Culture
La justice confirme la mise en examen de Gérard Depardieu
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La justice française a confirmé jeudi la mise en examen de l'acteur Gérard Depardieu pour des "viols" et "agressions sexuelles". La comédienne Charlotte Arnould l'accuse d'avoir commis de tels agissements depuis l'été 2018.
L'acteur de "Cyrano de Bergerac" et d'"Astérix et Obélix", âgé de 73 ans, avait demandé en mai 2021 que soit prononcée la nullité de sa mise en examen du 16 décembre 2020 concernant ces faits.
La chambre de l'instruction avait étudié lors d'une audience le 3 février cette demande, à laquelle s'opposait le parquet général de la cour d'appel de Paris. Dans un communiqué jeudi, le procureur général de Paris Rémy Heitz a annoncé le rejet de la requête de M. Depardieu.
"La chambre de l'instruction considère ainsi qu'il existe, à ce stade, des indices graves ou concordants qui justifient que Gérard Depardieu demeure mis en examen", a déclaré M. Heitz: "Le dossier retourne désormais" à la juge d'instruction "pour poursuite de l'information judiciaire".
Pas de commentaires
Sollicité par l'AFP, l'avocat du comédien, Me Hervé Temime, n'a pas souhaité commenter ce revers. Présente à la cour d'appel au moment du délibéré, Charlotte Arnould, manifestement émue et accompagnée d'une proche, n'a pas non plus souhaité s'exprimer.
"Ma cliente est particulièrement soulagée et confiante à l'égard de la justice qui a été rendue ce jour", a réagi auprès de l'AFP son avocate, Me Carine Durrieu-Diebolt.
"Il est important de relever qu'actuellement tous les magistrats en charge du dossier, la juge d'instruction, l'avocat général qui a requis la confirmation de la mise en examen mais aussi le juge de la chambre de l'instruction, estiment qu'il y a des indices graves ou concordants qui laissent à penser que Gérard Depardieu a bien commis les faits d'agressions sexuelles et de viols dont il est accusé", s'est félicitée l'avocate.
Hôtel particulier
L'affaire avait débuté à l'été 2018. Charlotte Arnould, âgée alors de 22 ans, s'était présentée fin août 2018 à la gendarmerie dans le sud-est de la France, en affirmant avoir été violée quelques jours plus tôt à deux reprises au domicile parisien de la star, un hôtel particulier. L'acteur est un ami de la famille de la jeune femme, qu'il connaît depuis son enfance.
La procédure judiciaire ouverte à Aix-en-Provence (sud-est) contre l'acteur français, également citoyen russe depuis 2013, avait été transférée dans la capitale. Une confrontation entre l'acteur et la comédienne avait été organisée dans les locaux de la police judiciaire parisienne, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.
Le 4 juin 2019, le ministère public avait toutefois classé le dossier sans suite après neuf mois d'enquête préliminaire, expliquant que "les nombreuses investigations réalisées" n'avaient "pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs".
"Vivre sans me renier"
Mais la plaignante a obtenu mi-août 2020 la reprise de l'enquête par le biais d'une plainte avec constitution de partie civile. Une juge d'instruction parisienne a mis en examen Gérard Depardieu le 16 décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles", le laissant libre sans contrôle judiciaire.
La plaignante avait pris la parole mi-décembre sur Twitter pour dévoiler son identité. "Cela fait un an qu'il est mis en examen. Il travaille pendant que je passe mon temps à survivre", écrivait Charlotte Arnould.
"Cette vie m'échappe depuis trois ans et j'ai envie de vivre sans me renier. Cette prise de parole risque d'être une secousse immense dans ma vie, je n'y gagne strictement rien si ce n'est l'espoir de récupérer mon intégrité", poursuivait la jeune femme de 25 ans. Depuis sa mise en examen, Gérard Depardieu a été entendu sur le fond de l'affaire par la juge d'instruction, selon des sources proches du dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Première mondiale à Genève de la série suisse La linea della palma
La série suisse "La Linea della palma" de Fulvio Bernasconi a été présentée en première mondiale jeudi soir au Festival international du film de Genève (GIFF). Keystone-ATS s'est entretenu avec le réalisateur tessinois.
La série raconte l'histoire d'une journaliste, Anna, qui mène l'enquête après avoir découvert les liens de son père avec un tableau volé en 1969. Il s'agit du tableau de la "Nativité", du Caravage, qui a réellement été dérobé dans l'oratoire San Lorenzo de Palerme en Sicile.
Anna, dont le rôle est campé par l'actrice italienne Gaia Messerklinger, va au long des épisodes tenter de résoudre la disparition de cette oeuvre ainsi que celle de son père. Une entreprise non sans risque, la mafia sicilienne étant liée à l'affaire.
Scènes de tournage à Lugano
Le fameux tableau serait passé par Lugano dans la série. "Il s'agit bien sûr d'une hypothèse", explique Fulvio Bernasconi. Le Tessinois a réalisé les six épisodes de la série écrite par Thomas Ritter, Maria Roselli et Mattia Lento.
La ville tessinoise - dont M. Bernasconi, aujourd'hui basé à Genève, est originaire - a été le théâtre d'une grande partie du tournage. Une expérience que le réalisateur décrit comme "agréable et amusante". Sur les 66 jours de tournage, 55 ont eu lieu au Tessin. La série se déroule également en Sicile, à Milan et à Côme.
Profondeur des personnages
M. Bernasconi, qui a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, est très attaché au développement des personnages complexes et réalistes. Le format de la série a permis "plus de profondeur dans l'étude et le dévoilement des personnages".
Anna en particulier présente une certaine dualité de par son rôle de journaliste et son histoire personnelle. "Ce conflit psychologique, voire éthique, traverse et, à mon avis, structure sémantiquement toute la série", souligne le réalisateur.
Cette tension se traduit à l'écran par des astuces techniques comme un retournement de la caméra lorsque dès le premier épisode Anna apprend que son père disparu depuis plus de 30 ans a été retrouvé mort.
Recherche de la vérité
Pour le Tessinois, la recherche de la vérité constitue le thème profond de la série. Cette vérité a un "pouvoir, disons salvateur, thaumaturgique", déclare-t-il. Avec son passé de documentariste, M. Bernasconi cherche constamment à "mettre en scène une image du monde réaliste".
Ces dernières années, il s'est surtout consacré aux séries, parmi lesquelles "Quartier des Banques", qui a connu un grand succès. "C'est peut-être un peu triste à dire, mais les séries aujourd'hui sont peut-être plus importantes que le cinéma, car elles touchent plus de monde".
Des acteurs tessinois dans la distribution
Côté distribution, on trouve outre l'italienne Gaia Messerklinger, la germano-suisse Esther Gemsch ainsi que sept acteurs tessinois dans les rôles secondaires.
La série est produite par Hugofilm Features, basée à Zurich. RSI, Arte, Indiana Production, basée à Milan et Central Productions, basée à Lugano sont coproducteurs. Le but est de faire voyager la série hors des frontières, en tout cas en France et en Allemagne grâce à Arte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mudac à Lausanne: la tapisserie comme manifeste politique et social
Le mudac et la Fondation Toms Pauli présentent "Tisser son temps". Cette exposition, consacrée à la tapisserie comme "vecteur de discours sociaux et politiques", confronte oeuvres anciennes et contemporaines. A découvrir dès vendredi et jusqu'au 8 mars.
La tapisserie a toujours été un puissant outil de narration et de témoignage. De l'époque médiévale aux créations contemporaines, elle incarne un espace de dialogue entre les aspirations collectives, les récits historiques et les enjeux actuels.
"Tisser son temps" réunit 23 oeuvres monumentales. Elle confronte trois corpus, deux contemporains et un historique, ce dernier issu de l'importante collection Toms Pauli, a relaté Marco Costantini, directeur du mudac.
Propagande d'alors
Ces tapisseries flamandes, tissées entre 1660 et 1725 dans les principaux ateliers bruxellois, illustrent les grands thèmes de l'histoire de la tapisserie: Histoire de Scipion l'Africain, celle des empereurs Titus et Vespasien et L'art de la guerre, a poursuivi Magali Junet, directrice de la Fondations Toms Pauli.
Ces batailles légendaires et mythiques de l'Antiquité romaine et du siècle de Louis XIV constituaient "la propagande d'alors". Elles sont exceptionnelles par leur composition, la finesse de leur tissage et leur taille monumentale. Deux d'entre elles sont montrées pour la première fois au public, a souligné M. Costantini.
Critiques acerbes
Les créations contemporaines signées Goshka Macuga et Grayson Perry répondent avec force et intérêt à ces tapisseries historiques. Leurs séries telles "Of what is, that it is, of what is not, that it is not" de l'artiste polonaise et "The Vanity of Small Differences" de l'artiste britannique, sont des critiques acerbes de la société de consommation, de la globalisation, des représentations des enjeux de pouvoirs politiques, sociétaux, mais aussi culturels.
Pour l'exposition, Goshka Macuga a notamment créé une tapisserie répondant à l'historique Arche de Noé également présentée dans l'exposition. Elle a imaginé une scène tissée de proche fin du monde, un temps suspendu entre menace nucléaire et tsunami vengeur. Intitulée "Ark of No", cette tapisserie a valeur de constat, de mise en garde et de déclaration universelle, en référence aux actuels cataclysmes socio-politiques internationaux.
Drames banals
Les tapisseries de Grayson Perry s'inspirent, elles, d'une forme d'art traditionnellement associée aux hautes sphères de la société - représentations de mythes classiques, scènes historiques et religieuses, batailles épiques. Elles jouent avec l'idée d'utiliser cet art allégorique ancien pour rehausser les drames banals de la vie britannique moderne. La politique, le consumérisme, l'histoire et l'histoire de l’art sont liés à l'oeuvre (sujet et support).
Cette confrontation d'oeuvres anciennes et contemporaines met en lumière la force intemporelle de la tapisserie: un langage visuel capable de transmettre des messages complexes et de favoriser la réflexion sur des questions universelles.
www.mudac.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort
La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.
Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.
Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.
Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.
Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.
Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.
Réflexion pour étendre le dispositif
Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.
Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.
Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".
Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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