Coronavirus
La Pharmacie de l'armée reconnaît avoir été dépassée au début
La Pharmacie de l'armée n'était pas prête à faire face à l'énorme défi logistique qu'a représenté l'épidémie de Covid au printemps 2020. Des fautes ont été commises, a reconnu jeudi son chef Daniel Aeschbach. Mais l'approvisionnement a été dans l'ensemble assuré.
Face aux nombreuses critiques sur l'approvisionnement de matériel, en particulier les masques, la Pharmacie de l'armée a répondu par une conférence de presse à Berne. Dans l’ensemble, elle estime avoir rempli sa mission. "A aucun moment, il n’y a eu de lacunes d’approvisionnement dont le système de santé aurait souffert", indique-t-elle.
Jusqu'alors, elle travaillait exclusivement pour l’armée et l’administration fédérale. Mais dans le cadre de la lutte contre la pandémie, le Conseil fédéral s'est tourné vers elle car c'est l'unique unité de la Confédération à détenir une licence pour le commerce de gros de médicaments et les certifications nécessaires pour l’acquisition de biens médicaux.
Elle a ainsi été chargée de nouvelles tâches: assurer la livraison de produits comme des masques, des habits de protection, des désinfectants, des respirateurs aux cantons et aux établissements de santé à titre subsidiaire. Depuis décembre, elle est aussi responsable de la réception, du stockage et de la distribution des vaccins à tous les cantons.
Mal anticipé
"Nous avons certainement fait des erreurs dans divers domaines et nous avons également mal anticipé", a déclaré Werner Dreyer, chef du suivi de la Base logistique de l'armée. Il s'agit d'analyser où les dysfonctionnements ont eu lieu. La Pharmacie de l'armée tirera les conclusions qui s'imposent.
Les problèmes à surmonter ont en effet été énormes. D’un jour à l’autre, le volume des acquisitions est passé de 16 millions de francs à un chiffre 150 fois plus élevé.
La pharmacie de l'armée a dû en quelques mois commander 550 millions de masques et a pu en acheter 302 millions dont 94% sont parfaitement conformes, a illustré le divisionnaire Thomas Kaiser, chef de la Base logistique de l'armée (BLA). Aujourd'hui, la Suisse devrait disposer d'un stock de 130 millions de pièces.
M. Kaiser a clairement imputé cette urgence au manque de préparation en amont: "Comme la Confédération, les cantons et les citoyens n'ont pas réussi à constituer des stocks, le mandat est revenu à la Pharmacie de l'armée. Ce n'était pas prévu ainsi."
Quant à savoir si les masques ont été achetés trop cher, un audit du Département fédéral de la défense le dira. Il s'agit de clarifier trois points: si le prix était conforme au marché, si la qualité était standard et quelles étaient les conditions des fournisseurs.
Problème informatique
La Pharmacie de l'armée a aussi dû faire face à un système informatique dépassé. Avant d'être subordonnée à la base logistique de l'armée, en mai dernier, elle fonctionnait avec un système fermé. Le transfert informatique au sein de la BLA a été réalisé au plus mauvais moment, en pleine pandémie. Il aurait fallu commencer plus tôt, a admis Daniel Aeschbach, chef de la Pharmacie de l'armée.
Les problèmes ne tenaient pas seulement à l'armée, ont souligné les intervenants. Tout le marché mondial était sous la pression de la demande. Conséquence: les délais de livraison ont parfois pris plus de temps que prévu. Pour négocier les contrats, l'armée a même envoyé un émissaire en Chine parlant le mandarin.
Mission remplie
Malgré ces multiples problèmes et la complexité des tâches à accomplir, la Pharmacie de l’armée a réussi à se procurer le matériel sanitaire en quantité et en qualité suffisantes.
Pour les vaccins, 806'025 doses ont été stockées et 775'425 livrées aux cantons, a déclaré Werner Dreyer, chef du suivi de la Base logistique de l'armée. "Toutes les commandes ont été traitées dans les délais", a-t-il souligné. La coopération avec les autorités s'est très bien déroulée, selon lui.
Renforcer le personnel ?
Interrogé sur un éventuel renforcement du personnel, Thomas Kaiser estime la question prématurée: "Nous devons d'abord clarifier avec la Confédération et les cantons qui est responsable de quoi, avec quelles compétences et quels moyens". Ce n'est qu'une fois ces questions résolues qu'on identifiera les besoins en personnel.
Mais la Pharmacie a besoin de plus de spécialistes. "Il faudra encore des exercices pour obtenir une organisation robuste, résiliente et durable", a déclaré le divisionnaire Kaiser. Dans un souci de transparence, l'armée a publié sur son site plusieurs documents relatifs à l'acquisition de biens médicaux.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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