Culture
Cinéma : Jean-Paul Belmondo est décédé
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/09/300542760_highres-1000x600.jpg&description=Cinéma : Jean-Paul Belmondo est décédé', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Pour tous, c'était "Bébel". Avec la mort de Jean-Paul Belmondo, à 88 ans, le 7e art perd une de ses figures les plus populaires, un acteur sachant tout faire, sans se prendre trop au sérieux, des films d'action aux plus belles heures du cinéma d'auteur.
L'interprète aux 80 films est décédé lundi à la mi-journée, a annoncé sa famille dans un communiqué, transmis par leur avocat à l'AFP. Il laisse derrière lui des rôles inoubliables, jeune premier la cigarette au bec dans "A bout de souffle", pendu à un hélicoptère au-dessus de Venise dans "Le Guignolo".
Sa carrière commencée sur les planches l'a mené en un demi-siècle aux sommets du box-office français, avec 130 millions de spectateurs cumulés au cinéma. Dans les mémoires, c'est le Bébel au sourire ravageur, nez de boxeur et gouaille inimitable, qui restera.
L'hommage de Macron
Nous nous retrouvions tous" en Jean-Paul Belmondo, a salué lundi Emmanuel Macron, en évoquant "un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots".
"Il restera à jamais Le Magnifique", a ajouté dans un tweet le chef de l'Etat qui avait décoré Jean-Paul Belmondo en novembre 2019 à l'Elysée, en le faisant grand officier de la Légion d'honneur.
"Derniers héros"
Sa mort tourne une page majeure du cinéma français, Belmondo partant après sa bande d'amis du conservatoire, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer ou encore Claude Rich... Il restait un modèle absolu pour ses pairs, notamment Jean Dujardin, qui le considérait comme "l'un des derniers héros" du cinéma français. Ses tribulations dans "L'Homme de Rio" ont inspiré jusqu'à Steven Spielberg, pour "Indiana Jones".
Et le public français ne s'est jamais lassé de revoir ses films, sur grand écran, à la télévision ou plus récemment sur Netflix, dans des polars comme chez Godard.
C'est d'ailleurs la rencontre avec le cinéaste de la Nouvelle Vague, autre figure majeure du 7e art, qui a scellé son destin. "Venez dans ma chambre d'hôtel, on tournera et je vous donnerai 50'000 francs", avait lancé Godard à Belmondo, croisé dans la rue. A même pas trente ans, en 1960, c'est "A Bout de Souffle".
Après le succès du film, "on viendra à moi", racontait Belmondo en 2016 dans "Mille vies valent mieux qu'une", un livre de souvenirs. Leur collaboration se poursuivra avec "Une femme est une femme" (1961) et "Pierrot le fou" (1965).
Casse-cou
Belmondo enchaîne ensuite les succès critiques. De Jean-Pierre Melville ("Léon Morin, prêtre") à François Truffaut ("La sirène du Mississipi") en passant par Louis Malle ("Le voleur"), les cinéastes s'arrachent l'acteur, le seul à rivaliser avec Alain Delon. "Lui et moi, c'est le jour et la nuit", confiera Belmondo, évoquant une "amitié fidèle" avec Delon, loin de la rivalité qu'on leur a souvent prêtée.
Passionné de boxe - gamin, il rêve d'égaler Marcel Cerdan -, il privilégie ensuite les rôles très "physiques" avec moult cascades, sans doublure, et coups de poing. C'est la période des superflics, des macho bagarreurs et des truands: "Borsalino", "Le Magnifique", "Flic ou voyou", "Le Professionnel" ou encore "L'As des as".
Qui aujourd'hui encore, oserait les cascades que ce casse-cou aimait réaliser lui-même, comme cette course sur le toit d'un métro en marche dans "Peur sur la Ville" ? Mais "on a fini par me coller une étiquette" de cascadeur alors que "moi, ce que j'ai eu envie de faire, dans ma carrière, c'est de naviguer entre Malle, Godard, Melville et des gens comme Verneuil, Deray, Lautner", confiait-il.
Et "si je n'exécute pas de pirouette, on m'en veut, on m'étrille", plaisante-t-il en 2016 dans un livre de souvenirs. Comme dans "La Sirène du Mississipi" de Truffaut (1969) où il est un amoureux transi.
Le "polar de trop"
Pendant plus de vingt ans, 48 de ses films dépassent chacun le million d'entrées... dont des records avec "L'Homme de Rio" de Philippe De Broca (4,8 millions d'entrées en 1964), "Le Professionnel" (1981) de Georges Lautner et "L'As des as" (1982) de Gérard Oury (plus de 5 millions). Jusqu'au "Solitaire" en 1987, son premier gros échec commercial. "Le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi".
Il rebondit avec le personnage truculent de Sam Lion dans "Itinéraire d'un enfant gâté" de Claude Lelouch (1988). L'un de ses plus grands rôles, avec à la clef le César du meilleur acteur. Trophée qu'il ne va pas chercher. Il revient à ses premières amours: il remonte sur les planches avec "Kean" et "Cyrano" et devient propriétaire du Théâtre des Variétés.
AVC
Mais à partir de 2001, un accident vasculaire cérébral qui l'a fortement handicapé l'écarte des studios. Hormis un bref retour dans "Un homme et son chien" (2008) de Francis Huster. L'histoire d'un vieillard que la société rejette.
Son élocution est affectée, mais le capital sympathie reste intact: s'il disparaît presque du grand écran, il répond présent lors des cérémonies en son honneur, comme en 2017 où il reçut un César d'honneur.
Bébel aura partagé l'écran avec les plus grandes actrices, de Catherine Deneuve à Claudia Cardinale et des histoires d'amour avec certaines, comme Ursula Andress ou Laura Antonelli. Ce bon vivant qui a eu quatre enfants (dont une fille, Patricia, décédée) de deux unions, laisse derrière lui un clan resté proche jusqu'à la fin.
Et à qui il aura transmis son amour du cinéma et des sensations fortes: Paul, son fils, a tâté au théâtre et à la télévision, en parallèle d'une carrière de pilote automobile, et Victor, son petit-fils, fait des débuts prometteurs au cinéma.
Culture
Trump défend Mohammed ben Salmane sur l'assassinat de Khashoggi
En plus d'offrir à "MBS" une spectaculaire réhabilitation diplomatique, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.
"Vous parlez d'une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l'aimiez ou pas, des choses se sont produites", a lancé le républicain de 79 ans en réponse à une question sur l'ancien chroniqueur du Washington Post.
Mohammed ben Salmane "n'était au courant de rien", a affirmé Donald Trump, qui s'en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question. Il l'a accusée de chercher à "embarrasser" celui qu'il qualifie de "très bon ami".
Reçu avec une garde à cheval, des coups de canon et un survol d'avions de combat F-15 et F-35, le dirigeant de facto du royaume saoudien a aussi eu droit aux louages du président américain, dans le Bureau ovale, pour son bilan "incroyable en matière de droits humains."
Résidant aux Etats-Unis, critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khasshoggi a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul par des agents venus d'Arabie saoudite.
Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé. Les services secrets américains ont pointé une responsabilité directe de Mohammed ben Salmane, ce qui a quasiment gelé, pendant un temps, la relation entre les deux alliés.
"Énorme erreur"
"C'est douloureux et c'est une énorme erreur et nous faisons de notre mieux pour que cela n'arrive pas à nouveau", a dit mardi le prince héritier saoudien, surnommé MBS.
Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden voulait le traiter en "paria", le président américain l'a reçu avec plus d'égards que tout autre dirigeant venu à la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir en janvier.
Le prince gouverne le royaume, mais son père, le roi Salmane, reste le souverain en titre. La Maison Blanche lui réserve pourtant un accueil digne d'un chef d'Etat, dîner de gala compris.
Le républicain de 79 ans a tenu à montrer à son invité une galerie de portraits d'anciens présidents américains, dans laquelle Joe Biden est remplacé par une machine à signer, dans une référence moqueuse au déclin mental supposé de l'ancien président.
L'affaire Khashoggi a relégué au second plan les autres dossiers de la visite.
Nucléaire, Israël
Donald Trump a confirmé que les deux pays discutaient de la conclusion d'un accord-cadre sur le nucléaire civil, et il a promis d'accéder à la demande saoudienne d'avions de combat F-35.
Il espère en retour que l'Arabie saoudite rejoindra les accords d'Abraham, son grand projet de normalisation des liens entre les pays arabes et Israël.
Le dirigeant saoudien a temporisé: "Nous souhaitons faire partie des accords d'Abraham. Mais nous voulons également nous assurer que la voie vers une solution à deux Etats est clairement tracée", alors qu'Israël refuse toute création d'un Etat palestinien.
"Nous allons y travailler afin de nous assurer que nous pouvons créer les conditions propices dès que possible pour y parvenir", a déclaré Mohammd ben Salmane.
Il n'est toutefois pas venu les mains vides à Washington. Le prince héritier a promis de porter à 1000 milliards de dollars, contre 600 auparavant, le montant des futurs investissements saoudiens aux Etats-Unis, comme Donald Trump le réclamait avec insistance.
Conflits d'intérêts
Le président américain a aussi assuré mardi que les deux pays s'étaient entendus sur un partenariat de défense.
Mohammed ben Salmane veut des garanties américaines renforcées, à l'instar du Qatar qui, après avoir subi des frappes israéliennes, a obtenu un engagement américain à le protéger en cas de nouvelle attaque.
Comme souvent depuis le début du second mandat Trump, les relations diplomatiques se doublent de contacts familiaux et de liens financiers. Les fils du président et son gendre, Jared Kushner, qui joue un rôle informel de médiation au Moyen-Orient, sont en affaires avec l'Arabie saoudite.
Donald Trump a toutefois nié tout conflit d'intérêts: "Je n'ai rien à voir avec les affaires de ma famille. J'ai quitté cela".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Deux films suisses sélectionnés pour les "Oscars européens"
Deux films suisses concourent pour les "Oscars européens". Les prix seront remis en janvier à Berlin.
L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe, ont annoncé l'Académie européenne du cinéma (European Film Academy) et Swiss Films.
Dans ce film, on suit Floria, une infirmière dévouée, qui gère le rythme effréné du service chirurgical en sous-effectif de son hôpital. À mesure que la journée s'intensifie, elle est poussée à bout dans une course contre la montre.
Aussi à Los Angeles
Sélectionné dans une douzaine de festivals et déjà primé au moins six fois, "En première ligne" est également le film que la Suisse a sélectionné pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. On saura le 16 décembre s'il fait partie de la "short list".
Un film d’animation en stop motion, une coproduction minoritaire suisse de la maison de production et de réalisation Nadasdy à Genève, a aussi retenu l'attention du jury européen. "Olivia et le Tremblement de terre invisible" est nominé dans les catégories "Film européen" et "Long métrage d'animation européen".
Olivia, douze ans, voit sa vie s'effondrer lorsque sa famille est expulsée de son domicile. Avec sa mère Ingrid et son frère Tim, ils doivent squatter un appartement. Olivia convainc Tim que tout cela n'est qu'un film dont ils sont les personnages principaux.
Les prix du cinéma européen seront remis le 17 janvier 2026 à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. En décembre dernier, la Suisse avait accueilli pour la première fois la cérémonie des "Oscars européens" au KKL de Lucerne en présence de Juliette Binoche, la nouvelle présidente de l'Académie européenne du cinéma. Le film "Emilia Pérez" de Jacques Audiard avait raflé le prix du meilleur film.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Avignon et deux autres grands festivals coproduisent une pièce
Les festivals de théâtre d'Avignon, d'Edimbourg et le Holland Festival vont pour la première fois, en 2026, proposer une pièce coproduite, mise en scène par l'artiste brésilienne Christiane Jatahy, avec l'acteur Wagner Moura parmi les interprètes.
C'est la première fois "depuis leur création, il y a 79 ans", que le Edinburgh International Festival, le Festival d'Avignon (les deux plus célèbres manifestations de théâtre au monde) et le Holland Festival "s'unissent", ont annoncé les trois institutions mardi.
Cela "marque le début d'un partenariat historique pour célébrer leur 80e anniversaire en 2027", ajoutent ces trois organisations, sans en préciser davantage.
Intitulée "Un procès - après l'ennemi du peuple", la coproduction revisite la pièce du dramaturge norvégien Henrik Ibsen "Un ennemi du peuple" (1882), "la transformant en drame judiciaire sur fond d'enjeux écologiques et politiques", précisent-ils. Elle aura pour cadre "une salle d'audience où le public du théâtre devient lui-même membre du jury".
La metteuse en scène Christiane Jatahy, également réalisatrice, a régulièrement été invitée par ces trois institutions. Par exemple en 2024 au Edinburgh International Festival, avec "After the Silence", qui explorait le racisme structurel et l'héritage de l'esclavage dans son pays.
Également en juillet 2019 à Avignon, où son spectacle "O Agora que demora" ("Le présent qui déborde"), qui dénonçait la "campagne de criminalisation" des artistes dans son pays, alors dirigé par Jair Bolsonaro, avait reçu une ovation debout.
Un nouveau langage
Son travail abolit les frontières entre les genres, inventant un nouveau langage entre performance, scène et vidéo. Elle avait par exemple déconstruit "Macbeth" de Shakespeare, en mixant la pièce à des films et en plongeant le spectateur équipé d'oreillettes dans un bain d'images.
Wagner Moura est l'un des visages les plus connus du cinéma brésilien grâce à ses collaborations internationales, notamment la série "Narcos" où il campait le trafiquant de drogue Pablo Escobar.
La pièce coproduite sera présentée lors des trois festivals à l'été 2026.
Créés en 1947, "au sortir de la Seconde Guerre mondiale", ces trois festivals, "fondés indépendamment les uns des autres", sont cependant "portés par une même vision: celle que l'art possède le pouvoir unique d'unir les cultures et d'offrir un langage commun dans un monde fragmenté", font-ils valoir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Parasocial", mot de l'année pour le dictionnaire de Cambridge
Vous ressentez une grande affinité avec Taylor Swift sans jamais l'avoir rencontrée, ou prenez un robot conversationnel pour votre confident? Vous vivez une relation "parasociale", mot de l'année 2025 pour le dictionnaire en ligne de Cambridge.
L'adjectif "parasocial" est défini par le très populaire dictionnaire anglais comme "impliquant ou se rapportant à un lien que quelqu'un ressent entre lui-même et une personne célèbre qu'il ne connaît pas, un personnage de livre, film, série télévisée etc., ou une intelligence artificielle".
Ce type de relation à sens unique a été analysé en 1956 par des sociologues de l'université de Chicago, Donald Horton et Richard Wohl, qui décrivaient alors la proximité ressentie par les téléspectateurs pour les personnalités du petit écran, indiquent les presses universitaires de Cambridge, dans un communiqué.
L'air du temps
"Le terme parasocial reflète l'air du temps en 2025 (...). Ce qui était autrefois un terme académique spécialisé est entré dans le langage courant", commente Colin McIntosh, du Cambridge Dictionary, dont le site internet a "enregistré des pics de recherches" pour ce mot.
Simone Schnall, professeure en psychologie sociale expérimentale à l'université de Cambridge, relève que "de nombreuses personnes nouent des relations parasociales malsaines et intenses avec des influenceurs".
Les gens développent ainsi le sentiment de "connaître" ceux avec lesquels ils nouent des liens parasociaux, et leur font confiance jusqu'à mener "à des formes extrêmes de loyauté", alors que "c'est complètement unilatéral", explique-t-elle.
Au total, quelque 6000 mots ou nouvelles acceptions ont été ajoutés en 2025 au Cambridge Dictionary en ligne, gratuit, qui revendique quelque 350 millions d'utilisateurs et plus de 1,5 milliard de pages vues par an.
Parmi ces ajouts figurent celui de "slop" au sens de contenus de mauvaise qualité générés par l'IA, ou encore "tradwife" (épouse traditionnelle).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 1 jour
Le revenu moyen des ménages suisses était de 7186 francs en 2023
-
VaudIl y a 1 jour
Vaud aura sa Cité des métiers en 2027
-
CultureIl y a 2 jours
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
-
LausanneIl y a 1 jour
Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité
-
CultureIl y a 2 jours
Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne
-
FootballIl y a 3 jours
Xhaka: "Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés"
-
FootballIl y a 2 jours
Coupe du monde 2026: le Portugal et la Norvège y seront
-
SuisseIl y a 1 jour
Le fossé entre ville et campagne continue de se creuser en Suisse


