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Les forces russes progressent dans la ville-clé de Severodonetsk

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L'extension de l'embargo sur le pétrole aux livraisons par oléoduc va être discutée "dès que possible". Au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, a affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. (© KEYSTONE/AP/Olivier Matthys)

Les forces russes contrôlaient mardi la moitié de la ville de Severodonetsk, poursuivant leur progression dans l'est de l'Ukraine, alors que Kiev a remporté une bataille diplomatique avec un accord européen d'embargo progressif sur le pétrole russe.

Après des semaines de pilonnage par les forces russes, "une partie" de Severodonetsk est désormais "contrôlée par les Russes", a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, dans le Donbass (est), en assurant que des combattants ukrainiens continuaient à combattre dans la ville.

"La ligne de front divise la ville en deux", a confirmé à la télévision ukrainienne Oleksandre Striouk, maire de Severodonetsk. "Mais la ville se défend encore, elle est encore ukrainienne et nos soldats la défendent", a-t-il ajouté.

Les forces russes ont pour objectif affiché de contrôler l'intégralité du grand bassin minier du Donbass, dont des forces séparatistes prorusses appuyées par Moscou ont pris le contrôle partiel en 2014.

12'000 civils piégés

La ville de Severodonetsk, avec celle voisine de Lyssytchansk, situées à quelque 80 km de la capitale administrative régionale ukrainienne de Kramatorsk, est une agglomération-clé pour y parvenir. C'est dans cette zone qu'a été tué lundi un journaliste français de la chaîne BFMTV, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui accompagnait un véhicule humanitaire qui évacuait des civils.

Il pourrait rester quelque 12'000 civils pris au piège des combats et des bombardements dans cette ville qui comptait 100'000 habitants avant la guerre, a indiqué mardi le Norwegian Refugee Council (NRC), une ONG dont l'essentiel du personnel en Ukraine y était basé jusqu'à l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.

Alors qu'elle avait distribué jusqu'à la semaine dernière de la nourriture et des biens de première nécessité aux habitants de Severodonetsk et de la région alentour, "l'intensification des combats rend maintenant les distributions impossibles", a indiqué son secrétaire général Jan Egeland dans un communiqué, appelant les belligérants à permettre l'accès des organisations humanitaires et l'évacuation des civils.

Débloquer les ports ukrainiens

Mais un cessez-le-feu même ponctuel paraissait improbable, en l'absence de tout pourparler de paix. L'une des prochaines priorités des Occidentaux semble être le déblocage des ports ukrainiens de la mer Noire. Un blocus russe paralyse l'exportation de dizaines de tonnes de céréales ukrainiennes, faisant craindre le risque d'une crise alimentaire mondiale.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra le 8 juin en Turquie pour discuter de la mise en place de "corridors sécurisés" pour le transport des céréales ukrainiennes, a annoncé mardi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

Lundi, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré au téléphone au président turc Recep Tayyip Erdogan que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont "l'exportation des céréales provenant des ports ukrainiens", selon un communiqué du Kremlin.

L'Union européenne (UE) cherche elle aussi une solution pour les céréales ukrainiennes. Le président français Emmanuel Macron, qui assume la présidence tournante de l'UE, a indiqué mardi avoir proposé samedi à Vladimir Poutine l'adoption d'une résolution de l'ONU qui "donnerait un cadre très clair" à la levée du blocus du port d'Odessa, premier port ukrainien.

Embargo pétrolier, mais pas gazier

En attendant une percée sur ce dossier, l'UE a décroché dans la nuit de lundi à mardi un accord de ses 27 Etats membres sur un embargo sur le pétrole russe, longtemps bloqué par la Hongrie.

L'accord, trouvé lors d'un sommet européen à Bruxelles, prévoit que l'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.

"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", s'est félicité dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel. L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, selon les dirigeants européens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les Européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part essentielle.

Pause "dans les sanctions"

L'embargo pétrolier s'inscrit dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou, qui comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays.

Sberbank a cependant assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité. "Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...). L'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.

Les Ukrainiens réclament cependant aussi un embargo sur le gaz russe, qui s'annonce beaucoup plus difficile à obtenir. Plusieurs dirigeants européens ont plaidé mardi à Bruxelles pour une "pause" dans les sanctions, et certains ont même carrément exclu l'adoption d'une telle mesure.

Robinet déjà coupé

"Le gaz, c'est beaucoup plus compliqué", a estimé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Arrêtons-nous là pour le moment et voyons quel est l'impact" de ce sixième paquet, a-t-il plaidé.

"Le gaz devrait faire partie du septième paquet (de sanctions), mais je suis également réaliste, je ne pense pas qu'il y sera", a estimé la Première ministre estonienne Kaja Kallas.

La Russie a cependant déjà coupé le robinet du gaz à certains pays européens qui refusaient de la payer en roubles: le géant gazier russe Gazprom a annoncé suspendre à partir de ce mardi ses livraisons au fournisseur néerlandais GasTerra, appartenant en partie à l'Etat néerlandais, tandis que le groupe énergétique danois Orsted a indiqué que ses livraisons seraient coupées ce mercredi.

Soldats russes condamnés

Sur le front judiciaire, la justice ukrainienne continue à avancer tambour battant dans le jugement des "crimes de guerre" commis selon elle par les troupes russes.

Après la condamnation à la perpétuité le 23 mai d'un soldat russe pour le meurtre d'un civil, un tribunal ukrainien a condamné mardi à 11 ans et demi de prison deux soldats russes accusés d'avoir bombardé au lance-missile multiple deux villages de la région de Kharkiv, au premier jour de l'invasion russe.

Alexandre Bobykine et Alexandre Ivanov ont été reconnus coupables de "violation des lois et coutumes de la guerre", a annoncé le parquet général d'Ukraine sur Telegram.

Lundi, la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova avait annoncé l'ouverture d'une première affaire concernant un viol commis par des militaires russes.

Au total, l'Ukraine a identifié 15'000 cas de crimes de guerre présumés à travers le pays depuis le début de la guerre, a indiqué Mme Venediktova lors d'une visite à La Haye (Pays-Bas).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le conclave qui élira le futur pape débutera le 7 mai (agence Ansa)

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Les cardinaux se rassembleront dans la chapelle Sixtine pour désigner le prochain pape (archives). (© KEYSTONE/EPA/MUSEI VATICANI/ANSA/CLAUDIO PERI)

Le conclave qui élira le prochain pape débutera le mercredi 7 mai, rapporte l'agence italienne Ansa, citant des sources internes aux congrégations générales. La date doit être officiellement annoncée prochainement.

La chapelle Sixtine est fermée au public depuis lundi en vue du conclave, ont de leur côté indiqué les Musées du Vatican. Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux électeurs (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la célèbre chapelle pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans

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International

Gauff trop forte pour Bencic: 6-4 6-2 en 8e à Madrid

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Belinda Bencic a été sortie en 8e de finale à Madrid (© KEYSTONE/EPA/SERGIO PEREZ)

Belinda Bencic (WTA 42) ne verra pas les quarts de finale à Madrid. La championne olympique s'est inclinée en deux sets devant Coco Gauff (WTA 4) en 8e de finale lundi sur la terre battue madrilène.

Bencic a été battue 6-4 6-2 par l'Américaine, finaliste en 2022 sur la terre battue de Roland-Garros et lauréate de l'US Open 2023. Elle n'a jamais trouvé la solution à la relance, ne remportant que 11 points au total sur le service de Coco Gauff.

La St-Galloise a tout de même signé un break, convertissant son unique opportunité de la journée sur la mise en jeu adverse pour recoller à 3-4 dans la manche initiale. Mais elle a concédé une deuxième fois son service dans l'ultime jeu de ce premier set.

Coco Gauff, qui restait sur une défaite face à Belinda Bencic en 8e de finale à Indian Wells en mars, a dominé plus nettement la seconde manche. Trop vulnérable derrière ses deuxièmes balles - 4 points gagnés au total quand sa première ne passait pas ! -, Belinda Bencic a lâché deux fois son engagement dans cette manche pour s'incliner après 1h24' de jeu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Américain Alexander Payne président du jury de la Mostra

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Le réalisateur américain Alexander Payne présidera le jury du 82e festival de cinéma de Venise (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/MATT LICARI)

Le réalisateur américain Alexander Payne présidera le jury du 82e festival de cinéma de Venise qui se déroulera du 27 août au 6 septembre dans la Cité des Doges, a annoncé lundi la Mostra.

"C'est un grand honneur et une joie de faire partie du jury de Venise", qui sera chargé de décerner le prestigieux Lion d'or du meilleur film - attribué l'an dernier à l'Espagnol Pedro Almodovar, a réagi dans un communiqué le réalisateur d'origine grecque.

"Même si j'avoue ma gêne de réalisateur à devoir comparer des films entre eux, je m'incline devant l'histoire presque centenaire de la Mostra de Venise, qui célèbre haut et fort le cinéma en tant qu'art. Je ne saurais être plus enthousiaste", a ajouté Alexander Payne.

Le réalisateur de 64 ans, également scénariste et producteur, a cosigné le scénario de "Jurassic Park 3" en 2001 et connu son plus grand succès en 2003 avec "Monsieur Schmidt".

Cette comédie douce-amère, dont il est le réalisateur et coscénariste, avec Jack Nicholson dans le rôle principal, a valu à ce dernier le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique et à Alexander Payne celui du meilleur scénario (avec Jim Taylor).

"Alexander Payne appartient à ce petit cercle de cinéastes-cinéphiles dont la passion pour le cinéma se nourrit de leur connaissance des films du passé et de leur curiosité pour le cinéma contemporain, sans frontières ni barrières d'aucune sorte. Ces qualités, ainsi que son expérience de cinéaste, réalisateur et scénariste, font de lui le candidat idéal pour présider les travaux du jury de Venise", a commenté Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Italie: Mediobanca lance une OPE sur Banca Generali

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Elle-même dans le viseur de Banca Monte Paschi di Siena, Mediobanca cible Banca Generali, la banque de l'assureur italien Generali (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN)

La banque d'affaires italienne Mediobanca, déjà visée par une offre publique d'échange (OPE) de Banca Monte Paschi di Siena, a à son tour annoncé lundi une OPE sur Banca Generali, branche bancaire du groupe Generali, évaluant la transaction à 6,3 milliards d'euros.

Mediobanca propose de payer 100% de ce montant à Banca Generali avec les titres qu'il détient dans l'assureur Generali et dont il est le premier actionnaire, avec 13,1% du capital.

Cette OPE est soumise à plusieurs conditions, entre autres l'obtention d'un minimum de 50% plus une action de Banca Generali ainsi que les autorisations règlementaires, précise un communiqué.

Mediobanca offre 1,70 action de Generali pour chaque action de Banca Generali, ce qui représente une prime de 11,4% par rapport par rapport au cours de clôture du titre de la banque vendredi soir.

"Banca Generali représente une opportunité unique pour Mediobanca", assure cette dernière dans le communiqué, revendiquant "une grande complémentarité" entre les deux institutions.

Cette complémentarité "d'échelle et industrielle" existerait aussi bien sur le plan professionnel que dans la gestion et la gouvernance.

"L'union entre Banca Generali et Mediobanca (...) permettra la création d'un groupe diversifié (...) avec des perspectives de croissance nettement supérieures au marché", a estimé le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel, cité par le communiqué.

"Leader national"

L'opération comporte des synergies de 300 millions d'euros, dont 150 millions de réduction des coûts de fonctionnement et 150 d'augmentation des recettes.

Elle permettrait "la création d'un leader national dans la gestion de l'épargne" et la possibilité pour les clients "d'accéder à une gamme élargie et excellente de produits".

La Banca Monte Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde dont le premier actionnaire est l'Etat italien, a surpris en lançant en janvier une OPE sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards.

La banque d'affaires avait rejeté cette OPE, déclarant que "l'offre n'a pas fait l'objet d'un accord et doit être considérée comme hostile et contraire aux intérêts de Mediobanca".

Cette opération, soutenue par le gouvernement de Giorgia Meloni, a pour but de "créer un nouveau champion national", numéro trois du secteur bancaire italien, derrière Intesa Sanpaolo et UniCredit, avait fait valoir Monte dei Paschi.

Peu après 07H30 GMT, Banca Generali gagnait 7,63% à 52,50 euros, MPS 3,15% à 7,427 euros, Mediobanca 0,65% à 17,705 euros tandis que Generali perdait 1,97% à 31,33 euros dans un marché en hausse de 0,80%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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