Culture
Cinéma : Jean-Paul Belmondo est décédé
Pour tous, c'était "Bébel". Avec la mort de Jean-Paul Belmondo, à 88 ans, le 7e art perd une de ses figures les plus populaires, un acteur sachant tout faire, sans se prendre trop au sérieux, des films d'action aux plus belles heures du cinéma d'auteur.
L'interprète aux 80 films est décédé lundi à la mi-journée, a annoncé sa famille dans un communiqué, transmis par leur avocat à l'AFP. Il laisse derrière lui des rôles inoubliables, jeune premier la cigarette au bec dans "A bout de souffle", pendu à un hélicoptère au-dessus de Venise dans "Le Guignolo".
Sa carrière commencée sur les planches l'a mené en un demi-siècle aux sommets du box-office français, avec 130 millions de spectateurs cumulés au cinéma. Dans les mémoires, c'est le Bébel au sourire ravageur, nez de boxeur et gouaille inimitable, qui restera.
L'hommage de Macron
Nous nous retrouvions tous" en Jean-Paul Belmondo, a salué lundi Emmanuel Macron, en évoquant "un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots".
"Il restera à jamais Le Magnifique", a ajouté dans un tweet le chef de l'Etat qui avait décoré Jean-Paul Belmondo en novembre 2019 à l'Elysée, en le faisant grand officier de la Légion d'honneur.
"Derniers héros"
Sa mort tourne une page majeure du cinéma français, Belmondo partant après sa bande d'amis du conservatoire, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer ou encore Claude Rich... Il restait un modèle absolu pour ses pairs, notamment Jean Dujardin, qui le considérait comme "l'un des derniers héros" du cinéma français. Ses tribulations dans "L'Homme de Rio" ont inspiré jusqu'à Steven Spielberg, pour "Indiana Jones".
Et le public français ne s'est jamais lassé de revoir ses films, sur grand écran, à la télévision ou plus récemment sur Netflix, dans des polars comme chez Godard.
C'est d'ailleurs la rencontre avec le cinéaste de la Nouvelle Vague, autre figure majeure du 7e art, qui a scellé son destin. "Venez dans ma chambre d'hôtel, on tournera et je vous donnerai 50'000 francs", avait lancé Godard à Belmondo, croisé dans la rue. A même pas trente ans, en 1960, c'est "A Bout de Souffle".
Après le succès du film, "on viendra à moi", racontait Belmondo en 2016 dans "Mille vies valent mieux qu'une", un livre de souvenirs. Leur collaboration se poursuivra avec "Une femme est une femme" (1961) et "Pierrot le fou" (1965).
Casse-cou
Belmondo enchaîne ensuite les succès critiques. De Jean-Pierre Melville ("Léon Morin, prêtre") à François Truffaut ("La sirène du Mississipi") en passant par Louis Malle ("Le voleur"), les cinéastes s'arrachent l'acteur, le seul à rivaliser avec Alain Delon. "Lui et moi, c'est le jour et la nuit", confiera Belmondo, évoquant une "amitié fidèle" avec Delon, loin de la rivalité qu'on leur a souvent prêtée.
Passionné de boxe - gamin, il rêve d'égaler Marcel Cerdan -, il privilégie ensuite les rôles très "physiques" avec moult cascades, sans doublure, et coups de poing. C'est la période des superflics, des macho bagarreurs et des truands: "Borsalino", "Le Magnifique", "Flic ou voyou", "Le Professionnel" ou encore "L'As des as".
Qui aujourd'hui encore, oserait les cascades que ce casse-cou aimait réaliser lui-même, comme cette course sur le toit d'un métro en marche dans "Peur sur la Ville" ? Mais "on a fini par me coller une étiquette" de cascadeur alors que "moi, ce que j'ai eu envie de faire, dans ma carrière, c'est de naviguer entre Malle, Godard, Melville et des gens comme Verneuil, Deray, Lautner", confiait-il.
Et "si je n'exécute pas de pirouette, on m'en veut, on m'étrille", plaisante-t-il en 2016 dans un livre de souvenirs. Comme dans "La Sirène du Mississipi" de Truffaut (1969) où il est un amoureux transi.
Le "polar de trop"
Pendant plus de vingt ans, 48 de ses films dépassent chacun le million d'entrées... dont des records avec "L'Homme de Rio" de Philippe De Broca (4,8 millions d'entrées en 1964), "Le Professionnel" (1981) de Georges Lautner et "L'As des as" (1982) de Gérard Oury (plus de 5 millions). Jusqu'au "Solitaire" en 1987, son premier gros échec commercial. "Le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi".
Il rebondit avec le personnage truculent de Sam Lion dans "Itinéraire d'un enfant gâté" de Claude Lelouch (1988). L'un de ses plus grands rôles, avec à la clef le César du meilleur acteur. Trophée qu'il ne va pas chercher. Il revient à ses premières amours: il remonte sur les planches avec "Kean" et "Cyrano" et devient propriétaire du Théâtre des Variétés.
AVC
Mais à partir de 2001, un accident vasculaire cérébral qui l'a fortement handicapé l'écarte des studios. Hormis un bref retour dans "Un homme et son chien" (2008) de Francis Huster. L'histoire d'un vieillard que la société rejette.
Son élocution est affectée, mais le capital sympathie reste intact: s'il disparaît presque du grand écran, il répond présent lors des cérémonies en son honneur, comme en 2017 où il reçut un César d'honneur.
Bébel aura partagé l'écran avec les plus grandes actrices, de Catherine Deneuve à Claudia Cardinale et des histoires d'amour avec certaines, comme Ursula Andress ou Laura Antonelli. Ce bon vivant qui a eu quatre enfants (dont une fille, Patricia, décédée) de deux unions, laisse derrière lui un clan resté proche jusqu'à la fin.
Et à qui il aura transmis son amour du cinéma et des sensations fortes: Paul, son fils, a tâté au théâtre et à la télévision, en parallèle d'une carrière de pilote automobile, et Victor, son petit-fils, fait des débuts prometteurs au cinéma.
Culture
Une exposition dédiée à Banksy ouvre à Saxon (VS)
Une exposition permanente dédiée à l'artiste de rue britannique Banksy ouvre ses portes jeudi à Saxon. Plus de 140 copies d'oeuvres y sont présentées.
Ces ½uvres reconstituées ainsi que d’autres pièces ont été installées dans le Casino de Saxon, indiquent mardi les organisateurs. L'exposition immersive intitulée "The World of Banksy" existe déjà sous des formes similaires à Paris, Bruxelles, Barcelone, Cracovie et New York. L'artiste n'est pas impliqué dans son élaboration.
"Celle de Saxon est la deuxième plus grande après New York", précise Hazis Vardar, à l'origine du développement de cette exposition à travers le monde. "La plupart des oeuvres de l'artiste ont disparu. Il ne reste que des photos. Dans 'The World of Banksy', je les reconstitue avec beaucoup de fidélité, en les remettant dans leur contexte de création", ajoute-t-il.
De cette façon, "on parvient à comprendre dans quelles situations de crises elles ont été créées", relève encore Hazis Vardar qui dit avoir "à coeur de mettre en avant les oeuvres de l'artiste et son engagement politique".
"Coup de projecteur"
L'exposition se fait au Casino de Saxon, car le frère d'Hazis Vardar, le metteur en scène Alil Vardar a repris cet été le site dont il souhaite faire un centre culturel. "Ce choix défie toute logique", reconnaît Hazis Vardar qui y voit tout de même "la possibilité de mettre un coup de projecteur sur la région et un investissement à long terme". Il estime aussi que le casino "se prête vraiment bien au projet".
Interrogé sur la question des droits, Hazis Vardar relève que l'exposition n'a pas été formellement autorisée par l'artiste, mais n'a pas été interdite non plus. Le commissaire de l'exposition rappelle que Banksy lui-même a encouragé les copies de son travail à des fins "de divertissement, de recherche universitaire ou de militantisme. Si l'artiste est d'accord et que je suis d'accord, je ne vois pas où est le problème", souligne-t-il.
Identité inconnue
Les expositions dédiées à Banksy se multiplient ces dernières années, mais l'identité de l'artiste britannique n'est pas connue. Certains prétendent que c'est Jamie Hewlett, leader du groupe de musique Gorillaz. D'autres affirment qu'il s'agit de Robert Del Naja, un des chanteurs du groupe Massive Attack, ce qu'il a nié. Une troisième piste évoque le graffeur Robin Gunningham. Les trois viennent de Bristol.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vaud attribue trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025
L’Etat de Vaud a attribué trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025. D'une durée de six mois, elles sont toutes assorties d'une participation aux frais. L’atelier parisien est attribué à Stefania Carlotti (1er semestre) et à Julie Monot (2e semestre). La résidence de Berlin revient à Elodie Gerum durant le deuxième semestre.
A la suite de la mise au concours intervenue ce printemps, le Service des affaires culturelles (SERAC) a réceptionné treize candidatures pour la résidence de Paris et deux pour celle de Berlin. Les trois projets susmentionnés ont été validés par la ministre chargée de la culture Nuria Gorrite, indique le canton mardi dans un communiqué.
Stefania Carlotti, née en 1994, vit et travaille à Lausanne. Détentrice d'un master en arts visuels de l'ECAL, elle a précédemment bénéficié d'une résidence cantonale à Berlin. Son projet a comme thématique principale la gastronomie comme forme de pouvoir.
Julie Monot, née en en 1978, vit et travaille à Lausanne. Diplômée d'un bachelor en arts visuels de la HEAD et d'un master de l'ECAL, elle a reçu de nombreux prix et obtenu plusieurs résidences artistiques. Sa démarche explore les frontières entre science-fiction et vie extraterrestre à travers diverses techniques, telles que la céramique, la peinture et les fibres textiles.
Elodie Gerum, née en 1989, vit et travaille aux Pays-Bas tout en résidant plusieurs mois par an dans le canton. Titulaire d'un master ès lettres de l'Université de Lausanne et d'un Research Master de l'Université d’Amsterdam, elle a signé le roman "La constellation des naufrages" en 2018. Son projet est lié à la Deuxième Guerre mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Saillon se prépare pour ses fêtes médiévales de 2025
Saillon (VS) vivra ses Xe fêtes médiévales en 2025. L'événement, prévu du 12 au 14 septembre, aura pour thème "le Fil du Destin" en référence à la broderie collective créée pour l'occasion.
"Près de 500 artistes différents se produiront aux quatre coins du bourg médiéval", indiquent mardi les organisateurs dans un communiqué. Le programme de ces festivités qui se déroulent tous les cinq ans comprend animations médiévales, concerts, danses, présentation des métiers anciens, ou encore joutes équestres.
Pour l’édition 2025, une broderie de plus de 16 mètres de long représentant le funeste destin d’Anselme de Saxon et de Guigone de Saillon a été spécialement réalisée par plus de 250 bénévoles. Le projet vise "à montrer l’importance du bénévolat dans l’organisation des Fêtes médiévales". Il aura nécessité 4500 heures de travail.
Un livre ainsi qu'un un chemin reliant la Tour de Saxon au donjon de Saillon permettront de découvrir l'histoire des deux amants. Le parcours, marqué par des macarons en bronze et agrémenté par une vingtaine de vidéos, se termine au Musée de la Fausse Monnaie à Saillon, où est conservée la broderie.
En 2019, près de 25’000 spectateurs s'étaient déplacés à Saillon.
www.bayardine.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Kate Winslet à Zurich pour présenter son film "Lee"
L'actrice britannique Kate Winslet a présenté son nouveau film "Lee" au Zurich Film Festival (ZFF) et reçu un Golden Eye Award lundi soir. Elle s'est aussi rapprochée du public en serrant quelques mains, en signant des autographes et en faisant des selfies.
La visite de l'actrice oscarisée est "l'un des points forts des 20 ans d'histoire du ZFF", s'est enthousiasmé le directeur du festival Christian Jungen dans son éloge lundi soir au Palais des congrès. Dans l'après-midi, elle a plongé dans le lac de Zurich dans une eau à 15 degrés.
Film sur la photographe Miller
Lorsqu'elle a tenu dans ses mains l'¼il d'or pour l'ensemble de sa carrière, la star de cinéma de 49 ans est devenue sérieuse. Car elle avait dans ses bagages le film le plus important de sa carrière, selon elle: un biopic sur la photographe de guerre américaine Lee Miller (1907-1977), qui a toujours été considérée comme une ex-mannequin, alors qu'elle a documenté la libération des camps de concentration de Buchenwald et Dachau.
Productrice et actrice principale, Kate Winslet a investi environ dix ans dans ce projet. Le fils de Miller, Anthony Penrose, qui était également présent. Son histoire est elle aussi unique, puisqu'il n'a appris qu'après la mort de sa mère ce que celle-ci avait accompli pendant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis sa disparition, il a voulu filmer son histoire (il l'a lui-même publiée sous forme de livre avec "The Lives of Lee Miller"). Avant sa rencontre avec Kate Winslet, il a rejeté d'innombrables propositions au fil des ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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