Culture
Les éditions de l'Olivier à l'honneur au Livre sur les quais à Morges
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Les prestigieuses éditions de l'Olivier à Paris fêtent leurs 30 ans en 2021. Son fondateur et directeur Olivier Cohen était l'éditeur invité du Livre sur les quais à Morges (VD) ce week-end. Retour sur un métier passionnant mêlant "austérité et fantaisie", selon lui.
Reconnaissable à ses belles couvertures et l'olivier noir sur blanc qui orne le coin gauche de ses livres, les éditions de l'Olivier, c'est plus de 300 écrivains et écrivaines, quelque 1000 livres édités en 30 ans, une trentaine de nouveautés publiées chaque année, une équipe de huit salariés, dont certains à temps partiel, un chiffre d'affaires de trois millions d'euros net en moyenne par an.
Dans son prestigieux catalogue, on retrouve entre autres les Français Jean-Paul Dubois, Geneviève Brisac, Agnès Desarthe, Marie Desplechin, Florence Aubenas et Olivier Adam ainsi que les Nords-Américains Raymond Carver, James Salter, Cormac McCarthy, Richard Ford, Alice Munro, Jonathan Franzen, Armistead Maupin et Jay McInerney.
Les deux meilleures ventes de l'Olivier sont "La Route" de Cormac McCarthy (600'000 exemplaires) et du prix Goncourt 2019 "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon" de Jean-Paul Dubois (plus de 600'000 exemplaires, sans compter l'édition de poche).
Par hasard
C'est par hasard qu'Olivier Cohen est devenu éditeur. Diplômé de philosophie à l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud en 1976, il entre dans une petite maison d'édition comme secrétaire, sur proposition d'amis. "Cela ne faisait pas partie de mes projets, mais j'étais un lecteur fanatique, je lisais tout le temps et partout. Je me suis dit que cette pathologie pouvait m'être utile dans ce métier", raconte-t-il dans un entretien accordé à Keystone-ATS.
Petit à petit, il se frotte aux multiples tâches et absorbe toutes les facettes de l'édition dans plusieurs maisons avant d'être engagé comme directeur aux éditions Payot. Licencié après trois ans, il est approché par le PDG d'alors des éditions du Seuil qui lui propose de créer sa propre maison d'édition en 1991.
"J'ai dit oui, à condition que le Seuil n'intervienne jamais dans mon travail éditorial. Cet accord de base a toujours été respecté. En 30 ans, j'ai bénéficié d'une liberté totale", se félicite-t-il. Ce sera donc l'Olivier, son prénom, mais surtout un arbre méditerranéen qui lui est cher.
"Un métier de rencontres"
A 72 ans, Olivier Cohen affirme que son "fanatisme" pour la lecture et la littérature est intact. "Je suis toujours aussi impatient de lire et de découvrir (...), toujours aussi passionné par ce métier de rencontres, avec des oeuvres, avec des écrivains, avec des gens", confie ce parfait bilingue et grand connaisseur de littérature américaine.
Se définissant volontiers comme un éditeur "old school", il admet toutefois qu'il a dû s'adapter en 30 ans de métier, notamment à la "mutation de la communication, y compris dans le milieu du livre". "Je donne plus d'importance, non pas à la promotion, mais à la mise en scène de nos livres et auteurs", aime-t-il nuancer.
La responsabilité de faire connaître un écrivain et ses livres est devenue plus théâtrale, plus spectaculaire, explique-t-il en substance, citant les tournées dans les librairies, les nombreux festivals littéraires, la relation avec les médias, l'importance des réseaux sociaux. "La rentrée littéraire c'est un peu comme le Festival de Cannes et les prix littéraires comme la Palme d'or et le reste du palmarès", illustre-t-il.
"La qualité est rare"
S'agissant des qualités d'un bon éditeur, Olivier Cohen cite un ami du même métier qui avait édicté dix commandements. Parmi ceux-ci: ne publie jamais un livre que tu n'as pas lu, ne publie que des livres intéressants, émouvants ou qui te font rêver, réjouis-toi de ne pas avoir à publier les livres de tes concurrents, ne publie jamais un livre mauvais qui pourrait néanmoins marcher.
"C'est un métier qui mêle austérité et fantaisie", résume-t-il au final. Avec cette touche d'humilité: "On ne sait pas vraiment pourquoi un livre marche ou ne marche pas" auprès du public. Seule certitude, "la qualité est rare".
Olivier Cohen n'a qu'un mot à la bouche pour dire ce qui le séduit et le séduira toujours en premier lieu en ouvrant un manuscrit: le ton. A ne pas confondre avec le style, en lien plus direct avec la langue, le langage, selon lui. "Le ton, c'est indéfinissable. Il y a quelque chose d'auditif. C'est une manière de poser sa voix, mais aussi de voir et sentir les choses, d'avoir un univers à soi".
En farfouillant encore dans sa mémoire, l'éditeur en ressort deux magnifiques souvenirs, parmi tant d'autres: l'arrivée de Geneviève Brisac à l'Olivier avec "Petite" et l'attribution du prix Nobel de littérature à la Canadienne Alice Munro en 2013.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.
Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.
Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.
Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.
"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.
"Industrialisation des fausses infos"
Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".
Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".
Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...
Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.
Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.
Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".
L'attrait de la monétisation
Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.
"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.
Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.
Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.
"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.
"Perte de confiance"
Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.
Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.
L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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