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Genève

La Ville de Genève penche à gauche

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Les élections municipales genevoises se sont déroulées en pleine pandémie de coronavirus. Le centre de dépouillement d'Unimail était exceptionnellement fermé au public. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Aucun des candidats à l'exécutif de la Ville de Genève n'est parvenu à être élu au premier tour dimanche, lors des élections municipales genevoises. Socialistes et Verts ont toutefois montré leur force. Ils virent en tête avant le deuxième tour, fixé le 5 avril.

Parmi les cinq membres du conseil administratif de la Ville de Genève, le socialiste Sami Kanaan était le seul à se représenter. Il a profité de sa visibilité en recueillant 18'138 suffrages, soit le total le plus élevé des seize candidats qui se sont lancés dans la course, à environ 1500 voix de la majorité absolue.

Derrière lui, sa camarade de parti Christina Kitsos a obtenu 16'798 suffrages. Les deux candidats des Verts suivent. Frédérique Perler a récolté 15'140 voix, Alfonso Gomez 14'304. Les quatre candidats, qui figuraient sur la même liste, ont déclaré souhaiter repartir ensemble pour l'échéance du 5 avril.

Le PLR Simon Brandt, avec 10'932 suffrages, se trouve quelque peu distancé par le quatuor de tête. Il devance la démocrate-chrétienne Marie Barbey (10'407 voix). M.Brandt appelle à un soutien de l'UDC et du MCG au second tour. Une éventualité qui n'est toutefois pas du goût de l'allié PDC.

Désunion

La candidate des Vert'libéraux Susanne Amsler arrive en septième position, avec 9746 suffrages. La gauche de la gauche, partie désunie dans la campagne, pourrait, de son côté, perdre son siège au sein de l'exécutif. Maria Perez, du Parti du Travail, a récolté 9492 voix. Pierre Bayenet, d'Ensemble à gauche, en a recueilli 9328.

Alia Chaker Mangeat (PDC) a obtenu 7546 suffrages. Elle a annoncé son retrait de la course. La droite dure, quant à elle, marque le pas. L'ancien conseiller d'Etat démocrate-chrétien Luc Barthassat, qui défend désormais les couleurs du MCG, a recueilli 7317 suffrages, son collègue de parti Daniel Sormanni 6915.

Les deux candidats UDC suivent. Christo Ivanov a obtenu 6565 voix, alors que Pascal Altenbach en a récolté 5927. Sanja Duvnjak, de la liste Egalité et Equité, a recueilli 2387 suffrages. Enfin, fermant la marche, Pascal Spühler, du Parti populaire genevois, n'a réussi à convaincre que 2150 électeurs.

Exécutif 100% féminin ?

Le second tour doit avoir lieu le 5 avril. La date restera toutefois à confirmer en pleine pandémie de coronavirus. Ailleurs qu'en Ville de Genève, la socialiste Carole-Anne Kast a été élue au premier tour à Onex. Elle devance deux autres femmes. La commune pourrait avoir un exécutif entièrement féminin après le second tour.

A Vernier, le socialiste Martin Staub a également été élu dimanche. Le MCG Thierry Cerrutti se place en quatrième position et n'est pour l'instant pas en ballottage favorable. A Meyrin, autre grande commune du canton, la socialiste Nathalie Leuenberger conserve son poste dès le premier tour.

A Lancy, c'est le Vert Damien Bonfanti qui se trouve également réélu, sans avoir besoin d'un deuxième tour. A Carouge, les deux magistrates sortantes sont réélues. La socialiste Stéphanie Lammar a obtenu 3385 suffrages, alors que la PLR Anne Hiltpold a recueilli 2942 voix. A Thônex, le PDC Bruno Primo Da Silva est élu.

La progression verte

Un vent vert a également soufflé sur l'élection des délibératifs des communes. En Ville de Genève, les écologistes obtiennent 18 sièges, soit un gain de dix sièges. Leurs alliés socialistes restent à 19 sièges. Ensemble à gauche aura sept représentants dans le nouveau délibératif. Avec 44 sièges, la gauche redevient majoritaire.

A droite, le PLR perd un siège et n'en a plus que 14. Le PDC voit sa représentation fondre de trois élus, avec désormais 8 sièges. L'UDC gagne un siège et aura désormais 7 représentants. Le MCG, en revanche, fait la grimace. Le mouvement populiste n'a plus que 7 sièges, soit 4 de moins que lors de la législature qui s'achève.

Les Verts ont gagné des sièges dans une quinzaine de communes. Les Vert'libéraux profitent également de cet élan écologiste. Souvent alliés au PDC, ils confirment les bons résultats qu'ils avaient obtenus lors des élections fédérales de l'automne en entrant dans les délibératifs de plusieurs communes.

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Genève

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a développé un bateau de dépollution polyvalent capable de collecter des déchets flottants. Un premier modèle de cette embarcation innovante est actif à Bali en Indonésie où la pollution plastique est alarmante (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Modula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Modula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

A l'Etat, les employés pourraient payer plus pour leur prévoyance

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La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet tient à son projet de loi, malgré l'opposition affichée par les syndicats de la fonction publique (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gouvernement genevois veut modifier la clé de répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat. Il a déposé un projet de loi pour augmenter la part payée par les employés et diminuer celle assumée par l'Etat.

Actuellement, au sein de la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG), l'employeur assure les deux-tiers de la cotisation, le solde étant à la charge de l'employé, a rappelé mercredi le gouvernement. Avec la nouvelle donne voulue par l'exécutif, la part de l'Etat de Genève passerait à 58%, les 42% restants sont versés par le membre salarié.

Cette modification de la répartition des cotisations, si elle est votée par le Grand Conseil, s'appliquera uniquement aux nouveaux employés de l'Etat et non aux personnes qui y travaillent déjà. Jusqu'en 2027, la mesure devrait permettre au canton de Genève d'économiser environ 14 millions de francs.

Le projet de loi vise à contenir les charges de l'Etat dans une volonté d'éviter de devoir enclencher le frein à l'endettement, a expliqué devant les médias la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, responsable du Département des finances et des ressources humaines.

Selon la magistrate, la répartition 58%-42% est dans la moyenne suisse des institutions publiques de prévoyance. L'impact financier que cette modification aurait sur la CPEG serait minime, voire insignifiant. Pour les nouveaux employés de l'Etat, la conséquence serait une baisse de leur salaire net de 1,8% en moyenne.

Les syndicats ont été consultés à propos de cette nouvelle répartition des cotisations de prévoyance entre l'employeur et l'employé à l'Etat de Genève. Ils l'ont refusée. Le gouvernement a décidé néanmoins d'aller de l'avant et de maintenir le projet de loi, a noté Mme Fontanet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Robert Mardini nommé à la tête des HUG

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Robert Mardini, ancien directeur de la Croix-Rouge, prendra la tête des HUG dès septembre 2024 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Robert Mardini est le nouveau directeur des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Le Conseil d'Etat a ratifié la nomination par le conseil d'administration de l'ancien directeur du CICR à la tête de l'établissement. Il prendra ses fonctions le 1er septembre 2024.

Titulaire d’un master en génie civil et hydraulique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Robert Mardini a notamment à son actif une longue expérience au sein du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont il a été le directeur général jusqu'au 30 mars dernier, écrit le Conseil d'Etat genevois mercredi dans un communiqué.

Robert Mardini succède à Bertrand Levrat qui quittera les HUG au début du mois prochain. Jusqu'à la prise de fonction de M. Mardini, l'intérim sera assuré par le directeur général adjoint des HUG Alain Kolly.

Obstacle levé

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, responsable du département de la santé et des mobilités (DSM), avait exigé, avant d'approuver cette nomination au sommet des HUG, que Robert Mardini se soumette à un "assessment" (évaluation) dans les règles. Le magistrat avait fait part de cette demande à la toute fin du processus de recrutement.

"L'assessment" a solidifié le dossier de Robert Mardini, a relevé devant les médias Pierre Maudet, lors du point de presse hebdomadaire du gouvernement genevois. Il a permis au Conseil d'Etat de valider cette nomination, a-t-il ajouté, sans donner d'autres précisions.

Pour faire son choix, le conseil d'administration des HUG avait fait subir à Robert Mardini un test de personnalité en ligne, sans le soumettre à évaluation plus approfondie, type "assessment".

Le président du conseil d'administration des HUG, Alain-Dominique Mauris, dans un communiqué, s'est réjoui de l'arrivée de Robert Mardini à la direction générale des HUG. Le candidat choisi "a démontré une solide expérience dans la gestion d'institutions de grande envergure ainsi qu'un leadership incontestable".

Le conseil d'administration des HUG est aussi persuadé que le nouveau directeur général de l'établissement "saura créer un environnement inclusif à l'écoute du personnel tout en répondant efficacement aux besoins de santé de la population".

Robert Mardini a dirigé le CICR de mars 2020 à mars 2024. L'organisation humanitaire compte environ 20'000 employés, répartis dans plus de100 pays. Les HUG, de leur côté, emploient près de 13'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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