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Culture

Décès de Tchéky Karyo, acteur à la longue carrière

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Tcheky Karyo a joué dand près de 80 films, dont "L'Ours" et "Nikita". Ici il y a une dizaine d'années. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

L'acteur franco-turc Tchéky Karyo, qui a joué dans environ 80 films dont les grands succès "L'Ours" de Jean-Jacques Annaud et "Nikita" de Luc Besson, est décédé vendredi à l'âge de 72 ans.

"Valérie Keruzoré, son épouse, et leurs enfants ont la douleur de faire part de la disparition de Tchéky Karyo emporté par un cancer ce vendredi 31 octobre", indique sa famille dans un communiqué transmis à l'AFP.

Selon son agente, Elisabeth Tanner, l'acteur à la longue et prolifique carrière en France comme à l'étranger est décédé en Bretagne.

Né à Istanbul en 1953, Tchéky Karyo s'était fait connaître du grand public à la fin des années 1980 en tenant le premier rôle dans "L'Ours", grand succès en salles avec près de neuf millions d'entrées, où il campait un chasseur de plantigrades pris de remords.

En 1990, le comédien au regard perçant et à la mâchoire carrée avait enchaîné avec un autre succès en jouant le rôle ambigu de l'agent recruteur de "Nikita", redoutable tueuse à gages incarnée par Anne Parillaud devant la caméra de Luc Besson.

Un réalisateur qu'il retrouvera pour "Jeanne d'Arc" en 1999 et dans une de ses productions "Le baiser mortel du dragon", où il incarne un inspecteur de police corrompu.

Dans le western urbain "Dobermann" (1997) de Jan Kounen, il ajoutait une touche de sadisme à un personnage de flic dopé à la violence.

Polyglotte

La carrière de ce polyglotte maîtrisant le français, l'anglais, l'espagnol et l'arabe avait débuté dans le cinéma d'auteur français, notamment en 1982 devant la caméra de Chantal Akerman pour "Toute une nuit" et devant celle d'Eric Rohmer en 1984 dans "Les Nuits de la pleine lune".

En 1983, il avait été nommé pour le César du meilleur espoir masculin pour son rôle de truand dans le film "La Balance" du réalisateur Bob Swain.

Sa filmographie éclectique l'a fait côtoyer Jean-Pierre Jeunet dans "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001), un des plus grands succès du cinéma français dans lequel il tient un des plus petits rôles du 7e art... et apparaît sur une des photos d'identité collectionnées par un personnage.

Rôles de méchants

Il a également tourné avec des cinéastes étrangers, notamment le Brésilien Walter Salles ("Terra Estrangeira", 1995) ou le Britannique Ridley Scott dans "1492: Christophe Colomb" au côté de Gérard Depardieu.

Mais ce sont ses seconds rôles de méchants dans des films à succès - un ministre russe dans le James Bond "GoldenEye" (1995) ou un criminel dans "Bad Boys" (1995) avec Will Smith - qui ont fait sa renommée à l'international.

"Tchéky Karyo laisse le souvenir d'un comédien sur qui on peut compter derrière un sourire d'homme tranquille", a déclaré à l'AFP Gilles Jacob, ancien président du Festival de Cannes, évoquant sa "douceur dans la voix sous un physique de costaud mal rasé".

L'acteur était également connu du public anglo-saxon pour avoir joué un inspecteur enquêtant sur des disparitions dans des séries de la BBC, à partir de 2014.

Sur le petit écran toujours, il était apparu dans plusieurs épisodes de "Kaamelott" d'Alexandre Astier, relecture humoristique de la quête du Graal et des chevaliers de la Table ronde, prêtant ses traits à un chef de guerre.

L'acteur a également eu une longue carrière sur les planches et s'était notamment produit au Festival d'Avignon au début des années 1980.

"Ce métier m'a aidé à devenir un homme meilleur. L'art dramatique est un moyen d'aller sur un espace réservé et magique dans lequel on entre en compagnie d'autres personnes qui ont besoin aussi de cette pulsion et peut-être de prendre du recul par rapport à eux-mêmes", déclarait-il en 2017 dans les colonnes du journal Midi Libre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure

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De gauche à droite, Robert Smith, Simon Gallup et Parry Bamonte en 2004. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.

Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".

"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.

The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.

Nombreux albums

Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.

Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.

Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".

Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

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Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le chanteur Barry Manilow atteint d'un cancer du poumon

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Barry Manilow, ici en concert au Tribeca Film Festival en 2017, a annoncé être atteint d'un cancer du poumon (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/CHARLES SYKES)

Le chanteur et compositeur américain Barry Manilow, 82 ans, interprète notamment de succès comme "Copacabana" ou "Mandy", a annoncé lundi sur ses réseaux sociaux souffrir d'un cancer du poumon. Il prévoit une opération prochaine.

Dans un post sur Instagram, le chanteur a indiqué qu'une IRM prescrite après une longue bronchite "a découvert une tumeur cancéreuse dans (son) poumon gauche qui nécessite d'être retirée". "C'est un coup de chance (et un excellent médecin) qui ont permis qu'elle soit détectée aussi tôt", a-t-il dit.

Le chanteur a précisé qu'il allait subir une intervention chirurgicale et qu'en conséquence il annulait ses concerts prévus jusqu'en janvier. "Les médecins ne pensent pas que (la tumeur) se soit propagée et je passe des tests pour confirmer leur diagnostic", a ajouté le chanteur. "Pas de chimio, pas de radiothéraphie, juste du bouillon de poule et des rediffusions de la série 'I love Lucy'", a-t-il plaisanté.

La carrière de Barry Manilow s'étend sur six décennies. Il a connu de grand succès dans les années 1970 avec des titres comme "Mandy" ou "Copacabana". Il a fait part de son souhait de revenir sur scène à la mi-février 2026.

"Je compte les jours avant de retourner dans mon deuxième chez-moi au Westgate Las Vegas pour nos concerts du week-end de la Saint-Valentin les 12-13-14 février", a-t-il déclaré dans son communiqué. "Quelque chose me dit que ce week-end de février va être une sacrée fête!", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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