Culture
Les scénaristes en grève, faute d'accord sur les rémunérations
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Faute d'accord, des milliers de scénaristes de télévision et de cinéma américains sont en grève mardi. Ce mouvement a été lancé après l'échec des négociations avec les principaux studios et plateformes portant notamment sur une hausse de leur rémunération.
Ce mouvement social va se traduire par l'interruption immédiate des émissions à succès, comme les "late-night shows", et d'importants retards pour les séries télévisées et films dont la sortie est prévue cette année.
Les réponses des studios aux demandes ont été "totalement insuffisantes, compte tenu de la crise existentielle à laquelle les scénaristes sont confrontés", a justifié le puissant syndicat des scénaristes, la Writers Guild of America (WGA).
Soutiens
L'appel à la grève a été relayé sur les réseaux sociaux. "Lâchez vos stylos!", a tweeté Caroline Renard, scénariste de plusieurs séries. Jimmy Fallon et Stephen Colbert, célèbres présentateurs de deux populaires "late-night shows", ont manifesté leur soutien à la mobilisation des scénaristes lundi soir lors du gala du Met de New York.
"Je soutiens mon équipe", a assuré Jimmy Fallon, précisant qu'il "ne pourrai(t) pas réaliser l'émission sans eux" et s'attendait en cas de grève à ce que son émission soit annulée. Selon lui, "les exigences des scénaristes ne sont pas déraisonnables".
"Je suis membre du syndicat et je soutiens les négociations collectives. Ce pays doit beaucoup aux organisations syndicales", a ajouté Stephen Colbert.
Essor du streaming
Le dernier mouvement social d'ampleur à Hollywood remonte à la grève des scénaristes qui avait paralysé l'audiovisuel américain en 2007-2008. Un conflit de 100 jours qui avait coûté deux milliards de dollars au secteur.
Les principaux studios et plateformes, dont Disney et Netflix, représentés par l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP) ont annoncé lundi soir que les pourparlers avec la WGA "s'étaient conclus sans accord".
Les scénaristes réclament une hausse de leur rémunération, des garanties minimales pour bénéficier d'un emploi stable et une plus grande part des bénéfices générés par l'essor du streaming. Leurs employeurs, disent-ils, réalisent des bénéfices et augmentent les salaires de leurs dirigeants
Ils estiment n'avoir jamais été aussi nombreux à travailler au salaire minimum fixé par les syndicats, tandis que les chaînes de télévision embauchent moins de personnes pour écrire des séries de plus en plus courtes.
"Droits résiduels"
De leur côté, les studios affirment devoir réduire leurs coûts en raison des pressions économiques. Si l'AMPTP assure avoir fait une "proposition globale" aux scénaristes avec une augmentation de la rémunération, elle s'oppose à plusieurs demandes des syndicats.
Parmi elles figurent une obligation d'embauche d'un nombre déterminé de scénaristes sur un projet ou encore d'une révision de la rémunération des scénaristes de séries diffusées en streaming, qui restent souvent visibles sur des plateformes pendant des années.
Pendant des décennies, les scénaristes ont perçu des "droits résiduels" pour la réutilisation de leurs oeuvres, par exemple lors des rediffusions télévisées ou des ventes de DVD. Il s'agit soit d'un pourcentage des recettes engrangées par les studios pour le film ou l'émission, soit d'une somme fixe versée à chaque rediffusion d'un épisode.
Avec le streaming, les auteurs reçoivent chaque année un montant fixe, même en cas de succès mondial de leur travail comme pour les séries "Bridgerton" ou "Stranger Things", vues par des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier. La WGA réclame la revalorisation de ces montants aujourd'hui "bien trop faibles au regard de la réutilisation internationale massive" de ces programmes.
Près de 500 millions
Les studios soulignent, eux, que les "droits résiduels" versés aux scénaristes ont atteint un niveau record de 494 millions de dollars en 2021, contre 333 millions dix ans plus tôt, en grande partie grâce à l'explosion des emplois de scénaristes liée à la hausse de la demande en streaming.
Après avoir été dépensiers ces dernières années, lorsque les diffuseurs concurrents ont cherché à augmenter le nombre d'abonnés à tout prix, les patrons soulignent être désormais soumis à une forte pression de la part des investisseurs pour réduire leurs dépenses et réaliser des bénéfices.
Et ils nient prétexter des difficultés économiques pour renforcer leur position dans les négociations avec les scénaristes.
"Pensez-vous que Disney licencierait 7.000 personnes pour le plaisir?", a déclaré une source proche de l'AMPTP. Selon elle, "il n'y a qu'une seule plateforme qui soit rentable à l'heure actuelle, et c'est Netflix". L'industrie du cinéma "est également un secteur très concurrentiel".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève
Le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats monté sur une bague, a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève. Il s'agit d'un prix conforme aux estimations initiales pour une pierre "d'une pureté exceptionnelle", a annoncé la maison Christie's.
Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars.
Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de francs suisses, pour un prix final de 25'592'269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby's à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat.
Montée en pendentif
La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d'art américaine. La pierre était alors montée en pendentif.
Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.
Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Château de Morges s'intéresse à l'espionnage durant la 2e Guerre
La nouvelle exposition temporaire au Château de Morges (VD) s'intéresse au rôle de la Suisse en matière d'espionnage et de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Intitulée "Top secret" et riche de plus de 500 objets, elle lève un voile sur "la guerre de l'ombre" qui s'est jouée en territoire helvétique.
Ouverte dès jeudi et jusqu'au 20 décembre 2026, l'exposition montre que la Suisse, malgré sa neutralité, a servi "de terrain d'action pour les espionnes et espions des Alliés, ainsi que de base arrière pour les réseaux de résistance", indique le Château de Morges.
L'exposition montre ainsi "l'implication décisive de la Suisse dans la guerre secrète qui s'est jouée entre 1939 et 1945." En toile de fond, elle raconte aussi "l'émergence du renseignement moderne et porte un regard sur les prémices de la guerre froide", poursuit le communiqué.
Le Château de Morges promet un parcours immersif et didactique pour découvrir cette facette souvent méconnue de l'histoire suisse. Entre transmissions cryptées, filières d'évasion et opérations clandestines, le public de tout âge pourra découvrir "le quotidien mouvementé de femmes et d'hommes qui ont participé à cette guerre secrète, parfois au péril de leur vie".
L'exposition s'accompagne de la publication de l'ouvrage "Guerre de l'ombre". Parmi les autres événements proposés en marge de l'exposition, un cycle de conférences démarrera en janvier sur "le monde mystérieux et souvent fantasmé" de l'espionnage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le numérique s’impose, la lecture et le sport restent essentiels
Le numérique domine désormais les loisirs des Romands, surtout chez les jeunes, selon une étude de l’Observatoire romand de la culture (ORC). Lecture, sport et sorties culturelles gardent toutefois une place centrale, avec des pratiques qui varient selon l’âge.
Le numérique est devenu la norme pour la majorité de la population. Films et séries en ligne, musique en streaming et réseaux sociaux sont plébiscités, en particulier par les 15–24 ans, indique l'étude, basée sur un sondage mené auprès d'un millier de personnes dans toute la Suisse romande, et récemment publiée par l'ORC. Ces activités se pratiquent majoritairement à domicile, mais environ un quart des personnes les consomment aussi en déplacement.
La lecture de livres, elle, traverse les générations. Si elle reste présente à tous les âges, les plus âgés s’y adonnent davantage: 35% des 65 ans et plus lisent "très souvent", contre seulement 10% des 15–24 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons
Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a enfreint les droits d'auteurs allemands de chansons, a estimé mardi la justice allemande. Celle-ci a donné raison à Gema, la société qui les représente.
Les "modèles linguistiques" utilisés par OpenAI ainsi que "la reproduction des textes des chansons dans les résultats du chatbot" constituent "des atteintes aux droits d'exploitation protégés par le droit d'auteur", a jugé un tribunal de Munich dans un communiqué.
Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi la société d'intelligence artificielle pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer et "Männer" d'Herbert Grönemeyer.
Le tribunal a ordonné à OpenAI de cesser de stocker ces paroles et de les reproduire via ses modèles, de verser des dommages et intérêts, ainsi que de fournir des informations sur l'utilisation des chansons et les revenus générés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / dpa
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