Culture
Marc Voltenauer emmène ses lecteurs à Bex et en Albanie
L'écrivain Marc Voltenauer est de retour avec une nouvelle enquête de l'inspecteur Auer. Si la sombre intrigue de "Cendres ardentes" se noue du côté de Bex (VD), l'auteur met également le focus sur un petit pays et ses lois ancestrales, l'Albanie.
"Pour mes livres précédents, l'intuition de départ était un lieu, Gryon, l'île de Gotland. Pour ce cinquième ouvrage, je me suis intéressé à la communauté albanaise, sur laquelle courent beaucoup de préjugés liés notamment à la criminalité organisée et à divers trafics", a raconté Marc Voltenauer à Keystone-ATS, à l'occasion de la parution du livre jeudi prochain.
Passionné de voyage, l'écrivain suisse d'origine suédoise s'est rendu sur place et a été fasciné par le pays. La thématique de la criminalité organisée, si elle reste bien présente dans le livre, est passée au second plan. "J'ai eu envie d'évoquer l'histoire de l'Albanie au travers du destin et de la diversité d'une famille immigrée, installée dans le canton de Vaud", explique-t-il.
"Si l'enquête se situe dans le présent, elle replonge dans le passé pour mieux comprendre la réalité d'aujourd'hui", glisse-t-il. Figure notamment en bonne place dans l'intrigue la loi du Kanun. Ce code médiéval, à l'origine d'actes de vengeance par le sang, est encore ancré dans les moeurs.
Crimes et sévices
L'intrigue déroule des chapitres courts, où se croisent deux enquêtes. La première débute au bord du lac Léman, où flotte le cadavre d'une femme atrocement mutilée, dont l'identité n'est pas connue. Ce n'est que le début des abominables découvertes que fera l'inspecteur Andreas Auer, sidéré de découvrir jusqu'à quelles monstruosités les déviances d'un être humain peuvent mener. L'écrivain emmène son lecteur avec force détails jusqu'au bout de l'horreur.
"Dans les livres précédents, il était possible d'éprouver une certaine empathie envers les méchants, il y avait une différence entre paroles et actes. Là, j'ai eu envie d'explorer autre chose: un criminel pour qui il est impossible d'éprouver une quelconque sympathie et qui assouvit des pulsions parmi les plus taboues de la société", confie-t-il.
Disparition suspecte
Hubert, un sourd-muet, au sens de l'observation redoutable, tire l'autre fil rouge du roman. Sans nouvelles de Sokol, son ami albanais, depuis plusieurs semaines, il mène l'enquête avec soeur Laura, religieuse lucide et tenace. Leurs investigations les mèneront jusque dans les montagnes albanaises sur fond de vendetta.
Quant à l'inspecteur Auer qui vit une relation romantique avec son compagnon, une ombre assombrit son existence. Laquelle? La dernière page tournée, le lecteur n'en saura pas plus.
Temple du polar
En attendant d'en dire plus sur le sort de son héros dans son prochain polar déjà en gestation, Marc Voltenauer fourmille de projets. L'auteur préside une association qui vise à transformer la chapelle Nagelin à Bex en "Temple du polar" à l'horizon 2025. Le lieu abritera une bibliothèque, une librairie spécialisée dans le polar, un café, ainsi que divers événements culturels et sociaux.
"Le premier retour du service des monuments historiques est positif. Le projet va être soumis au Conseil communal de Bex pour validation. En cas d'acceptation, les travaux de rénovation pourraient démarrer avant l'été", espère l'écrivain.
Marc Voltenauer s'engage aussi à établir des ponts entre auteurs de polars romands et alémaniques, aujourd'hui plutôt tournés vers la France, respectivement les pays germanophones. Il a participé à la création du Prix du roman policier suisse, attribué tous les deux ans et dont la prochaine édition aura lieu en septembre. "La langue fait aujourd'hui barrage", dit-il, déplorant un manque de volonté au niveau national en matière de traduction.
Nouvelle maison d'édition
L'écrivain vit aussi des changements au niveau de sa maison d'édition. La Genevoise Slatkine & Cie chargée de promouvoir les auteurs suisses sur territoire français vient d'être reprise par le Groupe français Guy Trédaniel. Marc Voltenauer décrit des "premiers contacts positifs" avec son patron.
Cette maison d'édition n'est pas spécialisée dans le polar. Mais elle dispose d'une assise intéressante chez les diffuseurs, relève l'habitant de Gryon, qui est aussi publié en poche chez Pocket.
Ancrage régional
Né en 1973 à Genève, Marc Voltenauer, plus d'un million de lecteurs à son actif, est l'un des rares auteurs romands à vivre de sa plume. Après des études de théologie, il oriente sa carrière vers la banque puis l’industrie pharmaceutique, avant de se lancer dans l'écriture.
Le succès est au rendez-vous dès son premier roman, "Le Dragon du Muveran" (2015), suivi de "Qui a tué Heidi ?" (2017). Se déroulant dans la région de Gryon, les deux ont été traduits en allemand. En 2019, il publie "L'Aigle de sang" dont l’intrigue se situe sur l’île suédoise de Gotland.
Puis ce sera "Les Protégés de Sainte Klinga" en 2020 avec pour décor les mines de sel de Bex. L'auteur publie aussi des livres jeunesse dans la collection "Frissons suisses". L'un d'entre eux, "Péril au Grand St-Bernard", vient tout juste de paraître dans la langue de Goethe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur les traces du passé industriel d'Yverdon-les-Bains
Le Musée d'Yverdon et région est à la recherche de photographies, objets et témoignages en lien avec la crise industrielle des années 1970. Objectif: réaliser une grande exposition temporaire vers la fin 2024, accompagnée de la publication d'un ouvrage.
La blouse de travail d'un ouvrier, le casque d'un soudeur, des tracts ou des photographies d'usines et d'ouvriers: tous les vestiges de cette époque sont les bienvenus, pour autant qu'ils concernent la région. La période visée couvre les années 1960 et suivantes, car les périodes antérieures sont bien documentées.
"Nous avons peu d'images d'amateurs et récentes qui puissent documenter les temps marquants de la vie ouvrière à la fin des années 1960: repas en cantine, sorties d'usine, grèves, fêtes, réunions syndicales. De la même manière, nous n'avons finalement que très peu de témoignages écrits ou oraux des derniers temps industriels", explique Vincent Fontana, directeur du musée sur la plateforme notreHistoire.ch, qui est associée à l'opération.
"On ferme ! Raconte-moi ton usine"
Jusqu’au début des années 1970, Yverdon tourne à l’heure du travail en usine, qui concerne plus de la moitié de la population active. La ville est dès lors frappée de plein fouet par la crise pétrolière de 1973 et la profonde récession qui s'ensuit.
En quelques décennies, les plus grands employeurs industriels de la cité, qui ont contribué à son développement, ferment leurs portes les uns après les autres. La fabrique de cigarettes Vautier est liquidée en 1975. Ancien fleuron, le fabricant de machines à écrire Hermès-Paillard, dont la maison-mère est à St-Croix, ferme en 1989.
Le projet "On ferme ! Raconte-moi ton usine" veut réhabiliter et valoriser les mémoires multiples de cette histoire. La collecte de témoignages, anecdotes et récits sera effectuée sous la forme d’entretiens enregistrés (audio ou vidéo). Un formulaire de contact est disponible sur le site internet du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Karine Yoakim Pasquier remporte le Prix Mousse Boulanger
Le livre "Oublier Gabriel" remporte le premier Prix Mousse Boulanger, décerné par l'Association vaudoise des écrivains. Il s'agit du premier roman de l'autrice montreusienne Karine Yoakim Pasquier.
L'ouvrage, publié aux Editions Torticolis et Frères en mars 2022, a été retenu parmi une sélection de cinq finalistes. "Son intrigue haletante se passe au coeur de la Riviera vaudoise", indique lundi un communiqué.
Née en 1984, Karine Yoakim Pasquier a grandi aux Avants. En 2018, elle s'est expatriée à Hong Kong où elle travaille sur divers projets artistiques, en parallèle à un emploi dans le domaine de l'e-learning. Elle a publié un livre jeunesse, destiné aux 8-12 ans, "A la poursuite du dragon", suivi cette année d'un deuxième opus de la même série, ainsi qu'un album intitulé "Au fil de l'eau, une aventure de Pitt le Lapin".
Le Prix Mousse Boulanger a été créé en 2023 pour rendre hommage à la femme de lettres romande décédée en début de cette année. Le concours honore le livre d’un écrivain vaudois paru durant l’année précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les découpages de Marianne Dubuis s'exposent à Château-d'Oex (VD)
Artiste autodidacte reconnue, Marianne Dubuis est découpeuse d'art depuis plus de 40 ans. Elle expose dès samedi une quarantaine de ses oeuvres au Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du papier découpé. A découvrir jusqu'au 3 septembre.
L'artiste a grandi sur La Côte, non loin du Léman, mais c'est les montagnes qui l'attiraient. Aux ciseaux ou au cutter, depuis l'enfance, elle s'adonne au découpage. Elle a créé son propre style, qui évolue. Elle réside désormais à Château-d'Oex et est officiellement reconnue comme découpeuse d'art depuis 1979.
Marianne Dubuis s'est fait connaître en participant à des expositions en Suisse, mais aussi en France, en Allemagne et au Japon. Plusieurs entreprises de renom ont fait appel à elle pour des contributions, notamment Cailler pour les emballages de ses plaques ou de ses boîtes de chocolats.
Exposition personnelle
A Château-d'Oex, la découpeuse d'art propose une exposition personnelle intitulée "Reliance". "Reliance, c'est ce qui nous relie vous et moi, de ma quête à représenter un monde foisonnant de vie, de joies et de respect, à votre ressenti devant mes histoires de papier", explique l'artiste, citée dans un communiqué du musée.
L'exposition rassemble une quarantaine de ses oeuvres, dont des pièces maîtresses, certaines en couleur, d'autres en noir et blanc. Elles seront exposées au rez-de-chaussée et au sous-sol du nouveau bâtiment. Dans un musée - petit clin d'oeil - où l'artiste a travaillé comme gardienne durant onze ans.
Démonstrations
Marianne Dubuis sera sur place pour des démonstrations le 4 juin, les 8 et 9 juillet, les samedis 5 et 19 août ainsi que le 3 septembre. Des visites guidées en sa compagnie sont possibles sur réservation.
L'exposition permanente, dédiée aux traditions et à l'histoire du Pays-d'Enhaut, est proposée dans l'ancien bâtiment. Le parcours sur quatre étages a été redynamisé suite à l'agrandissement des locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un festival autour de Sylvie Courvoisier à Lausanne et Pully
Des musées de Plateforme 10 au théâtre de l'Octogone, un festival tous publics invite à découvrir l'univers protéiforme de Sylvie Courvoisier. Du 2 au 4 juin, la pianiste a convié à Lausanne et Pully ses amis musiciens de la scène expérimentale contemporaine.
Le rendez-vous inédit se décline en deux volets: un programme en journée, entièrement gratuit, sous forme de balades musicales dans les musées. Sylvie Courvoisier a conçu les parcours où se produiront ses amis musiciens. En soirée, elle donnera avec eux, dans différentes compositions, des concerts payants à l'Octogone de Pully.
Aventure audacieuse
"L'idée m'est venue il y a plus de trois ans", relate la pianiste, compositrice et improvisatrice qui vit depuis 25 ans à New York. Initialement, il s'agissait de faire un "cadeau" à sa ville natale, Lausanne, lieu de ses premières créations musicales.
"Comme tout projet ambitieux et unique, le festival a été complexe et long à monter. J'ai interprété cette difficulté comme un signe du destin, une invitation à poursuivre cette aventure audacieuse", raconte-t-elle à Keystone-ATS.
L'événement lui offre une "opportunité unique" de présenter ses projets musicaux actuels sur trois jours, à tous les publics et en partie gratuitement. Elle rêvait d'investir des lieux insolites, de proposer des solos dans des musées, proches des oeuvres afin de faire découvrir de façon inédite des artistes dans leur propre langage ou dans un répertoire de musique contemporaine, comme George Crumb ou Galina Oustvolskaïa.
Rouge, bleu, orange
Sylvie Courvoisier a orchestré les balades autour d'une palette de couleurs. La balade rouge, qui réunit quatre musiciens, dont le violoncelliste Christophe Croisé, "interroge la multiplicité des traditions qui composent nos musiques actuelles". La balade bleue explore la voix avec la soprano Sophie Negoïta et l'orange met l'expérimentation à l'honneur, entre sonorités acoustiques et électroniques avec les batteurs Julian Sartorius et Nasheet Waits.
Ces parcours durent environ 01h30 et regroupent trois performances musicales d'une vingtaine de minutes. De vendredi à dimanche, ils emmèneront le public dans les trois musées de Plateforme 10. Un piano trônera dans le MCBA, où joueront Guillaume Hersperger, Jansen Ryser et Cory Smythe, avec lequel Sylvie Courvoisier a tourné dans le monde entier. Les balades sont gratuites, mais le public doit s'inscrire.
Le soir, la pianiste, dont l'univers oscille entre jazz, musique contemporaine et improvisation, investira l'Octogone de Pully. Elle proposera ses propres compositions, en duo ou en trio avec d'autres musiciens, ainsi qu'une relecture du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky, avec son complice pianiste Cory Smythe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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