Culture
Morges: Sergueï Lebedev scrute les vérités enfouies du Donbass
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L'écrivain dissident russe Sergueï Lebedev sera présent ce week-end au Livre sur les quais à Morges. Il évoquera son nouveau roman "La Dame blanche", qui dénonce avec force la mainmise de la Russie sur l'Ukraine et le retour du "mal pur".
Né en 1981 à Moscou, Sergueï Lebedev a travaillé comme géologue et a participé à des expéditions dans le nord de la Russie et en Asie centrale. Poète, romancier et essayiste, il a consacré plusieurs ouvrages aux secrets de l'histoire soviétique, à la violence du stalinisme et à ses impacts sur la Russie d'aujourd’hui.
Dans "La Dame blanche", paru le 28 août en français aux Editions Noir sur Blanc, l'auteur transporte le lecteur dans le quotidien du Donbass (Ukraine) au moment de l'invasion russe de 2014. Le récit, qui se déroule sur cinq jours, est à la fois puissant et terrifiant.
Après la mort de Marianna, la "dame blanche" qui protégeait les lieux, une petite ville minière est soudainement frappée par une vague d'événements. L'un d'eux est le crash de l'avion de ligne MH17, abattu par un missile russe.
Signe avant-coureur
Cette catastrophe "était un signe avant-coureur, un présage, qu'un jour cette guerre concernerait le monde entier. Un présage qui n'a pas été entendu ou que personne n'a voulu entendre", a confié Sergueï Lebedev lors d'un échange avec Keystone-ATS.
Cherchant à comprendre les racines de la violence moderne, l'auteur creuse dans son ouvrage les couches de l'histoire du 20e siècle. Et tente d'expliquer "comment la Russie - qui s'est positionnée comme le principal bastion antifasciste mondial pendant plusieurs décennies - s'est transformée en un Etat fasciste. La violence est désormais brune et non plus rouge", constate-t-il.
"On dit souvent que Poutine veut restaurer l'Union soviétique. Je dirais qu'il tente plutôt de restaurer, sous une forme tronquée, l'Empire russe, où la domination des Russes était plus clairement exprimée", poursuit M. Lebedev.
Crimes et mémoires effacés
Le roman aborde également la question de l'Holocauste dans le Donbass, "qui a eu une particularité: les Allemands utilisaient des mines de charbon pour y jeter les corps. Puis, les troupes soviétiques sont arrivées et ont bétonné ces puits sans procéder à une exhumation. Elles ont littéralement couvert les crimes des nazis". Les autorités soviétiques y ont également dissimulé des cadavres.
"C'est comme un 'trou noir', une zone indescriptible, hors de l'imagination", note l'auteur. Pour lui, les régimes totalitaires, qu'ils soient nazi ou soviétique, ne se contentent pas "d'anéantir des gens en masse, ils cherchent aussi à effacer la mémoire des victimes, les privant d'une existence posthume".
"La littérature peut tout de même trouver quelques mots pour l'exprimer. Comme si elle soulevait un instant ce voile", glisse l'écrivain.
Traumatismes refoulés
Ainsi la violence actuelle en Ukraine se superpose aux traumatismes anciens de cette région, les enfouissant encore plus profondément. "Les frappes quotidiennes et délibérées sur des immeubles d'habitation, les tortures systématiques que subissent des milliers de prisonniers de guerre ukrainiens dans le but de les renvoyer chez eux, brisés, pour inspirer la peur: c'est le mal pur, le grand mal du 20e siècle, dont nous pensions qu'il était bien enterré. Et il est revenu".
Au Livre sur les quais, Sergueï Lebedev participera dimanche à la rencontre intitulée "Ukraine-Russie - Les maux de l'histoire". Opposant au régime de Poutine, il vit aujourd'hui en Allemagne. Son oeuvre, traduite en français, inclut également "La Limite de l'oubli" (2014), "L'Année de la comète" (2016) et "Les Hommes d'août" (2019), ainsi que "Le Débutant" (2022).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025
Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.
"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.
Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.
Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).
La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.
Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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