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Culture

A Paris, les Champs-Elysées vont être verdis et rafraîchis

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Avec le projet de rafraîchissement des Champs-Elysées, il devrait y avoir moins de voitures autour de l'Arc de Triomphe (archives). (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

Plus de vert, moins de voitures: les Champs-Elysées vont entamer une profonde mutation, ont promis mercredi élus et experts de la capitale française. L'idée est de "réenchanter" la célébrissime avenue parisienne d'ici aux Jeux olympiques de 2024.

Nommé "Réenchanter les Champs-Elysées", le projet porté par la mairie de Paris, des élus et le Comité Champs-Elysées (regroupant commerçants et entreprises de l'avenue) doit se faire en deux étapes. La première doit être achevée d'ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, à l'été 2024. La seconde a des contours plus flous.

Concrètement, c'est aux deux extrémités de l'avenue parisienne de deux kilomètres que les changements vont être les plus visibles. D'abord du côté de la place de la Concorde, où les jardins de part et d'autre des "Champs", aujourd'hui largement défraîchis, vont être transformés.

"Nous allons refaire de ces jardins de véritables jardins de promenade", a promis la maire socialiste Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse. Une centaine d'arbres vont être plantés et des petites rues piétonnisées, l'élue socialiste souhaitant "redonner de la fraîcheur" pour adapter la ville au réchauffement climatique.

Moins de voitures

L'autre changement majeur pour 2024 va avoir lieu autour de l'Arc de Triomphe. Le rond-point de la place de l'Etoile va voir sa dense circulation automobile être réduite.

"Sur l'Arc de Triomphe, ce que nous allons faire, c'est un agrandissement de l'anneau" piéton entourant le monument, a expliqué Anne Hidalgo. "C'est un rétrécissement de la place de la voiture, je préfère être claire. Parce que c'est comme ça qu'on doit envisager la ville de demain", a-t-elle ajouté.

Mais la réduction du trafic motorisé, cheval de bataille de la maire et sujet sensible politiquement, ne concerne pour l'heure pas l'avenue elle-même, qui compte dans chaque sens deux voies de circulation automobile et une voie de bus et taxis. Sur ce sujet, "la maire a accepté (...) de discuter, de négocier, je sais qu'elle a ses opinions, nous avons les nôtres", a assuré Marc-Antoine Jamet, président du comité Champs-Elysées.

Avenue peu à peu désertée

Sur le haut de l'avenue, très commerçant et prisé des touristes étrangers, les trottoirs et le mobilier urbain, par endroits vieillissants, seront rénovés, ont promis les élus.

D'ici 2024, la mairie doit engager 26 millions d'euros pour l'ensemble des travaux, auxquels s'ajouteront 6 millions de la Solidéo (société de livraison des ouvrages olympiques) pour les sites concernés par les Jeux, à savoir la Place de la Concorde et le Grand Palais. Car l'enjeu est de ramener les Parisiens sur cette avenue iconique de la ville, aménagée en 1670 et qui a traversé les époques.

Il faut "réenchanter l'une des vitrines les plus emblématiques de la capitale, la plus célèbre des avenues parisiennes, qui souffre d'avoir beaucoup perdu de sa splendeur dans les 30 dernières années", a dit la maire du VIIIe arrondissement de Paris, Jeanne d'Hauteserre.

Grouillant de monde jusqu'au milieu du XXe siècle, elle a peu à peu été désertée par les Parisiens et davantage investie par les touristes étrangers et clients des magasins de luxe.

Place de la Concorde

Ses terrasses devront ainsi, d'ici à 2024 également, être "harmonisées", un sujet sensible pour les commerçants qui a été confié au designer belge Ramy Fischler. Et au-delà de l'échéance olympique, la transformation doit continuer. L'élaboration du projet a été confiée à l'architecte Philippe Chiambaretta.

La place de la Concorde, aujourd'hui intégralement pavée, sera au coeur des changements. Il faudra en "faciliter la traversée", "redonner l'accès aux monuments, l'obélisque et les fontaines" et reverdir la place, "une fournaise", a expliqué l'architecte.

Anne Hidalgo s'est elle dite favorable à étendre les jardins des Tuileries jusqu'à l'obélisque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Grand Prix japonais et record de fréquentation pour le 37e FIFF

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Au-delà du palmarès, la 37e édition du Festival international du film de Fribourg (FIFF) a connu une fréquentation record. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le film Plan 75, de la réalisatrice japonaise Chie Hayawaka, a remporté samedi le Grand Prix, le Critics’ Choice Award et le Prix du jury des jeunes Comundo du 37e Festival international du film de Fribourg (FIFF). Ce dernier a connu une fréquentation record.

Plan 75, une ode à la vie à découvrir en salle dès le 3 mai, a remporté pas moins de trois prix, a indiqué samedi l'organisation du FIFF. Situé dans un Japon futuriste confronté à une surpopulation de personnes âgées, ce film dystopique imagine un plan gouvernemental encourageant les plus de 75 ans à choisir l’euthanasie.

Ce "chef-d’½uvre", décortiquant "les conséquences radicales d’une société froide et cynique", selon les mots du jury, a été couronné du prestigieux Grand Prix, du Critics’ Choice Award et du jury des jeunes Comundo. "Délicatesse", "finesse", "maturité", "regard empathique", quatre manières encore de le qualifier.

Guerre mondiale

Le "puissant" film iranien World War III, signé Houman Seyedi, a également été doublement récompensé avec le Prix spécial du jury international, composé de Judith Baumann, Maryna Er Gorbach, Francine Lecoultre, Patricia Mazuy, et une mention spéciale de la part du Jury des jeunes Comundo.

Enfin, le Jury international a offert une mention à Tenuun-Erdene Garamkhand, jeune comédien âgé de 12 ans, pour son interprétation dans Harvest Moon (Mongolie) d'Amarsaikhan Baljinnyam.

Le très convoité Prix du public et le Prix du jury ½cuménique reviennent pour leur part au film malais Abang Adik de Jin Ong. Il s'agit d'un poignant portrait de la relation entre deux frères clandestins et d'un "plaidoyer pour la justice, la solidarité et la dignité humaines".

Promotion internationale

Proposé en première mondiale, et donc toujours inédit en Malaisie, Abang Adik a été diffusé pour la toute première fois à l’occasion du FIFF. Cette reconnaissance publique va ouvrir au film les portes du marché international, qui le mèneront "sans doute" vers des vendeurs de droits ainsi que dans d’autres festivals internationaux.

Du côté des courts-métrages, c’est le film iranien Split Ends d'Alireza Kazemipour qui a conquis le jury, composé de Fabienne Radi, Alice Torrent et Mehdi Atmani. Il a été récompensé pour sa capacité à "parler de choses graves avec un humour déconcertant et une intelligence subtile".

Le Prix Réseau Cinéma CH, décerné par un jury issu des écoles de cinéma suisses, est revenu à la production franco-marocaine Sur la tombe de mon père, de la réalisatrice Jawahine Zentar. Le Prix Röstigraben a quant à lui récompensé Anaïs Bourgogne pour son court-métrage Dazwischen.

Cinéma culinaire

Enfin, le jury du Prix Visa Etranger, réunissant quatre membres de la délégation moldave invitée pour représenter la section "Nouveau territoire: république de Moldavie", a porté son choix sur le court-métrage Motër (Sister) de Dorentina Imeri.

Le cinéma culinaire, mis à l’honneur cette année, a teinté l’ensemble de l’édition d’une convivialité toute particulière. Il a notamment invité le public à des expériences ciné-culinaires et des instants gourmands quotidiens.

"L'édition 2023 aura été celle des retrouvailles", s'est réjoui Mathieu Fleury, président de l’Association du FIFF, lors de la cérémonie de clôture. "Le public a répondu avec enthousiasme à l’invitation. Ce qui a permis au festival d’enregistrer un record de fréquentation, en dépassant largement les 45’000 entrées."

Recette du succès

Le nombre est supérieur de quelques milliers à celui de l'an passé. Directeur artistique, Thierry Jobin, ému, s'est interrogé, devant une salle comble, sur la recette de ce succès. Certains spectateurs ont mis en avant la thématique culinaire, d'autres ont mentionné l'effervescence de l'après-pandémie.

"Mais la majorité des spectateurs m’a répondu que le sens de l’accueil du festival et son équipe chaleureuse étaient les ingrédients principaux de cet exploit renouvelé d’année en année: faire que chacune et chacun se sente chez soi à Fribourg", a résumé l'ancien journaliste.

Le bilan définitif de la 37e édition, qui s'achève dimanche, sera révélé après la clôture des deux événements de prolongation. Quant à la 38e édition du FIFF, elle se tiendra du 15 au 24 mars 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des champions d’orthographe au Salon du livre

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Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Salon du livre de Genève est le grand rendez-vous de la littérature, mais aussi de l’écriture. Une centaine de férus d’orthographe participaient samedi à la Grande dictée du salon.

"Même le folliculaire qui l’avait tant de fois éreinté dans des articles d’une rosserie inouïe l’applaudissait avec ostentation". Cette phrase alambiquée est issue de la Grande dictée du Salon du livre de Genève. L’auteur et dicteur de ces mots n’est autre que Francis Klotz, organisateur de l’événement et couronné champion du monde de la discipline en 1988.

Dans une salle de Palexpo samedi matin, à quelques mètres de l’agitation de la foire littéraire, le silence est de mise. Durant cinquante minutes, les stylos-billes crissent sur les fameuses feuilles lignées au rythme de la dictée. Dans l’assemblée, une centaine d’amoureux des lettres venus se mesurer lors d’un exercice orthographique et grammatical de haut vol.

Lecteurs de dictionnaire

Car si la dictée rappelle les bancs d’école, le niveau de difficulté s'adresse, quant à lui, aux initiés. Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes.

"Je m’attends à devoir écrire des mots que je n’ai jamais entendu", confie Carole Cattin, pourtant ex-championne suisse junior et habituée des dictées depuis plus de 10 ans. De son côté, Miliutin Roman, 13 ans, est détendu. "J’ai toujours des bonnes notes à l’école donc je pense que ça ira. Je me suis juste préparé en faisant une dictée au pif avec ma mère", raconte celui qui, comme les autres jeunes, déposera sa plume après la 7e ligne.

Pour les autres, de 19 à 99 ans, ce sera 30 lignes et tout autant de défis orthographiques : "exorbitant", "acariâtre", "boui-boui", "courroucé" ou encore "sens dessus dessous". Le dicteur a bien choisi ses mots. "Francis Klotz est retors. Sur toutes les dictées qu’il a écrites durant sa carrière, il n’y a eu que très peu de zéros fautes", commente Daniel Fattore, candidat du jour et lui-même auteur de dictées en France.

Tchékhov, avec un H

S’il juge le niveau moins difficile que lorsque l’événement faisait office de demi-finale du championnat helvétique, Francis Klotz a toutefois veillé à glisser quelques subtilités. "Le texte que j’ai rédigé raconte l’histoire d’un acteur qui fait ses adieux à la scène. J’y ai volontairement ajouté les noms compliqués de Tchékhov et de Beckett. L’occasion de faire deux jolies fautes...", divulgue-t-il, malicieux.

Et si cela ne suffisait pas à départager les plus doués, le dicteur a imaginé deux phrases subsidiaires, dont la suivante : "L’histrion courroucé abhorrait les vivats et les hurrahs du public éméché". A vos stylos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Festival Histoire et Cité avec l'alimentation en plat de résistance

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Le Festival Histoire et Cité a prévu cette année un menu alimentaire (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Festival Histoire et Cité met de mardi à dimanche prochain l'alimentation à son menu. Aux habituels conférences, films et expositions vont venir s'ajouter pour cette huitième édition un café climat ou encore des animations culinaires.

Outre Genève et Lausanne, le festival investira pour la première fois les terres neuchâteloises. Sous la thématique "Nourrir le monde", il tentera de montrer ce que les populations ont mangé à différentes périodes.

Cette approche sera également passée au filtre des variations entre hommes et femmes ou entre riches et pauvres. Parmi les autres questions abordées, figurent aussi celles de l'impact des pénuries pour la sécurité des individus et de la dimension politique de la nourriture.

Plaisirs de la table à l’ascèse, jeûne, du régime paléolithique à l’industrie agro-alimentaire, ressources du terroir, grève de la faim ou encore famine planifiée seront à déguster au fil des discussions. De la gastronomie au commerce mondialisé, en passant par le végétarisme, les curieux auront de quoi se mettre en appétit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le monument vaudois vu par les artistes

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A découvrir dès vendredi, le regard des artistes sur l'Abbatiale (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'Abbatiale de Payerne (VD) a inspiré des générations d'artistes. Leurs oeuvres témoignent des transformations de l'édifice ainsi que de l'évolution du regard porté sur le monument depuis le 19e siècle. C'est à découvrir dès vendredi prochain lors d'une exposition temporaire.

L'accrochage, visible jusqu'au 21 mai, réunit 17 oeuvres tirées des collections. De l'estampe à l'illustration BD, en passant par la peinture cubiste ou la marqueterie, en format poche ou monumental, l'ensemble comprend une grande variété de styles.

L'exposition "Coup d'oeil sur les collections: l'Abbatiale vue par les artistes" s'accompagne d'une série d'animations, à l'enseigne de Pâkomuzé. Le week-end de Pâques, les enfants pourront participer à une création musicale de 40 heures ou participer à un atelier.

Les 12 et 13 mai prochain, le public pourra assister à la restauration d'une maquette monumentale de l'Abbatiale conçue en 1975 par le ferblantier Jules Vonnez. Cet artisan a réalisé en 1956 le coq qui trône au sommet du clocher de l'édifice médiéval.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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