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Coronavirus et contacts - Pas de retour à la normale avant au moins deux ans

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Image prétexte EPA/ETTORE FERRARI
Il faudra s'habituer aux mesures prises pour endiguer l'épidémie de Covid-19 comme la distanciation sociale. Il est possible que "nous devions vivre ainsi pendant encore deux ans ou plus", estime Matthias Egger, directeur de la task force Covid-19 de la Confédération.

Il est difficile de dire dans combien de temps les médecins trouveront une réponse au virus, a déclaré Matthias Egger dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. "J'espère que les vaccins pourront être administrés à grande échelle d'ici un an."

Reste qu'"il est possible que nous devions continuer à vivre comme ça pendant deux ans ou plus", a poursuivi le spécialiste. Le virus est mal connu et il se peut qu'il recèle des éléments inédits qui ralentiront le développement d'un vaccin.

Didier Pittet, médecin-chef aux HUG lui fait écho dans le Matin Dimanche: "selon les évaluations de l’Imperial College à Londres, le facteur appelé R0, qui permet de dire combien de personnes un malade va contaminer, était autour de 3,8 en Suisse au début de l’épidémie."

"Lorsqu’on a interdit les grands rassemblements, il a chuté autour de 2. Maintenant, il est autour de 0,6. Mais nous sommes confinés!", a relevé le Genevois. Pour empêcher un retour de flamme, la distanciation sociale, l'hygiène des mains et porter un masque dans certaines situations devraient ainsi s'intégrer sur le long terme dans un quotidien déconfiné.

Pas de bisous

Côté tendresse, ce sera aussi ceinture pour un moment, selon le Genevois. Pour se faire la bise, cela prendra peut-être encore "18 mois ou trois ans". "Nous pourrons à nouveau nous embrasser quand l'immunité de groupes sera suffisante pour que le virus ne circule plus de manière exagérée", précise-t-il.

Le directeur de la task force est aussi revenu sur la controverse liées aux contacts entre enfants et grands-parents. "Comme père de famille, je ferai en sorte que mes enfants ne passent pas trop de temps avec eux." Si les grands-parents sont fragiles, la distance doit être respectée: "donc pas de câlins."

Retour à l'école

Didier Pittet a rappelé que d’après les données épidémiologiques, les enfants qui ont moins de 12-13 ans ne sont pratiquement pas infectés et ils ne sont très probablement pas des vecteurs efficaces de la transmission: "la réouverture des écoles primaires ne pose donc pas de grande difficulté."

Mais il n'y a pas de sécurité absolue. "Ce sont des considérations faites dans une situation où il y a beaucoup d'incertitude", a poursuivi Matthias Egger.

Une task force indépendante

La task force Covid-19 est indépendante. "Je suis un scientifique et non un représentant de la Confédération", affirme le spécialiste. "Nous avons déjà proposé des mesures qui n'étaient pas les bienvenues dans le monde politique", a-t-il souligné.

Elle a par exemple suggéré que les écoles soient ouvertes progressivement, d'abord avec un maximum de 15 élèves par classe, puis par étape avec des pauses: "le Conseil fédéral n'a pas inclus cela dans son concept, mais certains cantons suivront nos recommandations".

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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