Culture
Elton John et une constellation de stars pour la planète
Elton John, interprète de "Rocket Man" à Paris, a mis sur orbite samedi une série de concerts mondiaux pour sensibiliser aux menaces sur la planète, sous l'égide de l'ONG Global Citizen. Stevie Wonder à Los Angeles et Billie Eilish à New York ont pris le relais.
Seul au piano sur la scène du Champ-de-Mars, Elton John a donné le ton de cette journée événement en alternant tubes ("Tiny Dancer", "This Is Your Song", "Rocket Man", ainsi qu'un duo, "After All", avec Charlie Puth, single de son futur album) et messages humanitaires.
Sir Elton, 74 ans, a plaidé au microphone pour que "personne ne soit laissé sur le bord du chemin" en cette période de crise sanitaire, appelant à "un accès équitable" aux vaccins partout dans le monde.
Les concerts phares en direct et performances de stars pré-enregistrées comme celle de BTS à Séoul ont pour but de mobiliser un large public sur la planète autour de thèmes tels que "le changement climatique, l'équité en matière de vaccins et la famine", ciblés par les organisateurs.
Comme pour le Live Aid, spectacle caritatif donné en 1985 dans plusieurs villes du monde à l'initiative de Bob Geldof pour lutter contre la famine en Ethiopie, des concerts sont programmés dans d'autres mégalopoles.
Jennifer Lopez à Central Park
A New York, sont prévus Coldplay, Jennifer Lopez ou Lizzo. Le prince britannique Harry et son épouse Meghan sont montés sur scène à Central Park, appelant à considérer l'accès aux vaccins comme "un droit fondamental de base". "La façon dont vous êtes nés ne devrait pas dicter votre capacité à survivre", a déclaré le duc de Sussex, sous les applaudissements de milliers de personnes.
Le couple succédait à Alessia Cara et à Cyndi Lauper, qui a dédié aux femmes afghanes son interprétation de "Girls Just Want to Have Fun". Des annonces de financements ont rythmé les prestations.
L'administratrice de l'agence américaine d'aide internationale (USAID), Samantha Power, a notamment annoncé dans un message enregistré que les Etats-Unis "contribueraient pour plus de 295 millions de dollars" à la lutte contre la famine dans le monde, la violence sexiste et "répondre aux besoins humanitaires urgents" liés à la pandémie.
Tous les continents sont couverts. De son pays, le Brésil, le DJ Alok a lancé des messages sur les réseaux de Global Citizen, alertant sur la situation en Amazonie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le chanteur Slimane remporte un NRJ Music Award
Le chanteur français Slimane, visé par une plainte pour harcèlement sexuel, a remporté vendredi soir le trophée de l'artiste masculin francophone aux NRJ Music Awards à Cannes. Ce prix "a un goût particulier", a-t-il reconnu après avoir remporté son prix à Cannes.
"Ma fille, quand tu vas grandir, j'espère vraiment que tu seras fière de ton papa. (...) A mon public, pardon, d'un humain à plein d'autres êtres humains, merci du fond du coeur", a-t-il ajouté, très ému.
Il s'agissait de sa première apparition publique depuis la révélation par le Parisien d'une plainte émanant d'une avocate représentant un technicien qui affirme "avoir été victime de harcèlement sexuel (...) en décembre 2023, à l'occasion d'un concert au Zénith de Saint-Etienne", selon le parquet de Saint-Etienne.
Ce dernier a indiqué mardi à l'AFP être "en attente d'éléments de preuve, sous forme de divers enregistrements, que cette avocate a annoncé détenir et doit (lui) faire parvenir", pour décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête préliminaire.
Le prix de l'artiste féminine francophone est allé à Vitaa, celui du meilleur groupe à Indochine, et Pierre Garnier, révélé dans la Star Academy, a remporté deux titres (révélation francophone et meilleure chanson pour "Ceux qu'on était"), au terme de cette cérémonie à Cannes, retransmise sur TF1.
Le Valaisan Nuit incolore était en lice dans la catégorie Collaboration Francophone aux côtés du groupe Kyo. Le prix est toutefois revenu à Dadju et Tayc pour leur titre "I love you".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Culture
La BCU à Lausanne consacre une exposition à Monique Saint-Hélier
La femme de lettres suisse romande Monique Saint-Hélier est à l'honneur à Lausanne. La Bibliothèque cantonale universitaire (BCUL) consacre une exposition à la romancière née en 1895 à la Chaux-de-Fonds et décédée en 1955 en France. "Une écriture en étoile" est à découvrir au palais de Rumine du 7 novembre 2024 au 19 avril 2025.
L'exposition met en scène son écriture à travers les manuscrits de l'oeuvre et de son "Journal" tenu durant la Seconde Guerre mondiale, indique la BCUL dans un communiqué. Clouée au lit par la maladie dès sa jeunesse, avec Rainer Maria Rilke, Marcel Proust et Virginia Woolf comme modèles, l'écrivaine a inventé "un univers, le cycle des Alérac, qui lui permet d'accéder à cette 'vie vivante, chaude' dont elle est privée", résume l'institution.
"Des centaines d'accords polyphoniques qui unissent, séparent, apprivoisent ou rejettent les pensées ou les coeurs de tous les personnages dont certains sont des morts, d'autres des vivants - plusieurs d'entre eux ne se rencontreront même pas, ou alors, dans le secret des pensées, là où nous fixons nos rendez-vous les plus ardents": c'est ainsi que Monique Saint-Hélier elle-même décrivait son oeuvre à son éditeur français Grasset.
Elle a passé sa vie d'autrice à Paris, le plus souvent alitée, avant de s'éteindre à l'âge de 60 ans, laissant une oeuvre inachevée aux ramifications complexes. Elle a été remarquée dans l'Hexagone dans les années 1930, grâce notamment à son roman "Bois-Mort". Dans l'après-guerre, elle a publié deux tomes constitutifs de son ouvrage majeur, à savoir la saga inachevée du cycle des Alérac.
"Comme dans les romans anglais, Monique Saint-Hélier donne accès aux pensées et aux souvenirs de ses personnages afin d'en saisir l'essence et les failles", soulignent encore les deux commissaires de l'exposition, Stéphane Pétermann et Alexandra Weber Berney.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une trentaine de spectacles gratuits à Genève vendredi prochain
L'association des conteuses et conteurs de Genève organise vendredi prochain 32 spectacles gratuits dans cinq lieux différents à l'occasion de la Nuit du conte. Les récits tourneront autour de la thématique des "Mondes rêvés".
En Ville de Genève, le Manège et la Maison de quartier de Champel seront de la partie. Des contes ont été choisis en fonction du public visé, qui va des tout-petits aux adultes. La Maison de quartier La Tambourine à Carouge, la Ferme Sarasin au Grand-Saconnex et la Maison onésienne accueilleront également des conteurs et des conteuses.
La Nuit du conte est organisée à l'échelle nationale depuis 1989. Cet événement est piloté par l'Institut suisse jeunesse et médias et par Bibliomedia Suisse. Les musées, les écoles, les librairies et les centres de loisirs sont invités à participer à cette manifestation qui permet de retrouver la magie de l'art de la parole.
conteusesdegeneve.ch/nuitduconte
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Harris et Trump avancent vers le sprint final de leur campagne
Jusqu'à la dernière heure du dernier jour, Kamala Harris et Donald Trump poursuivent vendredi au pas de charge leur grand duel à distance pour la Maison Blanche, mais sans trop s'éloigner: les deux candidats ont chacun donné rendez-vous à leurs partisans à Milwaukee.
Dans la plus grande ville du Wisconsin, la démocrate recevra le soutien sur scène de la célèbre rappeuse Cardi B, après avoir tout récemment obtenu celui de Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez ou encore de la superstar du basket LeBron James.
Le républicain devrait lui continuer à faire ses choux gras de la dernière gaffe du président Joe Biden, qui a qualifié les supporteurs trumpistes d'"ordures", avant de se reprendre.
Selon des médias, il a également prévu d'être le premier candidat majeur de cette présidentielle 2024 à se rendre à Dearborn, dans le Michigan. Il s'agit de la plus grande ville américaine à population majoritairement d'origine arabe, un électorat qui s'est relativement détaché des démocrates car mécontent de l'appui de l'administration Biden/Harris à la guerre menée par Israël à Gaza.
Le Wisconsin est un symbole de l'imprédictibilité de cette élection, tellement serrée qu'elle risque de se jouer à quelques dizaines de milliers de voix.
Cet Etat donnant sur le lac Michigan a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d'un point de pourcentage à chaque fois.
L'actuel président l'avait emporté avec près de 21'000 voix d'avance, contre un avantage d'environ 80'000 voix en Pennsylvanie et 154'000 voix dans le Michigan.
Ces trois Etats-clés historiquement industriels du nord du pays font partie du "mur bleu", la couleur des démocrates, c'est-à-dire qu'ils sont censés pouvoir propulser le candidat du parti à la Maison Blanche.
Courtiser chaque voix
Mais cela, c'était avant l'irruption du tonitruant Donald Trump dans la politique américaine.
Le républicain avait créé une déflagration en remportant il y a huit ans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, avant de les perdre en 2020.
Encore quatre ans plus tard, l'issue de la bataille se déroulera dans un mouchoir de poche.
A quatre jours de la présidentielle et à 80 jours exactement de l'installation de Kamala Harris ou de Donald Trump dans le Bureau ovale, la tension continue de monter.
Le camp de Donald Trump a déjà commencé à alimenter sur les réseaux sociaux l'idée que des irrégularités étaient commises dans les opérations de vote.
"Si nous parvenons à maintenir la tricherie au plus bas, nous remporterons une immense victoire", a encore lâché Donald Trump jeudi soir lors d'une interview en public avec l'animateur conservateur Tucker Carlson en Arizona.
Lors de cette même discussion, il a accusé Liz Cheney, sa bête noire politique, d'être une "va-t-en-guerre radicale".
"Mettons-la fusil en main face à neuf canons d'armes lui tirant dessus. Voyons ce qu'elle en penserait. Vous savez, avec les armes braquées sur elle", a déclaré Donald Trump, en évoquant l'image d'un peloton d'exécution.
Liz Cheney, la plus célèbre opposante républicaine à Donald Trump, a répondu par un message sur X.
"Voici comment les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent d'eux en termes défavorables. Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui compte être un tyran".
En meeting à Las Vegas, Kamala Harris a, elle, dépeint le milliardaire comme un "homme de plus en plus instable, obsédé par la vengeance, rongé par les griefs, et qui aspire à un pouvoir sans contrôle".
Mauvaises statistiques
Deux tiers des Américains redoutent des violences et déjà à Washington, autour de la Maison Blanche, des commerces décident de protéger leur vitrine de panneaux de contreplaqué.
La cheffe de la police de Washington, Pamela Smith, a affiché sa fermeté. "Je veux être très claire: nous ne tolérerons aucune violence d'aucune sorte. Nous ne tolérerons aucune émeute", a-t-elle averti cette semaine.
Kamala Harris ne pourra pas compter sur une dernière bonne nouvelle concernant l'emploi. En effet les créations d'emplois ont ralenti fortement et bien plus qu'attendu en octobre aux États-Unis, sous l'effet cumulé de grèves et de deux ouragans, malgré un taux de chômage stable à 4,1%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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