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Culture

Les films de Noël, plaisir coupable des fêtes de fin d'année

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Les films de Noël s'invitent sur les plateformes de streaming. ©KEYSTONE/AP

Les fêtes de fin d'année riment avec films de Noël. Au cinéma, puis à la télévision, ces productions ont toujours fait partie du paysage audiovisuel. Aujourd'hui, ils représentent une véritable tradition.

Les films de Noël envahissent les écrans depuis la fin du mois d’octobre. Avec les plateformes de streaming, on peut même les regarder toute l’année. Que l’on préfère les classiques du cinéma ou les prévisibles téléfilms de l’après-midi, ces films font partie des traditions des fêtes de fin d’année. Et ils ont toujours fait partie de l’histoire du cinéma.

Chicca BergonziResponsable de la Valorisation et de la Programmation à la Cinémathèque suisse

Les habitudes des spectateurs jouent aussi un rôle dans la production de ces films de Noël.

Chicca BergonziResponsable de la Valorisation et de la Programmation à la Cinémathèque suisse

Ça s'est vu l'année dernière à la Cinémathèque suisse avec une programmation spéciale pour les fêtes. "Partager un moment collectif de cinéma autour des films de Noël a très très bien fonctionné", commente Chicca Bergonzi.

Au-delà du film et de son scénario, c'est donc également ce qui l'entoure qui rend la projection spéciale.

Chicca BergonziResponsable de la Valorisation et de la Programmation à la Cinémathèque suisse

Il y a en effet une sorte de relation amour-haine avec ces films. Finalement, on adore les détester, notamment dans le cas des téléfilms. Une situation de rêve, un élément perturbateur, un conflit juste avant Noël et un happy ending au moment d’illuminer le sapin. Le scénario est souvent prévisible. Mais même si l'on sait exactement ce qui va se passer, on les regarde tout de même et ressent toujours les mêmes émotions.

Chicca BergonziResponsable de la Valorisation et de la Programmation à la Cinémathèque suisse

Pour l’instant, les films de Noël ont toujours le vent en poupe. Les grandes maisons de productions américaines comme Hallmark ou Netflix auraient mis sur le marché plus d’une centaine de films pour cette fin d’année, selon Entrertainment Weekly.

Et puis, il a aussi les nouveaux films de Noël. Pas des production récentes, dont le décor est planté dans un village de Noël. Mais des sagas comme Harry Potter ou le Seigneur des Anneaux. Ces films n'ont rien à voir avec les fêtes de fin d'année dans leur contenu, mais ça devient une tradition de faire des marathons pour les visionner en famille ou entre amis à cette période. À nouveau, "Noël, c'est le moment qu'on a pour être ensemble, pour voir des films, rappelle Chicca Bergonzi. Et c'est pour ça que le marathon à la maison est quelque chose qui fonctionne toujours, c'est un rite, comme l'échange de cadeaux, qui fait partie de notre vécu, de notre mémoire et de notre culture."

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Neuf danseuses et danseurs primés au Prix de Lausanne

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Grâce à leur bourse, les trois lauréats âgés de 15 à 16 ans pourront étudier une année dans l’une des écoles partenaires de leur choix. Les six lauréats âgés de 17 à 18 ans auront eux l’opportunité d’effectuer un stage d’une année auprès d'une compagnie partenaire. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Plusieurs milliers de spectateurs ont assisté à la finale du Prix de Lausanne 2025. Parmi les 20 finalistes, neuf lauréats ont reçu une bourse leur permettant d’intégrer l'une des écoles ou compagnies partenaires du concours, ont indiqué les organisateurs samedi soir.

Parmi les 86 candidats initialement sélectionnés pour l’édition 2025, 85 ont pris part à la semaine du concours et 20 ont accédé à la finale, qui a eu lieu au théâtre de Beaulieu.

À l’issue de cette dernière, le jury, présidé cette année par Laurent Hilaire, a désigné les 9 lauréats, originaires du Royaume-Uni, de Chine, du Japon, de Corée du Sud et des Etats-Unis.

Grâce à leur bourse, les trois lauréats âgés de 15 à 16 ans pourront étudier une année dans l’une des écoles partenaires de leur choix. Les six autres âgés de 17 à 18 ans auront eux l’opportunité d’effectuer un stage d’une année auprès de la compagnie partenaire qu’ils auront choisie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Carouge fête l'auteur genevois Frederik Peeters

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L'auteur de bande dessinée genevois Frederik Peeters, ici en 2018 dans une chambre d'hôtel dont les murs sont décorés de ses oeuvres, sera à l'honneur à Carouge jusqu'à la fin mars (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le bédéiste genevois Frederik Peeters est à l'honneur à Carouge (GE) jusqu'au 30 mars. Des créatures et des personnages dessinés par cet auteur à la renommée internationale vont envahir les rues et les façades de la Cité sarde, de jour comme de nuit.

Dès le crépuscule, les monstres de Frederik Peeters seront projetés sur le Théâtre de Carouge, le Cinéma Bio et l'Auberge communale. Le public pourra découvrir le long de la rue Saint-Joseph des totems géants des personnages de "Saint-Elme", un ouvrage en cinq volumes paru récemment.

Un peu plus loin, le boulevard des Promenades accueille une série de 40 dessins de créatures, de monstres et de personnages présents dans les oeuvres de Frederik Peeters. L'auteur genevois a notamment illustré "Pilules bleues", "Château de sable", "Saccage" et "Oleg", un récit autobiographique paru en 2021.

Dédicaces

Plusieurs expositions sont à découvrir pendant ces deux mois de festivités autour de la BD. La galerie Séries Rares présente "Irradiations", une exposition d'oeuvres originales de Frederik Peeters à voir jusqu'au 15 mars. Du 8 au 26 mars, l'exposition "Rêve sauvage", qui rassemble des dessins de l'auteur sur le thème du rêve, est à découvrir à la galerie La Ligne.

Des rencontres dédicaces sont aussi prévues. Le jeudi 13 mars, le Cinéma Bio projettera le film "Le Règne animal". Cette séance gratuite sera suivie d'un échange avec Frederik Peeters, qui a créé les monstres pour ce long métrage réalisé par le Français Thomas Cailley.

Ces événements sont organisés par l'association Carouge fête la BD. Les précédentes éditions étaient consacrées à Zep en 2023 et à Derib en 2024.

carougefetelabd.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ferme des Tilleuls à Renens: BD, art et pop culture en vedette

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Cette oeuvre en noir et blanc puise autant dans les mythologies millénaires, les images d'effroi des temps modernes, comme "Guernica" de Pablo Picasso ou "Maus" d'Art Spiegelman, que dans les scénarios burlesques ou catastrophiques des "graphic novels". (© Ferme des Tilleuls/M.S. Bastian et Isabelle L.)

A la Ferme des Tilleuls à Renens, bande dessinée, histoire de l'art, pop culture et littérature sont à l'offensive. Décloisonnant les frontières de l'art dans un dédale iconographique immersif, "PULPATTACK" réunit trois oeuvres monumentales du couple biennois M.S. Bastian et Isabelle L., qui développe depuis 2004 un langage artistique commun. A découvrir jusqu'au 22 juin.

Poétique et ludique, "Paradis enchanté" surgit tel un panorama de science-fiction chatoyant, expliquent les responsables de l'espace d'exposition et de création de l'Ouest lausannois. Le duo convoque ici les esthétiques fantastiques et drolatiques des illustrations de Roger Dean, de "Max et les Maximonstres" de Maurice Sendak ou encore du "Voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki.

En contrepoint, la deuxième oeuvre exposée, "Bastokalypse", se déploie en frise figurative et horrifiante. Concentré de références iconographiques de l'apocalypse, cette oeuvre en noir et blanc puise autant dans les mythologies millénaires, les images d'effroi des temps modernes, comme "Guernica" de Pablo Picasso ou "Maus" d'Art Spiegelman, que dans les scénarios burlesques ou catastrophiques des "graphic novels", de l’art modeste ou des médias de masse.

Tour du monde

Convoquant les langages de l'illustration, du dessin animé et de l'histoire de l'art, l'installation immersive "Pulpokosmos", marquée par l'omniprésence du personnage Pulp, embarque le visiteur pour un voyage intérieur, une découverte du musée intime des deux artistes. Véritable bande dessinée tridimensionnelle dramatique et sonore, ce labyrinthe poétique envahit tous les recoins de La Ferme des Tilleuls, lit-on dans le dossier de presse.

Né à Berne, M.S. Bastian (1963) a grandi à Bienne où il a suivi une formation de graphisme à l'Ecole d'arts visuels. Après avoir passé un an à New York (1991), puis une année à Paris (1992), il s'installe à Zurich comme artiste indépendant jusqu'en 2002. Son travail est salué par de nombreux prix et bourses, dont la bourse fédérale des arts visuels à deux reprises.

Isabelle L. (1967) est née et a grandi à Bienne où elle a aussi suivi une formation de graphisme à l'Ecole d'arts visuels, avant de travailler dans diverses agences de publicité. Après un séjour d'un an aux Etats-Unis (1994), elle s'installe à Zurich de 1998 à 2002. De retour d'un voyage autour du monde en 2003, M.S. Bastian et Isabelle L. se réinstallent à Bienne pour créer ensemble.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Demi Moore sacrée meilleure actrice aux Critics Choice Awards

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Demi Moore, 62 ans, incarne dans "The Substance" une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

L'actrice Demi Moore a remporté vendredi le prix de la meilleure actrice aux Critics Choice Awards à Los Angeles, confirmant son statut de favorite pour les Oscars. La vedette des années 1990 a été couronnée meilleure actrice pour son rôle dans "The Substance".

Ce film a également remporté le prix du meilleur scénario original aux Critics Choice Awards, la cérémonie des récompenses hollywoodiennes décernées par les critiques de cinéma. Dans cette fable horrifique de la Française Coralie Fargeat, Demi Moore, 62 ans, incarne une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence.

Pour ce rôle, l'actrice avait déjà été récompensée aux Golden Globes en janvier. Elle fait désormais figure de favorite pour les Oscars qui seront décernés le mois prochain.

"Cela a été une course folle", a déclaré la comédienne américaine tout en remerciant les critiques du cinéma de l'avoir récompensée pour son interprétation dans "The Substance" et déplorant que "ce genre de films d'horreur [...] ne soient rarement vus pour la profondeur qu'ils peuvent renfermer".

Polémique Gascon

La victoire de Demi Moore survient en pleine polémique concernant l'actrice transgenre Karla Sofia Gascon, la vedette du film "Emilia Pérez" qui vu ses chances s'effondrer pour les Oscars après que d'anciens messages racistes ont été exhumés sur les réseaux.

Elle y qualifiait notamment l'islam de "foyer d'infection pour l'humanité" et raillait la diversité dans le divertissement ou encore le mouvement antiraciste né après la mort de George Floyd, un Noir américain tué par la police en 2020.

Le réalisateur d'"Emilia Pérez", le Français Jacques Audiard, s'est lui-même distancé de son actrice principale, qualifiant les messages de Karla Sofia Gascon d'"inexcusables" et "pleins de haine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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