International
A Vladivostok, Kim Jong Un examine des armes russes
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a rencontré samedi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe. Il a examiné des armes de pointe russes, dont un système de missiles hypersoniques.
M. Kim, qui effectue en Russie son premier déplacement à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19, est arrivé à l'aéroport de Vladivostok, en provenance de Komsomolsk-sur-l'Amour, où il avait visité vendredi des usines aéronautiques, a précisé l'agence de presse d'Etat Tass.
Sur la base aérienne de Kniévitchi, M. Kim a été accueilli par Sergueï Choïgou qui lui a présenté un chasseur MiG-31 et son système de missiles hypersoniques Kinjal, selon la même source.
Le dirigeant nord-coréen a également passé en revue des bombardiers Tu-160, Tu-95MS et Tu-22M3. "Ces appareils constituent la composante aérienne des forces nucléaires stratégiques de la Russie", a souligné le ministère de la Défense dans un communiqué.
Selon des images diffusées par Moscou, M. Kim a écouté attentivement des hauts représentants de l'armée russe.
Plus tard samedi, il s'est rendu aux côtés du gouverneur régional russe au théâtre Mariinskiï de Vladivostok où se jouait "La Belle au bois dormant", selon le ministère russe des Ressources naturelles et de l'Ecologie.
Selon des images diffusées sur la chaîne Telegram du ministère, Kim est arrivé dans une voiture noire, entouré d'un important dispositif de sécurité, avant de s'engouffrer dans la loge d'honneur du théâtre.
Pas d'accord signé, assure Moscou
Mercredi, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé que Kim Jong Un allait assister à Vladivostok à une "démonstration" de la flotte russe du Pacifique.
Dans cette grande ville aux confins de la Russie, située près des frontières chinoise et nord-coréenne, Kim Jong Un est ainsi monté à bord du navire de guerre russe Maréchal Chapochnikov, où il a été accueilli par le commandant de la frégate.
Egalement présent à bord, le commandant en chef de la flotte russe, Nikolaï Ievmenov, a exposé au dirigeant nord-coréen les caractéristiques du navire et des armes anti-sous-marins, "des quadruples tubes lance-torpilles et des lance-roquettes RBU-6000", a indiqué TASS.
A Vladivostok, M. Kim doit également "visiter l'université fédérale d'Extrême-Orient et certaines installations de l'Académie des sciences de Russie, dont les laboratoires travaillent sur la biologie marine", avait détaillé M. Poutine à la télévision russe.
Le président russe et le dirigeant nord-coréen se sont rencontrés mercredi sur le cosmodrome de Vostotchny, à près de 8000 kilomètres à l'est de Moscou.
Arrivé en Russie mardi, M. Kim a invité M. Poutine à se rendre prochainement en Corée du Nord, mais aucun accord, y compris militaire, n'a été signé entre les deux pays, selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
Les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir acheter des armes à Pyongyang pour le conflit en Ukraine. La Corée du Nord est pour sa part suspectée de vouloir acquérir des technologies pour ses programmes nucléaires et de missiles.
Proximité affichée
Au cours de leur rencontre les deux dirigeants s'étaient mutuellement offert un fusil, des présents vus comme symboliques étant donné les craintes occidentales.
Les deux hommes ont affiché leur proximité, Kim Jong Un assurant que le rapprochement avec Moscou était une "priorité absolue" de politique étrangère, tandis que M. Poutine vantait le "renforcement" de leur coopération.
Le chef de l'Etat russe a notamment évoqué des "perspectives" de coopération militaire malgré les sanctions internationales visant Pyongyang à cause de ses programmes nucléaires et de mise au point de missiles.
Washington avait de son côté exprimé sa "préoccupation" quant au possible achat de munitions nord-coréennes, et Séoul avait mis "fermement en garde" contre toute transaction de ce type.
Après s'être tournée vers l'Iran pour qu'il lui livre des centaines de drones explosifs, la Russie pourrait trouver des ressources utiles auprès de Pyongyang, qui dispose d'importants stocks de matériel soviétique et produit en masse des armes conventionnelles.
Les roquettes de calibre 122 mm destinées aux lance-roquettes multiples (MLRS) BM-21 "Grad" de l'époque de l'URSS, qui équipent les forces russes en Ukraine et figurent dans l'arsenal nord-coréen, sont notamment susceptibles d'intéresser la Russie.
En échange, Pyongyang pourrait se voir fournir pétrole et biens alimentaires russes, voire un accès à des technologies spatiales.
Moscou a évoqué une possible aide à la fabrication de satellites, après l'échec de deux récentes tentatives de la Corée du Nord de placer en orbite un satellite militaire espion mais a aussi proposé d'envoyer un cosmonaute nord-coréen dans l'espace, selon les agences de presse russes, ce qui constituerait une première pour ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique
Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".
"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.
"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".
Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".
Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.
Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.
Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.
Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".
Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.
Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)
Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.
"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sinner recrute l'ancien préparateur physique de Djokovic
Jannik Sinner a recruté Marco Panichi qui a longtemps travaillé avec Djokovic. Ceci afin de remplacer son préparateur physique, remercié après la retentissante affaire de dopage dont il a été blanchi.
"Bienvenue dans l'équipe", a écrit lundi le joueur italien sur ses réseaux sociaux en légende d'une photo le montrant aux côtés de son compatriote Panichi et d'un nouveau physiothérapeute, Ulises Badio.
Ils remplacent respectivement Umberto Ferrara et Giacomo Naldi, dont Sinner s'est séparé avant l'US Open qu'il a remporté, pour leur rôle dans les deux contrôles antidopage positifs dont Sinner a fait l'objet en mars.
L'Italien avait expliqué à l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol (anabolisant) retrouvées dans ses urines étaient dues à "une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR), qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".
L'Itia a accepté les explications de Sinner et l'a officiellement blanchi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l'Australien Nick Kyrgios.
Panichi a notamment travaillé avec son compatriote Fabio Fognini, l'Allemande Angelique Kerber et la Chinoise Li Na, avant de faire partie de l'équipe de Novak Djokovic de 2019 à cette année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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