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Culture

L'Hermitage dévoile les trésors de la Fondation des Treilles

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L'oeuvre "Troupeau de moutons" de l'artiste Francois-Xavier Lalanne est l'un des clous de l'exposition "Trésors de la Fondation des Treilles" présentée à La Fondation de l'Hermitage. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fondation de l’Hermitage à Lausanne dévoile pour la première fois en Suisse les trésors de la Fondation des Treilles. Une centaine d'oeuvres de la collection d'Anne Gruner Schlumberger sont à découvrir jusqu'au 22 mai.

A travers peintures, dessins, gravures, sculptures et objets, l'exposition offre une occasion unique d'admirer hors de leur écrin habituel des chefs-d'oeuvre de Max Ernst et Victor Brauner, Georges Braque, Jean Dubuffet, Max Ernst, Alberto Giacometti, Paul Klee, François-Xavier Lalanne, Henri Laurens, Fernand Léger, Pablo Picasso ou encore Takis.

"Il s'agit d'une collection formidable et encore peu connue", a déclaré Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l'Hermitage mercredi lors d'une visite de presse. "Raffinée et d'une grande cohérence", elle a été constituée par Anne Gruner Schlumberger (1905-1993).

Prédilection pour le surréalisme

Née dans une famille d'industriels alsaciens, la mécène réunit dès la fin des années 1940, des ½uvres exceptionnelles, de l'art antique à la création moderne, avec une prédilection pour le surréalisme, a poursuivi Marie-Paul Vial, commissaire de l'exposition et responsable de la collection de la Fondation des Treilles. Elle s'intéresse notamment aux oeuvres appelant à la méditation ou au rêve, décrit-elle.

En 1964, la collectionneuse inaugure la Fondation des Treilles, à Tourtour, dans le sud de la France, conçue selon ses mots comme "un écrin pour la pensée". D'un domaine en ruine, elle crée une résidence pour musiciens, peintres intellectuels et chercheurs de toute discipline.

Ce havre préservé accueillait également l'éclectique collection de sa fondatrice, qui rassemble plus d'un millier d'½uvres. "Aujourd'hui, cette collection magnifique est dans des réserves. Personne ne la voit à part moi", a raconté la commissaire.

Inventaire de voyage

A la fin de sa vie, Anne Gruner Schlumberger avait cependant dressé un inventaire des oeuvres qui pourraient voyager: elles sont aujourd'hui pratiquement toutes présentées à l'Hermitage, s'est-elle réjouie. Parmi elles, deux ensembles exceptionnels de Max Ernst et Victor Brauner.

Ces figures du surréalisme, avec qui Anne Gruner Schlumberger s'était liée d'amitié, sont les artistes les plus richement représentés dans sa collection. La collectionneuse rencontre notamment Marx Ernst à New York après la Deuxième Guerre mondiale et comprend immédiatement son goût pour le rêve, le mystère, la matière, a relaté Mme Vial.

Culture méditerranéenne

L'exposition ménage également de nombreuses surprises: entre autres, un spectaculaire troupeau de quatorze Moutons du sculpteur François-Xavier Lalanne, à savoir des sièges iconiques en forme de bergères que la mécène avait achetés à l'artiste à ses débuts. Ils ont accueilli une trentaine de prix Nobel lorsqu'ils se trouvaient dans la salle de séminaire des Treilles, a raconté la commissaire.

A ne pas manquer, également, une envolée d'oiseaux lithographiés par Georges Braque, tout droit échappés de "L'Ordre des Oiseaux" (1962) du poète Saint-John Perse.

L'accrochage montre enfin l'amour de la collectionneuse pour la culture méditerranéenne, sa prédilection pour les formes simples, originelle. Il fait notamment dialoguer une tête de cheval antique avec des reliefs de bois peints de Hans Arp, et des céramiques "pâtes blanches" de Pablo Picasso avec des sculptures lancées vers le ciel de Takis.

"Choix remarquables"

Pour Marie-Paul Vial, Anne Brunner Schlumberger a fait "un parcours sans faute: visionnaire, elle avait un ½il de connaisseur et a fait des choix remarquables". Et de souligner aussi les nombreuses correspondances entre les oeuvres qui sont mises en valeur dans l'exposition qui ouvre ses portes vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève

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Le "Mellon blue" a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève lors d'une vente aux enchères de la maison Christie's (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats monté sur une bague, a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève. Il s'agit d'un prix conforme aux estimations initiales pour une pierre "d'une pureté exceptionnelle", a annoncé la maison Christie's.

Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars.

Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de francs suisses, pour un prix final de 25'592'269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby's à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat.

Montée en pendentif

La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d'art américaine. La pierre était alors montée en pendentif.

Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.

Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Château de Morges s'intéresse à l'espionnage durant la 2e Guerre

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La nouvelle exposition au Château de Morges "Top secret", sur l'espionnage et la résistance en Suisse et en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, est à voir jusqu'au 20 décembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La nouvelle exposition temporaire au Château de Morges (VD) s'intéresse au rôle de la Suisse en matière d'espionnage et de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Intitulée "Top secret" et riche de plus de 500 objets, elle lève un voile sur "la guerre de l'ombre" qui s'est jouée en territoire helvétique.

Ouverte dès jeudi et jusqu'au 20 décembre 2026, l'exposition montre que la Suisse, malgré sa neutralité, a servi "de terrain d'action pour les espionnes et espions des Alliés, ainsi que de base arrière pour les réseaux de résistance", indique le Château de Morges.

L'exposition montre ainsi "l'implication décisive de la Suisse dans la guerre secrète qui s'est jouée entre 1939 et 1945." En toile de fond, elle raconte aussi "l'émergence du renseignement moderne et porte un regard sur les prémices de la guerre froide", poursuit le communiqué.

Le Château de Morges promet un parcours immersif et didactique pour découvrir cette facette souvent méconnue de l'histoire suisse. Entre transmissions cryptées, filières d'évasion et opérations clandestines, le public de tout âge pourra découvrir "le quotidien mouvementé de femmes et d'hommes qui ont participé à cette guerre secrète, parfois au péril de leur vie".

L'exposition s'accompagne de la publication de l'ouvrage "Guerre de l'ombre". Parmi les autres événements proposés en marge de l'exposition, un cycle de conférences démarrera en janvier sur "le monde mystérieux et souvent fantasmé" de l'espionnage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le numérique s’impose, la lecture et le sport restent essentiels

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Le numérique rythme désormais les loisirs des Romands, en particulier chez les jeunes, selon l'Observatoire romand de la culture (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le numérique domine désormais les loisirs des Romands, surtout chez les jeunes, selon une étude de l’Observatoire romand de la culture (ORC). Lecture, sport et sorties culturelles gardent toutefois une place centrale, avec des pratiques qui varient selon l’âge.

Le numérique est devenu la norme pour la majorité de la population. Films et séries en ligne, musique en streaming et réseaux sociaux sont plébiscités, en particulier par les 15–24 ans, indique l'étude, basée sur un sondage mené auprès d'un millier de personnes dans toute la Suisse romande, et récemment publiée par l'ORC. Ces activités se pratiquent majoritairement à domicile, mais environ un quart des personnes les consomment aussi en déplacement.

La lecture de livres, elle, traverse les générations. Si elle reste présente à tous les âges, les plus âgés s’y adonnent davantage: 35% des 65 ans et plus lisent "très souvent", contre seulement 10% des 15–24 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons

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Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi OpenAI pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/EVA MANHART)

Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a enfreint les droits d'auteurs allemands de chansons, a estimé mardi la justice allemande. Celle-ci a donné raison à Gema, la société qui les représente.

Les "modèles linguistiques" utilisés par OpenAI ainsi que "la reproduction des textes des chansons dans les résultats du chatbot" constituent "des atteintes aux droits d'exploitation protégés par le droit d'auteur", a jugé un tribunal de Munich dans un communiqué.

Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi la société d'intelligence artificielle pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer et "Männer" d'Herbert Grönemeyer.

Le tribunal a ordonné à OpenAI de cesser de stocker ces paroles et de les reproduire via ses modèles, de verser des dommages et intérêts, ainsi que de fournir des informations sur l'utilisation des chansons et les revenus générés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / dpa

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