Rejoignez-nous

Culture

Un carillon dialogue avec une trompette à Jazz sous les étoiles

Publié

,

le

Beat Jaggy au carillon de l'église de St-Luc (VS) et Yannick Barman à la trompette se sont retrouvés samedi pour une répétition quelques jours avant le début de la 10e édition du Festival Jazz sous les étoiles. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Beat Jaggy au carillon de l'église de St-Luc (VS) et Yannick Barman à la trompette seront l'événement du 10e Festival Jazz sous les étoiles, du 8 au 11 septembre. Erika Stucky, Dado Moroni ou encore François Lindemann fouleront aussi la scène anniviarde.

Samedi, les deux musiciens se sont retrouvés pour une répétition en live, dialoguant, l'un dans le clocher de l'église, mains et pieds sonnant le carillon, l'autre sur le balcon d'un chalet surplombant la place du village. Un échange inédit sur une composition signée Beat Jaggy qui laisse place également à l'improvisation.

"L'idée d'un tel duo a germé au détour d'une discussion", raconte à Keystone-ATS Pierre-Alain Jaussi, co-programmateur de Jazz sous les étoiles. Il contacte alors le percussionniste, compositeur et spécialiste du carillon Beat Jaggy, "une pointure qui a joué toutes sortes de compositions jazz mais aussi du Led Zepelin".

Beat Jaggy accepte de relever le défi au côté du trompettiste Yannick Barman "qui fait partie de ces musiciens qui semblent pouvoir tout jouer". Ainsi réunis, les deux Valaisans se produiront le 11 septembre à St-Luc.

Quatre cloches

"Beat Jaggy a enregistré séparément les quatre cloches du carillon de l'église du village, puis il a travaillé chez lui afin de ne pas dévoiler sa composition avant l'heure", détaille Pierre-Alain Jaussi. Yannick Barman a lui aussi travaillé de son côté.

"Comme le veut la tradition du festival, il y a toujours un morceau dédié à une planète, en clin d'oeil à St-Luc, la station des étoiles qui abrite l’Observatoire François-Xavier Bagnoud, le planétarium et le sentier des planètes. Beat Jaggy a choisi Saturne", précise le co-programmateur.

Une trentaine de musiciens

La dixième édition du festival se déroulera sur quatre jours au lieu de trois et accueillera une trentaine de musiciens. Parmi eux, la chanteuse, musicienne, comédienne et cinéaste américano-suisse Erika Stucky qui se produira le 9 septembre.

"Erika jouit d’une immense notoriété sur le plan mondial, mais elle reste très attachée à son Valais d’origine. A St-Luc, elle sera accompagnée du tubiste Ian Gordon-Lennox", précise Pierre-Alain Jaussi.

Le quintette Nu-Bass du pianiste vaudois François Lindemann se produira le lendemain dans une formation composée notamment de deux contrebasses et un oud. Quant au pianiste italien Dado Moroni, il occupera l'une des scènes du festival le dimanche, accompagné d'Alberto Marsico à l'orgue et d'Alessandro Minetto à la batterie dans un hommage tout en groove à Les McCann.

Amoureux de musique

Jazz sous les étoiles a été lancé en 2013 par Christophe et Marie Rhodius "amoureux de musique et de montagne". Au tout début, il n'y avait que trois concerts et des moyens limités, puis le festival s'est déployé tout en conservant "une ambiance intime et conviviale.

"Aujourd'hui, nous accueillons une septantaine de spectateurs en moyenne par concert, sans compter les jam-sessions. Il y a un réservoir hallucinant de musiciens suisses de jazz de qualité", s'enthousiasme Pierre-Alain Jaussi, lui-même passionné de musique et cameraman durant quarante ans pour le Montreux Jazz Festival.

www.jazzsouslesetoiles.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Caméra cachée: une pétition pour protéger le personnel

Publié

le

Face au manque de réaction du Grand Théâtre de Genève après la découverte de caméras cachées dans les vestiaires, le Collectif de la Grève féministe lance une pétition pour demander plus de mesures de protection des victimes et de prévention (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Collectif de la Grève féministe dénonce le manque de réaction du Grand Théâtre de Genève (GTG) après la découverte de caméras cachées dans les vestiaires. Soutenu par plusieurs syndicats, il lance une pétition pour demander plus de mesures de protection des victimes et de prévention.

Mercredi, devant les médias, le Collectif de la Grève Féministe a annoncé demander un soutien pour les femmes lésées et filmées à leur insu. Cette demande comprend une prise en charge "intégrale et sans avance de frais" des démarches juridiques enclenchées, un congé spécifique rémunéré pour effectuer ces démarches et une prolongation du soutien psychologique jusqu'à l'issue des enquêtes.

Le collectif exige aussi des excuses publiques de la part du GTG et une explication sur le silence de la direction lors de la première découverte, en 2014, d'une caméra dans les vestiaires des danseuses. Une information qui a été révélée suite à la nouvelle découverte d'une caméra en mars dernier.

La pétition, qui sera déposée auprès de la Ville de Genève et de la Fondation du GTG fin septembre, demande enfin que les victimes obtiennent des informations sur ce que sont devenues les images recueillies. Plus de dix femmes ont déposé une plainte pénale contre X, mais le collectif n'a pas plus d'informations sur l'avancée de l'enquête.

"Faits minimisés"

Le GTG a commencé à prendre des mesures suite aux révélations de la Tribune de Genève, ce que les syndicats des services publics (SSP), suisse romand du spectacle (SSRS) et interprofessionnel des travailleurs (SIT) saluent. Une rencontre a eu lieu avec les employeurs, menant à un soutien psychologique pour les victimes et des contrôles des locaux.

Selon le collectif, une lettre a également été envoyée aux employés lundi pour les informer d'autres mesures prises par l'institution, comme la pose d'un verrou sur le vestiaire concerné, situé au troisième sous-sol. Mais un mot fait réagir: les faits sont qualifiés "d'incidents". "Ce terme révèle bien la minimisation des faits de la part du GTG", regrette Françoise Nyffeler, du collectif.

"Un climat d'impunité"

Un autre évènement révélateur du "climat d'impunité" qui règne au GTG a eu lieu lors de la Grève des femmes le 14 juin. "Des danseuses sont venues témoigner publiquement, masquées pour se protéger. Deux individus les ont narguées depuis le bâtiment du GTG", explique Antea Tomicic, elle aussi membre du collectif. Ils ont été arrêtés par un manifestant.

Des objectifs de parités chiffrés sont aussi demandés à l'institution, pour favoriser une "modification structurelle en profondeur". Anne Michel, coprésidente de SSP Genève, dénonce un manque de femmes dans un grand nombre de professions au sein du GTG: "Nous sommes dans une institution majoritairement masculine, ce qui favorise un glissement vers un climat sexiste."

Au-delà des mesures immédiates de protection, la pétition demande des mesures de prévention, dont un nouveau vestiaire sécurisé, un système de sécurité dans tous les lieux de travail et une vérification régulière, avec des contrôles non annoncés dans les vestiaires des douches par une entreprise externe. "Nous ne savons pas qui était au courant au sein de l'institution, qui est complice", soulève Françoise Nyffeler.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Quinze minutes de lecture dans le Léman Express pour les élèves

Publié

le

Du 29 septembre au 17 octobre, plus de 2000 élèves genevois vont pratiquer leur quart d'heure de lecture silencieuse habituel à bord du Léman Express. Ce moment sera suivi d'une rencontre avec des artistes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Du 29 septembre au 17 octobre, plus de 2000 élèves genevois vont pratiquer leur quart d'heure de lecture silencieuse habituel à bord du Léman Express. Ce moment sera suivi d'une rencontre avec des artistes - écrivains, poètes, journalistes, mais aussi cinéastes, musiciens et autres personnalités.

Intitulé "Wagons-lit, lectures en silence", cet événement constitue le troisième épisode du festival littéraire Les Livrées. Il vise à valoriser le quart d'heure de lecture pratiqué dans les écoles du canton de Genève par des classes du primaire et du secondaire. A cette occasion, les élèves, les enseignants et l'ensemble du personnel lisent le livre de leur choix.

Mercredi, un voyage-pilote entre les gares Cornavin et de Chêne-Bourg a réuni une quinzaine d'élèves de 10 à 15 ans. Après leur quart d'heure de lecture, le temps du trajet, ils ont échangé avec le journaliste et écrivain Maxime Pégatoquet.

Quatorze autres personnes, dont les éditeurs Francine Bouchet et Alain Berset, l'autrice et illustratrice Cécile Koepfli et l'auteur-compositeur Paul Castellano alias Lupa, rencontreront les classes dès la fin du mois. Ces lectures seront aussi proposées au grand public trois mercredi d'octobre, en partenariat avec le Festival Antigel.

Références littéraires

Par ailleurs, du 29 septembre au 8 novembre, les voyageurs du RER franco-valdo-genevois pourront écouter des podcasts de dix à quinze minutes disponibles via un QR code. Au programme, des auteurs genevois qui parlent de leurs références en matière de littérature romande, comme Julie Gilbert d'Annemarie Schwarzenbach, Matthieu Mégevand de Catherine Safonoff ou encore Fabienne Radi de Charles-Albert Cingria.

Le festival Les Livrées entend réunir les gens autour des livres afin qu'ils partagent leur expérience de lecteur dans un contexte non institutionnel, en lien avec des événements littéraires existants. Le premier épisode correspondait au Printemps de la poésie et le second, à la Journée suisse de la lecture à voix haute. Le quatrième épisode aura lieu en novembre, lors de la 11e édition du Salon des petits éditeurs.

https://les-livrees.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Emmanuel Carrère dans la première sélection du prix Goncourt

Publié

le

Emmanuel Carrère est présenté depuis des semaines comme le favori pour le prix Goncourt (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Académie Goncourt a dévoilé mercredi une première sélection de quinze romans. Parmi eux figure "Kolkhoze", d'Emmanuel Carrère, locomotive de la rentrée littéraire.

Le nom du lauréat du plus illustre des prix littéraires français sera dévoilé le 4 novembre. D'ici là, la sélection sera réduite de 15 à huit le 7 octobre, puis à quatre le 28 octobre.

Dans cette course d'obstacles, Emmanuel Carrère, présenté comme le favori depuis des semaines, fait face à des écrivains accomplis, dont Nathacha Appanah ("La nuit au coeur"), Laurent Mauvignier ("La maison vide") et David Diop ("Où s'adosse le ciel"), remarqués par la critique.

Ecrivains débutants

Fidèle à leur réputation, les dix membres de l'Académie Goncourt ont également sélectionné des écrivains moins expérimentés ou débutant comme Paul Gasnier ("La collision"), Hélène Laurain ("Tambora"), et Ghislaine Dunant ("Un amour infini").

Leurs romans font partie des quelque 500 romans publiés entre août et octobre à l'occasion d'une rentrée qui s'est ouverte dans un climat morose pour la littérature et pourrait souffrir des incertitudes politiques et économiques.

A l'image de "Kolkhoze", de nombreux romans de cette rentrée font le récit de la vie de la mère, du père ou des aïeux de l'auteur.

Dix euros

L'heureux lauréat sacré le 4 novembre au restaurant Drouant à Paris ne recevra qu'un chèque de 10 euros. Mais le Goncourt lui offrira à la fois une certaine notoriété et la promesse de vendre plusieurs centaines de milliers d'exemplaires grâce à l'effet catalyseur du fameux bandeau rouge apposé sur la couverture du livre.

Du côté des maisons d'édition, la première sélection est plutôt bonne pour Gallimard et les autres marques du groupe Madrigall (P.O.L, Minuit et Verticales). Elle est également à savourer pour de petites maisons comme Sabine Wespieser, Verdier et Marchialy, une entreprise récemment créée et spécialisée dans la non-fiction.

En revanche, Grasset, pilier de l'édition française et souvent récompensé, est absent, le roman de Sorj Chalandon ("Le livre de Kells") n'ayant pas été retenu par le jury présidé par le romancier Philippe Besson.

Malgré leur médiatisation, les prix restent ignorés par une grande partie des lecteurs, qui privilégient les auteurs considérés comme plus grand public comme Mélissa Da Costa, Guillaume Musso ou Joël Dicker. "Ce n'est pas très grave" de ne pas avoir le Goncourt, confiait fin août l'autrice belge Amélie Nothomb, dont le dernier roman, "Tant mieux", figure en tête des meilleures ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Mézières: un week-end festif pour le Théâtre du Jorat rénové

Publié

le

Le Théâtre du Jorat a achevé sa rénovation et va vivre un week-end festif samedi et dimanche (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après 19 mois de travaux de rénovation, le Théâtre du Jorat a fait peau neuve. Un week-end festif d'inauguration aura lieu samedi et dimanche à Mézières (VD). Il sera ponctué de visites guidées, d'animations artistiques, de spectacles, d'un bal, d'un brunch et de balades bucoliques.

L'inauguration officielle aura lieu samedi soir en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider et des autorités cantonales et communales. Elle sera suivie d'Optraken du Galaktik Ensemble, un spectacle tout public qui mêle acrobaties et théâtre.

La "Grange Sublime", structure en bois de 1908, est désormais rénovée, modernisée et agrandie, se réjouit le Conseil de fondation. "Le lieu offrira une expérience culturelle encore plus accessible et inclusive", selon Ariane Moret, sa directrice.

Pavillon pour 300 personnes

Dans le jardin, la tente qui accueillait la buvette s'est transformée en pavillon permettant d'accueillir 300 personnes, L'annexe à l'arrière du Théâtre, qui n'était pas d'origine, a été démolie et reconstruite.

La cage de scène a été stabilisée et modernisée pour mieux répondre aux besoins actuels du spectacle vivant. Une boucle magnétique a été introduite pour les personnes malentendantes. Au niveau financier, le budget de onze millions de francs est entièrement couvert.

Après ce week-end festif, la saison 2025 qui avait démarré en juin se poursuivra avec "A Night at Sun Records: Memphis ’56". Ce spectacle fera revivre les débuts du rock’n’roll et du swing (12 septembre).

Suivront "Merci pour le couteau à poisson, les conversations et les délices au jambon" de Brigitte Rosset (18 septembre) et "Les soeurs Hilton" (26 et 27 septembre). Enfin le Théâtre du Jorat accueillera "La réunification des deux Corées" de Joël Pommerat (3 et 4 octobre).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

WHITE FLAG

DIDO

18:55

Les 2 derniers titres

FEEL GOOD

CHARLOTTE CARDIN

18:52

ONLY WHEN I SLEEP

THE CORRS

18:48

Votre Horoscope

Poissons

Ce besoin de vous isoler, ne le voyez pas comme une fuite ! C’est une manière précieuse de vous reconnecter à votre monde intérieur.

Les Sujets à la Une