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Genève

Le loup fait son retour à Genève pour la première fois depuis 150 ans

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Un loup a été repéré dans le canton de Genève début janvier. C'est le premier à être observé officiellement depuis 150 ans. (© Canton de Genève)

Un loup a été identifié dans le canton de Genève en début d'année, le premier après une absence de 150 ans. Son passage a été attesté par des images déclenchées par un piège photo, annonce jeudi le canton.

Dans le cadre de leurs activités de suivi de la faune, les gardes de l'environnement ont découvert des images déclenchées automatiquement par un piège-photo dans la nuit du 7 au 8 janvier dernier dans un espace naturel du sud-est du canton. Sur la séquence, un animal, prudent et craintif, flaire précautionneusement les environs avant de rebrousser chemin, explique le communiqué.

Sa gorge blanche et sa large encolure sont caractéristiques: ce document atteste le passage d'un loup dans le canton de Genève, confirmé par un service officiel. La vidéo peut être observée sur le site facebook de GE-environnement.

Eleveurs informés

A ce stade, aucune autre image n'a été enregistrée. Il est difficile de savoir si le séjour de l'animal s'est prolongé, sachant que cette espèce très mobile peut parcourir de longues distances en une seule nuit.

A titre de précaution, les éleveurs de la région, peu nombreux, ont été informés. Des mesures de sécurisation des animaux de rente vont être mises en œuvre sur le terrain avec l'aide des autorités.

Cette observation ne constitue pas une surprise: elle fait écho au retour progressif du loup sur ses anciens territoires, remarquée à la fois en Suisse et en France voisine, souligne le communiqué.

Pas un danger

Il faut rappeler que, même si cette observation se situe dans un canton caractérisé par une grande agglomération, le loup ne constitue pas un danger pour l'être humain, comme l'attestent toutes les données recueillies en Europe depuis un siècle.

Dans le bassin lémanique, cet animal retrouve progressivement ses territoires. Des familles sont établies aussi bien dans le Jura vaudois, les Alpes et le Chablais savoyard, où une vingtaine de loups seraient présents. C'est peut-être bien cette petite population, notée jusqu'au pied des Voirons, qui pourrait être à l'origine de l'observation genevoise.

Equilibres naturels

Même si elle n'indique pas l'installation du loup à Genève, cette observation témoigne de la valeur de la biodiversité genevoise: grâce à une gestion dynamique, ce patrimoine retrouve progressivement ses équilibres naturels et peut ainsi accueillir le passage d'une espèce associée aux grands espaces sauvages.

Cette nouvelle donnée confirme aussi concrètement la portée de la revitalisation des corridors biologiques. Ces voies permettent le déplacement de la faune, par exemple au moyen d'écoponts.

Cette situation favorable vaut à ce petit territoire d'être parfois visité par le lynx, et d'avoir hébergé l'un des premiers chacals de Suisse. Il a aussi permis le retour durable du chat sylvestre dans la région. Aujourd'hui, le loup s'ajoute à cette liste d'espèces.

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Genève

Un établissement revisite la fête des mères: levée de boucliers

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La direction d'une école primaire à Genève veut changer le concept de la fête des mères au nom de l'inclusion des genres. Cette initiative a suscité un tollé (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la direction de l'école primaire de Lully a annoncé aux parents que le concept de la fête des mères allait changer "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité homme-femme". Réaction immédiate de l'UDC et du MCG, qui fustigent cette initiative.

Le courrier adressé jeudi aux parents des élèves, et largement diffusé sur les réseaux sociaux, précise que la décision a été prise "de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime". Dans un communiqué, l'UDC dénonce "la nouvelle mission woke du Département de l'instruction publique (DIP)".

Le MCG relève pour sa part qu'"il n'est pas acceptable de supprimer ces traditions sympathiques à une époque où notre société a perdu beaucoup de ses repères". Le parti, qui s'inquiète de cette tendance, a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Cette polémique a rapidement pris de l'ampleur vendredi. Sollicité par Keystone-ATS, le DIP précise qu'il "n'approuve d'aucune manière la démarche isolée prise par la direction de l'école de Lully". La conseillère d'Etat Anne Hiltpold estime qu'il s'agit d'une erreur de jugement. Elle a demandé à la direction de l'école de revenir sur sa décision afin de maintenir la confection de bricolages pour la fête des mères et la fête des pères, comme le veut la tradition à l'école primaire.

"La direction générale de l'enseignement obligatoire n'était pas au courant de cette démarche, que nous ne soutenons ni sur la forme ni sur le fond", ajoute le DIP. Le Département estime qu'elle ne contribue aucunement à servir des objectifs pédagogiques ou éducatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux policiers patrouillent à cheval près de la frontière à Troinex

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Une patrouille de la brigade équestre de la police genevoise effectuent une patrouille dans le cadre d'une mission de prévention des cambriolages et de sécurisation aux abords de la frontière, ce jeudi a Troinex pres de Geneve. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La toute nouvelle brigade équestre de la police genevoise a effectué jeudi soir une première mission sur le terrain à Troinex (GE). Cette patrouille s'inscrivait dans le cadre d'une opération de prévention des cambriolages aux abords de la frontière.

Carino et Nirval, deux chevaux de la race des Franches-Montagnes, étaient montés par des policiers cavaliers. Les deux hongres, âgés de cinq ans, ont bénéficié d'un entraînement de près d'une année comprenant notamment une désensibilisation aux différents stimuli, comme des pétards ou des fumigènes.

"Carino a son petit caractère mais il est calme dans sa tête", a expliqué sa cavalière. Quant à Nirval, il montre un certain peps, a-t-elle ajouté. La nouvelle brigade équestre comprend trois chevaux, quatre cavalières et un cavalier ainsi qu'une enquêtrice spécialisée, un coordinateur et un lieutenant, soit huit personnes au total.

Elle pourra réaliser des missions dans le domaine de la prévention et de la dissuasion en milieu rural ou urbain. La brigade équestre patrouillera tous les jours dans différents secteurs du canton.

Une magistrate cavalière

Les patrouilles à cheval se repèrent loin à la ronde et peuvent aussi voir par-dessus les haies, ce qui est important dans le cadre de cette opération de prévention des cambriolages, a relevé le coordinateur de la brigade. En plus de ces missions sur le terrain, la brigade gérera les affaires judiciaires en lien avec la maltraitance animale.

La conseillère d'Etat en charge du Département des institutions et du numérique (DIN), Carole-Anne Kast, était présente à l'occasion de cette première sortie. La magistrate, qui est aussi cavalière, relève que la présence des chevaux change le regard de la population sur le travail de la police. "Ce qui est très positif", selon Mme Kast.

Brigade pérenne

Convaincu par les résultats d'un projet-pilote mené entre 2018 et 2020, le canton avait donné son feu vert pour la création d'une brigade équestre. Genève avait déjà une police montée au 19e siècle. Elle avait été abandonnée au profit de moyens plus modernes. De 1996 à 1998, un groupe équestre avait été brièvement recréé dans le but de patrouiller au centre-ville.

En Suisse, d'autres cantons utilisent aussi les chevaux pour des missions ciblées. Seul Genève est doté d'une brigade pérenne avec ses propres chevaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Piétonnisation de la rue de Carouge: échec du référendum du MCG

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La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ici à l'image, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.

"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".

Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.

La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.

Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Comptes 2023: un excédent de 200 millions pour la Ville de Genève

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La Ville de Genève a annoncé jeudi un excédent de 200 millions à ses comptes 2023 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'excédent de revenus dans les comptes 2023 de la Ville de Genève se monte à près de 200 millions de francs. Ce résultat est dû à des revenus fiscaux extraordinaires, provenant principalement des personnes morales.

Les comptes 2023 bouclent un solde positif de 198,2 millions sur un budget de près de 1,3 milliard. Le déficit de 23 millions initialement prévu dans le budget 2023 a été ainsi plus que largement absorbé, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Les revenus nets provenant de l'impôt sur les personnes physiques de montent à 665,6 millions (+50,2 millions). La part de l'impôt sur les personnes morales, plus fluctuant en raison de la volatilité des marchés, atteint elle 313 millions (+121,3 millions, dont 75,6 millions de correctifs liés aux années antérieures).

La Ville précise que le budget est établi comme à l'accoutumée sur la base des seules données disponibles, à savoir les prévisions fournies par l'administration fiscale cantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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