Culture
Les "copies" culturelles au coeur d'une exposition à l'EPFL
Une exposition sur le campus de l'EPFL s'intéresse au phénomène des "deep fakes" culturels. Elle montre comment des technologies de pointe - réalité virtuelle et augmentée, intelligence artificielle - permettent de reproduire ou de s'inspirer de diverses oeuvres.
Organisée par l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l'Université de Lausanne, l'exposition est intitulée "Deep Fakes: Art and Its Double". A voir jusqu'au 6 février, elle vise à montrer "le potentiel de la production informatique et des nouvelles formes d'art", explique Sarah Kenderdine, curatrice et directrice d'EPFL Pavilions, citée dans un communiqué.
Différentes expériences sont proposées aux visiteurs. Comme une "entrée" virtuelle dans un portrait d'Henry VIII du 16e siècle, via un écran tactile qui présente une ultra-haute résolution. Il est également possible d'explorer, à travers des nuages de points en 3D obtenus par drone, huit sites fondateurs de civilisations ou cultures anciennes, comme la vallée de Bamiyan, Alep, Gizeh, Méroé ou Palmyre.
L'exposition présente aussi "The Next Rembrandt", l'un des plus célèbres "deep fakes" culturels. Cette impression 3D a été générée à partir de données tirées des peintures du maître hollandais. Parmi les 21 installations présentées figure également une promenade interactive en 3D sur le toit de Notre-Dame de Paris.
"Il n'est pas question ici de manipulation ou de désinformation, ni de faux ou de vrai. Mais plutôt de simulacres, de reconstitutions, d'imitations, de mondes-miroirs qui interrogent la matérialité, l'authenticité, la circulation ou la propriété de l'art ainsi que leur héritage et leur culture", souligne l'EPFL.
Culture
Lausanne Méditerranées revient avec une édition consacrée au Liban
La 4e édition de Lausanne Méditerranées met à l’honneur le Liban. Dès samedi et jusqu'au 8 octobre, plus de 40 propositions attendent le public, du théâtre à la danse, en passant par la musique, le cinéma, la littérature et la photo. A l'agenda également, des soirées festives, des conférences, des ateliers et des rencontres.
Après le Maghreb, la Grèce et l’Albanie, Lausanne Méditerranées consacre cette nouvelle édition à un pays qui "fascine depuis toujours par son incroyable diversité", relève la Ville dans un communiqué. Il interroge aussi par sa complexité et les crises traversées depuis la guerre civile (1975-1990) et plus récemment l’explosion du port de Beyrouth.
Lausanne Méditerranées souhaite mettre en lumière la capacité remarquable des Libanais d’affronter les soubresauts de l’époque et la créativité foisonnante qui émane de ce petit territoire. Les associations libanaises présentes à Lausanne sont au coeur de la programmation. L'objectif est le mélange des publics, la promotion d’expressions culturelles multiples et de projets participatifs.
De nombreuses institutions culturelles se sont associées à la manifestation, à l'instar du Théâtre Vidy-Lausanne, des Docks, Pyxis, de la Maison de la culture et de l’innovation numérique ou encore de la Cinémathèque suisse.
Pour cette édition 2023, Lausanne Méditerranées propose en préambule des ateliers et des activités pour partir à la découverte de la culture libanaise dans plusieurs centres socioculturels de la ville ainsi qu’à la bibliothèque jeunesse. Contes, cuisine, danse orientale, films: le programme prévu jusqu'au 7 octobre a déjà débuté mercredi dernier.
www.lausanne.ch/lausannemediterrannées
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le témoignage de Ginette Kolinka, rescapée d'Auschwitz, en BD
Le témoignage de Ginette Kolinka, 98 ans et rescapée du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau paraît mardi en bande dessinée. L'album raconte ce qui était prévu comme son dernier voyage dans le camp, en octobre 2020.
"Adieu Birkenau" est publié par les éditions Albin Michel, avec JDMorvan et Victor Matet pour le scénario, et trois Espagnols pour le dessin, Ricard Efa, Cesc F. Dalmases et Roger Surroca Sole.
L'album raconte ce qui était prévu comme le dernier voyage de Ginette Kolinka dans le camp, en octobre 2020.
Après avoir fui Paris en 1942, elle est arrêtée à Avignon (sud) en mars 1944, à l'âge de 19 ans, transférée vers Marseille, puis le camp de Drancy, en région parisienne, et enfin déportée vers Birkenau en avril.
Dans le camp, Ginette Kolinka a connu l'ex-ministre française et ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil ainsi que la réalisatrice Marceline Loridan-Ivens, toutes trois étant restées proches jusqu'à la mort des deux autres. Elle passera par Bergen-Belsen puis Theresienstadt, avant de pouvoir rentrer à Paris en juin 1945. Ginette a alors perdu 40 kg, pour n'en peser que 26.
"Ne plus réfléchir, c'est peut-être ce qui m'a sauvé la vie", dit-elle dans l'album, à propos de sa captivité dans les camps nazis.
Devoir de transmission
Après le récit, deux historiens spécialistes de la Shoah, Tal Brutmann et Caroline François, éclairent le contexte historique du parcours de Ginette Kolinka, avec des documents, photos et dessins d'époque.
L'album est né de sa rencontre avec Victor Matet, journaliste qui faisait des recherches sur sa propre famille et qui a longuement relayé le témoignage de cette survivante.
Dans des propos rapportés par les éditions Albin Michel, Ginette Kolinka affirme avoir eu des réticences face au projet, parce qu'elle associait la bande dessinée à l'humour.
"Au début, je n'étais pas tellement d'accord (...) C'est une histoire triste. Mais j'ai changé d'avis", explique-t-elle.
Le récit de la visite du camp laisse voir la force de caractère de ce témoin qui, depuis qu'elle a décidé de transmettre son histoire aux jeunes générations il y a une vingtaine d'années, ne refuse aucune sollicitation pour parler aux collégiens ou lycéens.
"Quand je suis avec eux, j'ai leur âge. Moi, je ne me sens pas vieille", affirme-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Chute et opération de la hanche: Sophia Loren en convalescence
L'actrice italienne Sophia Loren, 89 ans, était en convalescence lundi après une opération de la hanche pour une fracture due à une chute la veille à son domicile de Genève.
"Opérée avec succès, elle devra observer une brève période de convalescence puis des séances de rééducation", a indiqué dans un communiqué sur Facebook la chaîne de restaurants dont elle est propriétaire et qui porte son nom. "Heureusement tout s'est passé pour le mieux et la Signora sera bientôt de retour auprès de nous".
Légende de l'âge d'or du cinéma italien, Sophia Loren, qui a fêté le 20 septembre son 89e anniversaire, a tourné dans quelque 90 films, a été couronnée par deux Oscars et un prix d'interprétation à Cannes.
C'est lors d'un concours de beauté à Rome, en septembre 1951, que la jeune actrice va rencontrer le producteur Carlo Ponti, son aîné de 22 ans qui deviendra l'homme de sa vie et son pygmalion au cinéma. Sa carrière prend alors son envol et elle tourne des films à l'ambition internationale, comme "Pain, amour, ainsi soit-il" de Dino Risi ou "La Fille du fleuve" de Mario Soldati, en 1955.
A partir de 1957, la voluptueuse brune aux yeux en amande joue à Hollywood aux côtés des plus grands acteurs de l'époque, d'Anthony Quinn à Clark Gable en passant par Marlon Brando, Cary Grant, Peter Sellers, John Wayne ou Frank Sinatra... "Le sex-appeal, c'est 50% de ce que vous avez, et 50% de ce que les gens pensent que vous avez", aime à dire l'actrice.
Sa dernière apparition au cinéma remonte à 2020 dans "La vie devant soi", une adaptation du roman de Romain Gary réalisée par son fils Edoardo Ponti. Elle a obtenu grâce à ce rôle le prix de la meilleure actrice aux César du cinéma italien en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Hollywood: scénaristes et studios trouvent un accord de principe
Le syndicat des scénaristes d'Hollywood, la WGA, a annoncé dimanche soir avoir conclu un accord de principe avec les studios, qui pourrait mettre fin à la grève. L'industrie du cinéma est paralysée depuis presque cinq mois.
"Nous sommes parvenus à un accord de principe sur un nouvel [accord de base minimal] 2023, c'est-à-dire un accord de principe sur tous les points de l'accord, sous réserve de la formulation finale du contrat", indique une lettre que la WGA a envoyée à ses membres.
"Nous pouvons dire, avec une grande fierté, que cet accord est exceptionnel, avec des gains significatifs et des protections pour les scénaristes dans tous les secteurs d'activité des membres", s'est félicité le syndicat. La lettre ne donne pas de précisions sur l'accord, mais indique que les détails sont en cours d'élaboration et que le dernier mot reviendra aux membres.
"Pour être clair, personne ne doit reprendre le travail tant que la guilde ne l'a pas expressément autorisé. Nous sommes toujours en grève jusqu'à ce moment-là. Mais, à partir d'aujourd'hui, nous suspendons les piquets de grève de la WGA", a ajouté le syndicat.
Participation des patrons
Des milliers de scénaristes de cinéma et de télévision ont déposé leur plume au début du mois de mai pour réclamer une meilleure rémunération, de meilleures récompenses pour la création d'émissions à succès et une protection face à l'intelligence artificielle.
Depuis des mois, ils tiennent des piquets de grève devant des entreprises telles que Netflix et Disney et, rejoints par des acteurs en grève à la mi-juillet, ils ont paralysé l'industrie du divertissement.
Les négociations sont restées au point mort pendant des semaines jusqu'à ce que les dirigeants de Netflix, Disney, d'Universal et de Warner Bros Discovery participent personnellement aux pourparlers ces derniers jours.
Parmi leurs revendications, les scénaristes affirment que leurs salaires n'ont pas suivi l'inflation. Ils veulent aussi pouvoir gagner beaucoup plus lorsqu'un de leurs films ou séries cartonne sur une plateforme de streaming, au lieu de recevoir un paiement forfaitaire, généralement assez faible, quelle que soit la popularité du programme.
La grève des acteurs se poursuivra
Les deux corps de métier souhaitent également des garde-fous contre l'usage de l'intelligence artificielle: les acteurs craignent de voir leur image ou leur voix clonée, tandis que les scénaristes craignent que l'IA ne puisse être utilisée pour des scripts et qu'ils soient moins payés ou que leurs scénarios servent à entraîner des robots.
La grève de la WGA est beaucoup plus longue que celle des scénaristes en 2007-2008, qui avait duré 100 jours et coûté 2,1 milliards de dollars à l'économie californienne. Au début septembre, le Financial Times a fait état d'une étude du Milken Institute évaluant à 5 milliards de dollars le coût du blocage actuel d'Hollywood.
Même si l'accord avec les scénaristes est finalisé, la grève des acteurs se poursuivra. Leur syndicat, le SAG-AFTRA, la guilde des acteurs, qui compte 160'000 membres, n'a pas reparlé au patronat depuis la mi-juillet.
Les deux syndicats partagent de nombreuses revendications similaires. La presse spécialisée estime qu'un accord avec la WGA pourrait contribuer à ouvrir la voie à une résolution de la grève des acteurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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