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Culture

Par crainte des bombes, Lviv tente de protéger son patrimoine

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La ville de Lviv, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, tente de mettre à l'abri son héritage culturel. De Neptune, sur la place du Marché, seul le trident est encore visible. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

Elles sont le témoignage de la guerre qui s'approche. Dans le centre de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, les innombrables statues sont désormais enveloppées de mousse, de bâches protectrices et de tissus anti-feu pour les protéger d'une éventuelle attaque.

De Neptune, qui trône avec trois autres sculptures inspirées des mythologies grecque et romaine sur la place du Marché, la place centrale de cette ville de 700'000 habitants, seul le trident est encore visible. Amphitrite, Diane et Adonis ont subi un sort similaire.

Partout dans la ville, une armée d'agents s'évertue à protéger, avec des moyens de fortune, le riche héritage culturel qui vaut à Lviv une inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.

A l'origine de ce mouvement se trouve Andriï Saliouk, le directeur de la "Société pour la protection des monuments" qui en temps normal sensibilise les habitants et les autorités à la préservation du patrimoine.

"Quand la 'phase chaude' de la guerre est arrivée, un historien de l'art est venu me dire que s'il y avait un bombardement, Dieu nous en protège, on pouvait perdre les vitraux", confie-t-il à l'AFP dans son bureau, où sont suspendus plusieurs drapeaux ukrainiens et les insignes de nombreux bataillons se battant dans l'est du pays.

L'amoureux du patrimoine réalise qu'il n'y a pas de temps à perdre. "On n'a pas attendu que le gouvernement fasse quelque chose, que quelqu'un rédige une demande de financement. J'ai sorti l'argent, on a réuni une équipe et acheté les matériaux", poursuit-il, précisant avoir été soutenu par des donateurs aisés.

Aux côtés d'Andriï Saliouk figurent des restaurateurs d'art mais aussi des entrepreneurs du BTP, bons connaisseurs des chantiers de construction. Ce sont eux, par exemple, qui ont conseillé les matériaux à utiliser pour protéger les vitraux des multiples églises de la ville.

"Pas tout faire seul"

Andriï Potchekva est un de ces restaurateurs. Bonnet sur la tête, ce quadragénaire supervise l'installation de panneaux sandwich devant protéger les vitraux de la Basilique-cathédrale de l'Assomption, dont la construction remonte à la fin du 14ème siècle.

"Nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas en mesure de les protéger d'un impact direct, mais nous essayons autant que possible de les protéger de tout dommage léger, qu'il s'agisse d'un incendie, d'une onde de choc ou de petits fragments", confie-t-il, regardant du coin de l'oeil la grue montant les panneaux.

Sur un côté de la cathédrale, une imposante sculpture représentant le Saint-Sépulcre est déjà enveloppée de mousse et de draps protecteurs, sous le regard approbateur de Liliya Onichtchenko, responsable de la protection du patrimoine culturel pour la municipalité de Lviv.

"J'ai consacré toute ma vie à la protection du patrimoine culturel et (...) je ne voudrais pas que les résultats de notre travail soient détruits par la guerre", assure la femme de 66 ans.

Dans une l'église arménienne, un autel en bois du 14e siècle récemment restauré a été démantelé et déplacé par protection, "comme pendant la Première guerre mondiale". Selon Liliya Onichtchenko, les musées de la ville ont en outre mis à l'abri leurs expositions.

Après avoir commencé "avec les objets les plus fragiles", Andriï Saliouk souhaite désormais passer à l'étape suivante.

"Les gens nous demandent ce que nous allons faire des oeuvres d'art à l'intérieur des églises. On serait heureux de les aider, de les coordonner, mais on ne peut pas tout faire seuls", confie-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Fréquentation des salles obscures: une hausse de 30% en un an

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Les salles de cinéma se battent bec et ongles pour continuer d'exister. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Les amateurs du 7e art semblent reprendre le chemin des salles obscures. Cette année, leur fréquentation a grimpé de 30% par rapport à 2022, passant de 6 à 7,8 millions d'entrées, selon ProCinéma, l’association des exploitants de salles et des distributeurs.

Il ne manque que 10% pour retrouver les chiffres d’avant la pandémie. "Nous espérons retrouver l'année prochaine les résultats de 2019", déclare René Gerber, secrétaire général de ProCinema dans une communiqué, publié en fin de semaine.

Les blockbusters restent les locomotives. "Avatar: La voie de l’eau" a enregistré plus d’un million d’entrées, "Barbie", 640’000, et "Super Mario Bros. Movie", 560’000. Avec une part de marché de 5,6% (419’058 entrées), le film suisse se maintient à son niveau habituel.

Places assises en légère baisse

Le nombre de salles de cinéma reste à peu près constant depuis 2019, avant le début de la pandémie: ProCinema en dénombre 605 contre 609 il y a quatre ans. Les places assises n'ont que marginalement diminué, passant de 101'739 (2019) à 97'455 (2023).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une partie du Machu Picchu fermée au tourisme

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Le nombre élevé de visiteurs provoque la détérioration de certaines parties de la citadelle inca du Machu Picchu (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/PAULA BAYARTE)

Les visites de certaines parties de la célèbre citadelle inca du Machu Picchu ont été suspendues en raison de l'érosion qui fragilise des structures en pierre. C'est ce qu'a annoncé jeudi le ministère de la Culture du Pérou.

Les visites du temple du Condor et du temple du Soleil, ainsi que de l'"Intihuatana", une structure de pierre sculptée sacrée pour les Incas, sont "momentanément fermées aux visiteurs", a déclaré Maritza Rosa Candia, déléguée du ministère dans la ville de Cusco.

Le nombre élevé de visiteurs provoque la détérioration des structures en pierre dans ces trois secteurs emblématiques de la citadelle, d'où la nécessité de les fermer pour entretien, a-t-elle précisé, car "les dommages sont irréversibles" et "nous devons protéger notre patrimoine".

La citadelle, principale attraction touristique du Pérou visitée quotidiennement par 3800 personnes, a été construite au XVe siècle à 2500 mètres d'altitude sur ordre du souverain inca Pachacutec. Elle est considérée comme une merveille d'architecture et d'ingénierie et a été inscrite en 1981 au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Académie française: Amin Maalouf élu secrétaire perpétuel

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Prix Goncourt 1993 pour "Le Rocher de Tanios", Amin Maalouf siège à l'Académie française depuis 2011 (archives). (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

L'écrivain franco-libanais Amin Maalouf a été élu jeudi secrétaire perpétuel de l'Académie française, a indiqué à l'AFP un membre de la commission administrative de l'institution. Il succède à Hélène Carrère d'Encausse, décédée en août.

Amin Maalouf a été élu par 24 voix contre 8 pour son concurrent et ami Jean-Christophe Rufin, selon cette même source. L'écrivain, prix Goncourt 1993 pour "Le Rocher de Tanios", était considéré comme le favori du scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Collection BCV: création collective exposée au Musée des Beaux-Arts

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L'exposition est à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) ouvre dès vendredi son Espace projet à la collection d'art BCV: la banque y présente "Mirage", sa première commande artistique. L'exposition réunit des créations contemporaines de quatre artistes suisses, à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024 à Lausanne.

Dans un espace au sol recouvert de graviers de verre sont exposés des broderies de paille (Gina Proenza), des structures animalières (Denis Savary), des dessins géométriques (Jean-Luc Manz) ou encore des toiles acryliques (Natacha Donzé). Les oeuvres sont à la fois "singulières" et "collectives", relève un communiqué de presse.

Il s'agissait de "créer un contexte scénographique qui puisse permettre aux artistes de déployer leurs pratiques propres, sous un thème commun", a déclaré jeudi Catherine Othenin-Girard, conservatrice de la collection d'art BCV et commissaire de l'exposition.

L'historienne de l'art a coordonné "Mirage", dont le processus créatif a duré environ une année. Il aboutit aujourd'hui à "une sorte d'interstice jubilatoire, qui favorise la rencontre entre l'art et son public", a-t-elle ajouté.

Faire vivre la collection BCV

La banque développe depuis 1970 une collection d'art contemporain qui compte aujourd'hui quelque 2400 oeuvres. Leurs auteurs sont des artistes proches du canton de Vaud.

Il s'agit d'encourager le développement artistique du canton et de faire vivre la collection. "On n'est pas intéressé par la revente ou la prise de valeur des oeuvres", souligne quant à lui Daniel Herrera, responsable médias ainsi que membre de la Commission d'art de la BCV.

"C'était quand même un petit coup d’adrénaline pour nous, car c’est la première fois qu’on finance le processus créatif", a-t-il aussi expliqué. "On a découvert tout ça seulement hier (mercredi) soir, et en sommes très fiers". L'entrée est libre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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