Culture
Objectifs atteints pour l'Abobo en Valais
L'abonnement culturel valaisan sur le modèle du Magic Pass lancé l'an dernier a tenu ses promesses ont annoncé jeudi les partenaires. Pour sa deuxième année, l'Abobo intègre de nouveaux lieux et "une extension cinémas".
Lancé en mai 2022, le nouvel abonnement culturel destiné au plus de 26 ans a séduit 1500 personnes. "Nous avons atteint l'objectif maximal que nous nous étions fixé et nous en sommes satisfaits", a indiqué à Keystone-ATS Jean-Pierre Pralong, directeur de l'Abobo et de Culture Valais.
La "très grande majorité" des abonnements ont été vendus au prix de lancement (365 francs), soit le plus avantageux. Car, comme le Magic Pass pour les remontées mécaniques, le prix de l'Abobo évolue à la hausse après la prévente.
Abonnés d'une région
Les objectifs ont aussi été atteints côté fréquentation, assure Jean-Pierre Pralong. Globalement, la saison "a été bonne" pour les lieux inclus dans l'Abobo et cela ne s'explique pas seulement par une fringale culturelle après le désert du Covid.
"Plusieurs partenaires nous ont indiqué recevoir des spectateurs qui n'étaient jamais venus avant et nous avons plusieurs témoignages d'abonnés allant dans le même sens. L'Abobo doit encourager la découverte, stimuler la curiosité du public, contribuer à remplir les salles, faire de ses détenteurs des abonnés d'une région culturelle et non d'un lieu, des objectifs que nous sommes en train de réaliser", se réjouit le directeur de Culture Valais.
Onze lieux de plus
Pour la deuxième saison qui débute le 1er septembre prochain et durera une année, l'Abobo inclut 46 lieux culturels, soit 11 de plus qu'en 2022: 16 salles de spectacle, 15 lieux d'exposition, 12 salles de concert, 2 ciné-clubs et un lieu de conférences.
"Aucun des lieux de la première saison n'a quitté l'abonnement, ce qui montre leur intérêt", relève Jean-Pierre Pralong. L'Abobo 2023 prévoit aussi de donner un accès à huit salles de cinéma entre Monthey et Brigue, via une "extension cinéma" à 99 francs, censée encourager les spectateurs qui ne fréquentent pas ou peu les salles obscures à en retrouver le chemin.
Enfin, pour promouvoir la mobilité douce, les détenteurs d'Abobo pourront se rendre sur les lieux des spectacles en voyageant gratuitement dans les trains RegionAlps dès 18h00.
Autofinancement espéré
Les lieux culturels réunis dans l'Abobo abandonnent leur propre système d'abonnement et décident quels événements de leur programmation sont accessibles ou non aux détenteurs du nouveau sésame. "Ils jouent le jeu en en proposant un maximum", assure Jean-Pierre Pralong.
La Fondation Pierre Gianadda à Martigny ou encore le Théâtre du Martolet à St-Maurice n'ont pas intégré l'Abobo. Ce n'est pas un souci pour Culture Valais: "Chaque lieu fait ses calculs et son analyse et décide en fonction".
L'encaissement par les lieux culturels se fait via un système de redistribution proportionnelle à la fréquentation et au prix du billet. "Sur 100 francs gagnés, 90 sont versés dans un pot commun redistribué et 10 servent à couvrir les frais de fonctionnement", illustre Jean-Pierre Pralong.
Le projet Abobo a bénéficié d'une subvention du canton de 300'000 francs pour trois ans en tant que projet de transformation pour relancer le secteur culturel après le Covid, et espère s'autofinancer ensuite. Pour les moins de 26 ans, le canton a lancé il y a plusieurs années un AG culturel annuel, valable aussi dans les cantons de Berne, Fribourg, Neuchâtel et le Jura.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des photos en bleu et blanc dans les arbres des Pléiades
Les curieux peuvent découvrir une nouvelle balade didactique sur les hauts de Vevey. L'occasion de découvrir des photos en blanc et bleu d'animaux de la région ainsi que des anecdotes sur ces petites bêtes souvent discrètes.
Une nouvelle balade éphémère à découvrir sur les hauteurs de Vevey. Ou plus précisément une exposition didactique. Installée aux Pléiades dès ce samedi, elle invite le public à mieux connaître la région. Le projet, soutenu par la commune, est l’œuvre d’une guide de montagne de La Tour-de-Peilz, Anouk Dorogi. Elle s’est associée pour le réaliser avec l’artiste valaisanne Fanny Zambaz. Anouk Dorogi nous décrit l’univers de cette photographe.
Anouk Dorogi nous donne un aperçu du type d’anecdotes que les promeneurs pourront découvrir au travers de la dizaine de panneaux didactiques disposés sur le chemin.
Cette exposition, visible jusqu'en février, est aussi et surtout le fruit d’une réflexion autour du tourisme quatre saisons et de l’avenir des stations de ski. Anouk Dorogi nous en dit plus sur la naissance de ce projet.
Le projet Expo Nature a été en partie financé par la ville de Blonay-Saint-Légier, mais également au travers d’un financement participatif sur WeMakeIt. Il reste quelques heures pour y contribuer.
Culture
Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne
C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.
Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."
Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.
Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.
Premiers rôles
Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.
Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.
La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).
Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.
Opéra et cinéma
Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.
Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".
La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le roi de la country, Garth Brooks, accusé de viol
Garth Brooks, chanteur de country considéré comme le roi du genre aux Etats-Unis, est accusé de viol par son ancienne coiffeuse et maquilleuse, selon une plainte déposée jeudi devant un tribunal de Los Angeles. Les faits remontent à 2019.
Cette femme, dont l'anonymat est préservé dans le document, l'accuse de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel de la ville californienne. Traumatisée, elle dit avoir songé à se suicider.
"La plainte déposée aujourd'hui démontre que les prédateurs sexuels existent non seulement dans les entreprises américaines, à Hollywood et dans les industries du rap et du rock'n'roll, mais aussi dans le monde de la musique country", a indiqué son avocat, Douglas Wigdor, célèbre aux Etats-Unis pour son implication dans de nombreuses affaires de violences sexuelles révélées par le mouvement #MeToo.
Selon la plainte, Garth Brooks a déposé une plainte préventive au Mississippi en septembre, où il se dit victime de diffamation et de tentative d'extorsion, en affirmant que cette femme lui a réclamé plusieurs millions de dollars pour éviter des poursuites.
Le chanteur de 62 ans est une légende de la country, qui a explosé dans les années 1990. En 2015, il avait dépassé Elvis Presley dans le classement des chanteurs solo ayant vendu le plus d'albums aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
A près de 90 ans, Nana Mouskouri veut faire ses adieux à la scène
Peu avant ses 90 ans, la Grecque Nana Mouskouri, icône de la chanson populaire dans le monde, a annoncé vouloir faire ses adieux à la scène dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel diffusé jeudi.
"Je vais encore faire quelques représentations, et puis ce sera tout", a-t-elle déclaré dans cette interview publiée sur l'édition en ligne de l'hebdomadaire.
"Je crois que j'en ai assez fait", a-t-elle ajouté.
"Je ne peux pas faire semblant d'être une jeune femme. Je ne veux pas faire souffrir les gens. Je n'ai pas le droit de monter sur scène et de chanter mal, même si le public m'applaudissait pour cela", a-t-elle encore estimé.
En 2008, Nana Mouskouri, qui a enregistré plus de 1500 chansons, avait fait ses adieux lors d'un concert à Athènes, mais dès l'année suivante elle était remontée sur scène, confiant qu'elle s'ennuyait trop loin de son public.
Le 13 octobre, Mouskouri fêtera ses 90 ans. A cette occasion sortira un album de quelques-uns de ses succès réenregistrés par un orchestre. "Quand j'entends ces enregistrements, je ne peux m'empêcher de pleurer", a-t-elle confié à Der Spiegel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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