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International

Paralysie de l'Etat américain évitée

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Plus qu'un grand danger pour les Etats-Unis, ces rebondissements illustrent la pagaille qui règne au Congrès américain. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/J. SCOTT APPLEWHITE)

Joe Biden a promulgué samedi la loi de financement de l'Etat américain jusque fin septembre, adoptée quelques heures plus tôt par le Congrès et évitant à la première puissance mondiale un "shutdown", la paralysie de ses services publics.

"Cette loi bipartite que je viens de signer permet au gouvernement de continuer à gouverner, investit dans le peuple américain et renforce notre économie et notre sécurité nationale", a salué dans un communiqué le président des Etats-Unis.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat à majorité démocrate avait laissé passer l'échéance fatidique de minuit censée déclencher cette paralysie, appelée "shutdown". Mais les sénateurs se sont mis d'accord sur l'adoption finale de cette loi de finances de 1200 milliards de dollars.

"Cela n'a pas été facile, mais notre persévérance valait la peine", s'était félicité le chef de file de la majorité démocrate du Sénat, l'élu de New York Chuck Schumer, depuis l'hémicycle, après des heures d'intenses négociations avec les élus républicains.

"C'est bien pour les Américains que nous ayons conclu un accord", a-t-il ajouté, avant l'approbation finale du texte.

Ce petit retard devrait être sans grande conséquence sur les ministères américains qui risquaient de se voir priver de financements, faute d'accord.

Une année de pagaille

Plus qu'un grand danger pour les Etats-Unis, ces rebondissements de dernière minute illustrent la pagaille qui règne au Congrès américain.

Au cours de la dernière année, l'institution a destitué l'un de ses leaders, échoué à envoyer des fonds pour l'Ukraine et évité, seulement de justesse, la banqueroute de la première puissance économique mondiale.

Vendredi matin, le vote du budget de l'Etat fédéral à la Chambre des représentants, qui devait elle aussi approuver ce texte, a d'ailleurs été le théâtre de rebondissements spectaculaires.

Quelques minutes après le vote, l'élue Marjorie Taylor Greene, proche de Donald Trump, a déclaré avoir déposé une motion pour évincer le dirigeant de l'institution, le républicain Mike Johnson, qu'elle a accusé de "trahison".

Une poignée d'élus ultra-conservateurs reprochent au républicain, en poste depuis octobre, d'avoir fait un trop grand nombre de concessions budgétaires aux démocrates.

"Il nous faut un nouveau speaker", a affirmé l'élue, connue pour ses frasques, ses provocations et ses remarques injurieuses, à des journalistes.

Et du déjà vu

Ce coup de théâtre a aussi un air de déjà vu. L'ancien "speaker" de la Chambre, Kevin McCarthy, avait été destitué il y a seulement quelques mois dans un scénario très similaire.

Mike Johnson sera-t-il le deuxième leader républicain à faire les frais de tractations budgétaires?

La tension qui règne autour de l'adoption de ces lois de finances est telle que les Etats-Unis ne sont pas parvenus jusqu'ici à adopter un quelconque budget pour 2024 -- une situation à laquelle aucune autre grande économie mondiale n'est confrontée.

Ils ont à la place fonctionné durant des mois via l'adoption de mini-budgets, expirant au bout de quelques semaines, un casse-tête pour les ministères américains.

Fonds coupés pour l'Unrwa

La loi, finalement adoptée, prolonge le budget américain jusqu'à la fin de l'exercice financier, soit le 30 septembre.

Ce texte de 1012 pages, fruit de tractations très acrimonieuses, contient des mesures qui pourraient avoir de fortes répercussions à l'étranger.

Le texte interdit ainsi tout financement direct des Etats-Unis à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'Unrwa, au coeur d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses quelque 13'000 employés à Gaza d'être impliqués dans l'attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le Hamas.

La loi contient aussi des centaines de millions de dollars pour Taïwan, mais ne débloque aucun financement pour l'Ukraine, l'enveloppe pour Kiev faisant l'objet de négociations séparées.

Cette dernière est bloquée par les républicains de Donald Trump qui veulent la conditionner à l'immigration aux Etats-Unis - un point chaud de la campagne présidentielle - et le président Biden a averti samedi les deux chambres du Congrès: "Le travail n'est pas terminé."

"La Chambre doit adopter des dispositions supplémentaires bipartites sur la sécurité nationale pour faire avancer nos intérêts en la matière. Et le Congrès doit adopter l'accord bipartite sur la sécurité à la frontière (du Mexique), la réforme la plus stricte et la plus juste depuis des décennies", a déclaré le dirigeant démocrate dans un communiqué.

Le texte adopté contient aussi une litanie de dispositions pas forcément liées au budget.

Comme l'interdiction aux ambassades américaines de faire flotter le drapeau arc-en-ciel, étendard de la communauté LGBT+, contrairement à ce que certaines avaient coutume de faire à l'occasion du "mois des fiertés".

Un premier texte adopté le 9 mars avait déjà permis de boucler une autre partie du budget de 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Sinner forfait pour le Masters 1000 de Rome

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Sinner ne jouera pas à Rome (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Les forfaits pour le Masters 1000 de Rome s'accumulent. L'Italien Jannik Sinner a annoncé samedi sur son compte X (ex-Twitter) qu'il renonçait au tournoi prévu du 6 au 19 mai au Foro Italico.

"Ce n'est pas facile d'écrire ce message, mais après avoir parlé de nouveau avec les médecins et spécialistes de mes problèmes à la hanche, je dois annoncer que je ne pourrai malheureusement pas jouer à Rome", a expliqué le vainqueur de l'Open d'Australie 2024.

No 2 mondial, Jannik Sinner (22 ans) souffre d'une blessure à une hanche qui l'a contraint à se retirer du tournoi de Madrid avant son quart de finale. Il ne prend aucun risque à seize jours du début de Roland-Garros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations dans le sud du Brésil: au moins 56 morts

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Vue aérienne d'une zone inondée après les fortes pluies à Porto Alegre. (© KEYSTONE/AP/Carlos Macedo)

Le bilan s'est alourdi samedi au Brésil où des inondations ont dévasté l'Etat du Rio Grande do Sul depuis plusieurs jours, faisant au moins 56 morts et 67 disparus dans cette région du sud du pays. La capitale régionale Porto Alegre est fortement touchée.

Ce nouveau bilan a été communiqué par la défense civile brésilienne samedi. Des routes ont été coupées par les flots et les communications sont perturbées dans cet Etat où il devrait pleuvoir au moins jusqu'à dimanche. Les autorités ont donné l'ordre d'évacuer certains quartiers de la métropole de Porto Alegre.

La tâche des secouristes est redoutable, des villes entières étant pratiquement coupées du monde, rendues inaccessibles par les inondations. Zones d'habitations noyées à perte de vue, routes détruites ou ponts entraînés par le courant, sans compter les ruptures de barrages qui risquent d'aggraver encore la situation: les dégâts humains et matériels sont considérables.

A Porto Alegre, capitale régionale aux quelque 1,5 million d'habitants, le désastre va être "sans précédent", a averti le gouverneur Eduardo Leite. Vendredi, des rues du centre historique de la ville ont à leur tour été envahies par l'eau en raison de la crue exceptionnelle du Guaiba, fleuve emblématique du Sud brésilien.

"Pire désastre"

Selon le gouverneur, l'Etat du Rio Grande do Sul vit le "pire désastre climatique de son histoire". Au moins quatre barrages "sont en situation d'urgence, avec un risque de rupture", ont alerté les autorités locales. A Capela de Santana, au nord de Porto Alegre, Raul Metzel raconte que ses voisins ont dû abandonner leur bétail.

Au milieu de la catastrophe, quelques scènes réconfortent, comme le sauvetage de quatre femmes enceintes dans la localité d'Agudo, emmenées par hélicoptère jusqu'à un hôpital. Plus de 250 localités ont été frappées depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Le dernier comptage des autorités recense quelque 351'000 sinistrés. Au total, 23'600 personnes ont dû quitter leur domicile. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a visité la région jeudi, promettant qu'elle ne manquerait pas de "moyens" humains ou matériels face à cette tragédie.

Le gouvernement fédéral s'est engagé à envoyer des hélicoptères et des bateaux, ainsi que plus de 600 militaires pour renforcer les opérations de secours et la distribution de vivres.

"Crise climatique"

Le Rio Grande do Sul a déjà été touché à plusieurs reprises par des intempéries meurtrières, notamment en septembre, quand 31 personnes avaient péri après le passage d'un cyclone dévastateur. Selon les experts, ces phénomènes climatiques extrêmes ont gagné en fréquence et en intensité avec le réchauffement climatique.

Le Brésil a vécu une période de sécheresse historique l'an dernier dans le nord du pays et le nombre de feux de forêt a atteint un record de janvier à avril, avec plus de 17'000 foyers recensés dans tout le pays, plus de la moitié en Amazonie.

"De la pluie dans le sud, du feu dans le nord (...). Ces deux tragédies portent les empreintes de la crise climatique. Le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour éviter que la situation ne s'aggrave encore plus", a alerté le collectif d'ONG Observatoire du Climat dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un mort et plusieurs blessés par balles en Seine-Saint-Denis

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Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, une commune pauvre de banlieue parisienne (photo prétexte). (© Keystone/EPA/NARONG SANGNAK)

Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, a appris l'AFP du parquet de Bobigny, confirmant une information d'Actu 17.

Les faits se sont produits vendredi vers 23h45, dans le quartier des Beaudottes de cette commune pauvre de banlieue parisienne.

A l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux, quatre personnes blessées se trouvaient à terre, selon les informations d'une source policière.

Malgré l'intervention des secours, une personne a été déclarée décédée sur les lieux quelques minutes après la fusillade. Les trois autres, aux pronostics vitaux engagés, ont été évacuées vers différents hôpitaux de la région parisienne. Dans la nuit, trois autres blessés par balles ont été hospitalisés au centre hospitalier d'Aulnay-sous-Bois, ville voisine de Sevran, a ajouté cette même source.

Selon les premières informations, deux individus seraient arrivés sur un parking à bord d'une voiture Peugeot 5008. Le passager serait sorti du véhicule puis aurait tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite, a indiqué la source policière.

Aucune interpellation n'avait eu lieu samedi en début de matinée.

Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire en bande organisée et tentatives d'homicides volontaires en bande organisée et confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, a indiqué le parquet à l'AFP.

Stéphane Blanchet, le maire de la ville, a précisé que les faits ont eu lieu sur un parking à proximité d'un centre culturel. "On ne va pas se voiler la face: c'est forcément un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hamas en Egypte pour discuter de l'offre de trêve à Gaza

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Une délégation du Hamas est en Egypte pour poursuivre les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza, où l'aide arrive au compte-gouttes. (© KEYSTONE/AP/Hatem Ali)

Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas se trouve samedi en Egypte pour discuter d'une proposition d'accord de trêve dans la bande de Gaza avec Israël, qui menace de lancer une opération terrestre à Rafah malgré les mises en garde internationales.

Sur le terrain, des frappes israéliennes meurtrières ont été menées à travers le territoire palestinien notamment sur cette ville surpeuplée du sud, selon des sources hospitalières et des témoins.

Après quasiment sept mois d'une guerre dévastatrice, l'offre de trêve sur la table comprend une pause de 40 jours de l'offensive israélienne à Gaza et la libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre.

La délégation du mouvement islamiste, menée par Khalil al-Hayya, numéro deux de la branche politique à Gaza, est arrivée en Egypte, a déclaré un responsable du Hamas, ajoutant qu'un premier round de négociations devait débuter en début d'après-midi avec "la présence des délégations du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis", les pays médiateurs.

Plus tôt, le site Axios, avait fait état de la présence au Caire du chef de la CIA, William Burns.

Citant une "source de haut rang", Al-Qahera News, un média égyptien proche des renseignements, a indiqué que les médiateurs égyptiens étaient "parvenus à une formule consensuelle sur la plupart des points de désaccord".

Le responsable du Hamas a affirmé que plusieurs points devaient encore être réglés.

Au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, le mouvement palestinien avait indiqué vendredi aller au Caire "dans un esprit positif" pour poursuivre les discussions sur l'offre de trêve avec Israël et "parvenir à un accord".

"Vaincre notre ennemi"

Les pays médiateurs attendent depuis près d'une semaine la réponse du Hamas à cette nouvelle offre de trêve.

Vendredi, le Hamas s'est dit "déterminé" à obtenir "un arrêt total de l'agression" israélienne, "le retrait" des forces israéliennes de Gaza et "un arrangement sérieux pour l'échange" d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.

Israël refuse de son côté un cessez-le-feu définitif, insistant pour mener une offensive terrestre sur Rafah qui constitue selon lui le dernier grand bastion du mouvement islamiste où s'entassent plus d'un million de Palestiniens, en majorité des déplacés par la guerre.

"Nous ferons ce qui est nécessaire pour gagner et vaincre notre ennemi, y compris à Rafah", a répété cette semaine le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en réaffirmant son intention de lancer cette offensive "avec ou sans accord" de trêve.

Pour Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, les déclarations de M. Netanyahu sur un assaut à Rafah "visent clairement à faire échouer toute possibilité d'accord" de trêve.

"Au-delà de l'acceptable"

Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, ont manifesté à plusieurs reprises leur opposition à cette attaque.

Selon M. Blinken, Israël n'a présenté aucun plan pour protéger les civils de Rafah et de ce fait, les Etats-Unis ne peuvent soutenir une telle opération "car les dommages qu'elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable".

"Une opération militaire à grande échelle à Rafah pourrait conduire à un bain de sang", a prévenu lui aussi vendredi Tedros Adhanom Ghebreyesus le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Rafah, située à la frontière fermée de l'Egypte, est le principal point de passage terrestre de l'aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé par Israël.

Une offensive serait "un coup dur pour les opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza", a averti le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU.

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes dans la bande de Gaza et reste très insuffisante pour répondre aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

La guerre Israël-Hamas a débuté le 7 octobre par une attaque de commandos du mouvement islamiste dans le sud israélien qui a entraîné la mort de plus de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.

Frappes meurtrières

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Et son armée a lancé une offensive de grande envergure à Gaza qui a fait jusqu'à présent 34'654 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Un correspondant de l'AFP a fait état samedi de bombardements et de combats intenses dans la ville de Gaza (nord).

Trois corps et trois personnes blessées ont été retirés des décombres d'une maison bombardée dans un quartier nord, selon la Défense civile de Gaza.

Des frappes israéliennes ont aussi eu lieu dans le centre de la bande de Gaza et à Rafah où l'hôpital Abou Youssef al-Najjar a dit avoir reçu un corps et plusieurs blessés après un bombardement sur une maison.

Selon l'armée israélienne, des avions ont frappé des "cibles terroristes" dans le secteur de Khan Younès (sud) après qu'un engin lancé vers un kibboutz dans le sud d'Israël est tombé près de la "barrière de sécurité".

A la faveur de la guerre, des groupes armés palestiniens, dont l'un se revendiquant du Hamas, ont dérobé en avril 66 millions d'euros dans les coffres de plusieurs agences bancaires de Gaza, selon le quotidien Le Monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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