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Économie

Accord salarial à Lufthansa, grève évitée à Pâques

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La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi être parvenue à un accord avec son personnel au sol, écartant ainsi des menaces de grève durant la pause pascale. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

La compagnie aérienne allemande Lufthansa et un syndicat représentant le personnel au sol ont annoncé mercredi être parvenus à un accord sur les salaires après un long conflit. La menace de grève pendant les vacances de Pâques est ainsi écartée.

L'accord entre le transporteur et le puissant syndicat des services Verdi est intervenu après que le personnel au sol a organisé des débrayages au cours des derniers mois, causant de nombreuses perturbations du trafic aérien.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Hausse salariale "substantielle"

Les détails de l'accord n'ont pas été immédiatement rendus publics, mais le directeur du personnel de Lufthansa, Michael Niggemann, a déclaré qu'il s'agissait d'un "bon compromis avec des augmentations de salaire substantielles sur la durée de l'accord".

Verdi réclamait des augmentations de salaire de 12,5% pour les quelque 25'000 employés au sol de Lufthansa qu'il représente.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction. Le magazine Der Spiegel a rapporté que le groupe aérien et le syndicat UFO, qui le représente, devraient entamer une procédure d'arbitrage après les vacances de Pâques.

Le groupe aérien avait dit début mars redouter que le bras de fer engagé avec les syndicats sur les salaires ait des répercussions "dommageables", après une année 2023 où ses bénéfices se sont envolés.

Accord aussi dans le secteur ferroviaire

Le groupe - qui compte parmi ses compagnies aériennes Lufthansa, Swiss, Eurowings, Austrian et Brussels Airlines - a dû être renfloué par le gouvernement allemand pendant la pandémie de Covid-19. Mais elle a fortement rebondi depuis grâce au retour des voyageurs, ce qui a incité les syndicats à réclamer une meilleure redistribution des profits.

Une vague de grèves, en 2022, avait déjà obligé la direction à augmenter fortement les salaires.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: fort recul de la production en août, la récession menace

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La ministre allemande de l'Economie, Katharina Reiche, présente mercredi les prévisions d'automne du gouvernement fédéral pour l'année en cours et 2026. (archive) (© KEYSTONE/DPA/KATHARINA KAUSCHE)

La production industrielle allemande a fortement reculé en août, bien plus qu'attendu, ravivant les craintes d'une contraction de la première économie européenne durant le trimestre d'été dans le sillage des droits de douane américains.

De juillet à août, la production industrielle a chuté de 4,3%, contre un recul d'1% anticipé par les analystes sondés par Factset, et après un rebond d'1,3% en juillet, selon des données publiées mercredi par l'office statistique Destatis, qui confirment le parcours erratique de l'indicateur.

Ces données "viennent accroître le risque d'un nouveau trimestre de contraction pour l'économie allemande", selon l'économiste Carsten Brzeski, de la banque ING, après que le PIB allemand a chuté de 0,3% au deuxième trimestre.

Un tel scénario léger ferait tomber le pays dans une récession technique, lorsque l'activité économique recule pendant deux trimestres d'affilée.

La ministre de l'Economie, Katharina Reiche, présente mercredi les prévisions d'automne du gouvernement pour l'année en cours et 2026.

L'économie allemande sort de deux années de récession à cause de la hausse de prix de l'énergie, de la baisse de la demande mondiale et de la compétition asiatique de plus en plus féroce.

La baisse de la production en août est principalement due au fort recul de l'industrie automobile, de 18,5% sur un mois, à cause des congés d'usine et de changements de production, note Destatis.

La construction mécanique a également perdu 6,2% après une hausse de 9,2% en juillet. La production dans l'industrie pharmaceutique a chuté de 10,3%.

Depuis juillet, s'ajoutent également les droits de douane américains, qui taxent à 15% la plupart des produits européens.

Une frénésie d'achats avant l'instauration de ces droits de douane avait bénéficié aux piliers du modèle économique allemand, les exportations et la production industrielle.

Cependant, la reprise de la croissance au trimestre dernier pourrait avoir été "entièrement due" à ces commandes en prévision de l'imminence des droits de douane, prévient M. Brzeski.

Bien que les nouvelles commandes nationales aient fortement augmenté en août, la faiblesse de la demande étrangère "freine le développement des affaires", observe le ministère de l'économie dans un communiqué séparé.

Les indicateurs brossent un "tableau mitigé" et reflètent "le niveau élevé d'incertitudes géopolitiques", ajoute le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La performance des caisses de pension reste stable en septembre

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Le rendement moyen des grandes institutions de prévoyance, dont fait partie Swiss Life, s'est élevé à 0,79% au mois de septembre. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

La performance des caisses de pension helvétique est demeurée stable en septembre, après un dernier rebond enregistré en juillet.

Le rendement moyen mensuel de la centaine d'institutions de prévoyance autonomes passées sous revue par UBS s'est établi à 0,77%, variant entre -0,39% et 2,24%. La performance depuis le début de l'année est de 3,54% et le rendement annualisé est de 3,24% depuis le début des mesures effectuées en 2006.

Le mois dernier, le rendement médian des petites caisses de pension avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs était de 0,75%, soit plus bas que celui des grandes institutions de prévoyance avec des actifs sous gestion de plus d'un milliard de francs, à 0,79%.

"En septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a procédé à sa première baisse de taux de l'année, en réaction à des signes de ralentissement sur le marché du travail américain et à une inflation plus modérée - bien qu'encore supérieure à son objectif de 2%. Parallèlement, l'augmentation des investissements dans l'intelligence artificielle a soutenu la vigueur du marché au troisième trimestre", notent les économistes d'UBS.

Selon eux, "ces deux facteurs ont renforcé la confiance des investisseurs et conduit à un sixième rallye mensuel consécutif des marchés actions mondiaux. Les obligations américaines ont également enregistré des résultats positifs, portées par de nouvelles révisions à la baisse des attentes de taux de la Fed."

Avec une moyenne de 1,3, le ratio de Sharpe au cours des 36 derniers mois, qui mesure la performance d'un investissement ajustée au risque, était supérieur à celui du mois précédent (0,76).

Les classes d'actifs ont livré des gains "majoritairement positifs". Mesurées en francs, les actions mondiales ont été les plus rentables en septembre (3,17%), suivies du private equity (0,66%), des obligations en devises étrangères (0,63%), des hedge funds (0,63%), des obligations en francs (0,43%), de l'immobilier indirect (0,33%), des infrastructures (0,24%), de l'immobilier direct (0,17%) et des actions suisses (-1,2%).

Les experts d'UBS disent rester "prudemment optimistes, malgré la montée des tensions géopolitiques et l'incertitude politique persistante, qui continuent de représenter des vents contraires pour les marchés". Historiquement, les shutdowns du gouvernement américain n'ont entraîné qu'une volatilité de marché de courte durée, soutiennent-ils.

Ils tablent sur d'autres baisses de taux totalisant 75 points de base entre octobre et la fin du premier trimestre 2026 et s'attendent à ce que la Fed continue de donner la priorité à la faiblesse du marché du travail par rapport à une hausse de l'inflation probablement temporaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Swica conclut un accord avec les cliniques privées genevoises

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A Genève, des négociations plus complexes que dans la plupart des autres cantons ont été nécessaires. (archive) (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Swica et les cliniques genevoises sont parvenues à un accord sur le remboursement des prestations hospitalières couvertes par les assurances complémentaires stationnaires.

L'assureur a signé un contrat correspondant avec l'Hôpital de La Tour et avec les cliniques du groupe Hirslanden.

Dans le canton de Genève, les personnes au bénéfice d'une assurance complémentaire Swica peuvent à nouveau bénéficier de l'intégralité des prestations, explique Swica mercredi dans un communiqué. Cela vaut aussi bien pour les Hôpitaux universitaires de Genève que pour la quasi-totalité des cliniques privées.

Le durcissement des exigences de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) avait conduit l'ensemble des assureurs-maladie à renégocier la structure tarifaire des prestations dans le domaine des assurances complémentaires hospitalières privées et demi-privées au cours des deux dernières années.

A Genève, des négociations plus complexes que dans la plupart des autres cantons ont été nécessaires, selon le texte. Swica est parvenue à un accord aussi bien avec l'Hôpital de La Tour qu'avec les cliniques privées des Grangettes et La Colline, appartenant toutes deux au Groupe Hirslanden.

Le remboursement de toutes les prestations couvertes par les assurances complémentaires est toutefois soumise à une condition: il faut que la ou le médecin traitant accepte le modèle tarifaire "Medicalculis" sous-jacent. Dans le cas contraire, c'est le tarif maximal qui s'applique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les consommateurs préfèrent acheter leur montre en magasin

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Plus de 60% des consommateurs interrogés par Deloitte ont déclaré acheter leurs montres en magasin, 38% d'entre eux préférant les magasins multimarques. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La majorité des personnes souhaitant faire l'acquisition d'une montre préfère se rendre en magasin plutôt que d'effectuer un achat en ligne, révèle la dernière étude sur l'industrie horlogère suisse du cabinet de conseil Deloitte publiée mercredi.

Les boutiques multimarques sont en outre plus appréciées des clients que les échoppes monomarques, malgré l'essor de ces dernières. "Alors que de nombreux secteurs ont délibérément mis le cap sur la numérisation de leurs canaux de vente, le commerce de détail traditionnel reste essentiel pour l'industrie horlogère", constate Deloitte après avoir mené l'enquête auprès d'experts de l'horlogerie, d'une centaine de cadres du même secteur et de 6500 consommateurs en Suisse et dans les douze principaux marchés d'exportation du pays.

Les personnes interrogées sont en effet plus de 60% à déclarer acheter leurs montres en magasin, 38% d'entre elles préférant les magasins multimarques, et 23% les boutiques monomarques.

Les générations plus âgées (46%) apprécient davantage l'assortiment plus large proposé dans les magasins multimarques que les jeunes générations (27%). A leurs yeux, l'expérience d'achat en magasin y est cruciale, 51% de ces personnes invoquant la possibilité d'essayer les montres, et 44% mettant en avant le conseil et le contact humain.

Chez les plus jeunes, 35% des sondés de la génération Z ont expliqué que c'est l'atmosphère du magasin et l'expérience associée aux marques qui jouaient un rôle significatif.

L'IA comme appui en magasin

Quant aux ventes en ligne, seuls 30% des personnes interrogées disent acheter leurs montres par ce biais. Et les marques horlogères confirment: 74% de leurs cadres s'attendent à ce que le commerce de détail traditionnel conserve sa position dominante pendant les cinq prochaines années.

Dans le même temps, les outils numériques viennent toujours plus compléter le commerce de détail physique, par exemple au travers de services "click and collect", de rendez-vous personnalisés en ligne et de moteurs de recherche de produits assistés par l'intelligence artificielle (IA).

"Le conseil, l'atmosphère et la possibilité de voir les produits en vrai instaurent un climat de confiance avec une marque. Aucun canal en ligne ne peut remplacer ces aspects", analyse Karine Szegedi, responsable du secteur de la consommation et en charge du segment mode et luxe chez Deloitte Suisse.

Les détaillants multimarques "sous pression"

Mais alors que les clients privilégient la plus grande variété offerte par les magasins multimarques, les maisons horlogères misent de plus en plus sur leurs propres boutiques monomarques, qui mettent en valeur uniquement leur marque et leurs produits, signale Deloitte.

Parmi les cadres interrogés, 41% ont en effet indiqué prévoir l'ouverture d'une nouvelle boutique monomarque dans les douze prochains mois, "ce qui révèle un décalage entre les préférences de la clientèle et les stratégies des marques".

L'étude explique ce phénomène par le fait que certaines boutiques permettent aux maisons horlogères de faire vivre à la clientèle une expérience plus immersive avec la marque, notamment en employant leur propre personnel. De plus, dans son magasin, "il est plus facile d'enregistrer des données clients plus complètes, afin de mieux les exploiter ultérieurement à des fins de marketing personnalisé".

La tendance vers les magasins monomarques s'est accélérée ces dernières années, plusieurs grandes marques de montres ayant restructuré leur réseau de distribution. "Cette réorientation a intensifié la pression sur les détaillants multimarques indépendants, qui ont un accès restreint aux principaux portefeuilles de marques et voient leur position affaiblie sur le marché", relève l'enquête.

Pour exemple, la reprise du lucernois Bucherer, l'un des plus grands établissements multimarques au monde, "par une célèbre marque de montres", qui n'est autre que Rolex, "illustre une tendance que l'on observe tant en Suisse qu'à l'étranger", selon le cabinet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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