International
Agression sexuelle: le prince Andrew demande le rejet de la plainte
Le prince Andrew a demandé à la justice américaine de rejeter la plainte "sans fondement" d'une femme qui l'accuse d'agressions sexuelles quand elle était mineure. Il assure qu'elle cherche à profiter financièrement de l'affaire, selon des documents judiciaires.
Dans l'un d'eux, déposé vendredi à Manhattan, l'avocat du duc d'York accuse Virginia Giuffre de poursuivre le prince "pour tirer davantage d'argent" de ses allégations contre le sulfureux financier Jeffrey Epstein, mort en 2019.
"La plupart des gens ne rêveraient même pas d'obtenir les sommes d'argent que Giuffre a engrangées au fil des ans", a écrit Andrew Brettler. "Ceci est une motivation pour Giuffre afin qu'elle continue d'intenter des poursuites peu sérieuses contre des individus tels que le prince Andrew, dont la réputation entachée n'est que le dernier dommage collatéral du scandale Epstein", a-t-il ajouté.
Virginia Giuffre, 38 ans, qui avait déjà accusé publiquement le deuxième fils de la reine Elizabeth, avait déposé plainte en août 2021 devant le tribunal fédéral de Manhattan. L'affaire est particulièrement embarrassante pour la famille royale britannique car Jeffrey Epstein y est associé.
Accusations niées
Dans sa plainte, Mme Giuffre accuse le prince Andrew d'être "l'un des hommes puissants" à qui elle aurait été "remise dans un but sexuel" quand elle a été, affirme-t-elle, la victime entre 2000 et 2002, à partir de ses 16 ans, du vaste trafic sexuel pour lequel Jeffrey Epstein a été inculpé et incarcéré, avant de se donner la mort dans une prison de Manhattan, à l'été 2019.
Le prince Andrew, 61 ans, a toujours nié les accusations. Ses avocats ont demandé au tribunal de Manhattan que la plainte soit rejetée parce que, selon eux, elle ne fait pas état d'"une demande pouvant donner lieu à réparation". De manière alternative, ils demandent au tribunal d'exiger que la plaignante "fournisse une version plus définitive de ses allégations".
Ils ont aussi demandé au tribunal de tenir un "débat oral" sur ces questions. Depuis le dépôt de la plainte, le duc d'York avait contesté sa notification, avant de finalement la reconnaître.
"Virginia Giuffre pourrait bien avoir été victime d'abus sexuels de la part de Jeffrey Epstein, et rien ne peut excuser, ni dire pleinement, l'horreur et la gravité du comportement monstrueux d'Epstein contre Giuffre, si c'est avéré", ont écrit les avocats. "Cependant, et sans diminuer le préjudice subi en raison du comportement présumé d'Epstein, le prince Andrew n'a jamais commis d'agression ni agressé sexuellement Giuffre. Il nie sans équivoque les fausses allégations de Giuffre contre lui", ont-ils ajouté.
Autres accords
Les avocats du prince ont affirmé que Mme Giuffre "aurait reçu des millions de dollars" d'un règlement à l'amiable datant de 2017 après avoir poursuivi Ghislaine Maxwell, une proche de Jeffrey Epstein.
Ils ont également déclaré qu'un accord en 2009, qu'elle avait signé avec Jeffrey Epstein, l'empêchait de poursuivre qui que ce soit d'autre en lien avec ses allégations d'abus sexuels. Sollicité, un avocat de Mme Giuffre n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Le prince Andrew est accusé d'avoir "agressé sexuellement" Mme Giuffre, alors mineure, à trois reprises: à Londres chez Ghislaine Maxwell, une proche de Jeffrey Epstein, et dans les propriétés du financier américain à New York et dans les îles Vierges. Malgré ses dénégations, sa fréquentation de l'homme d'affaires américain l'avait plongé dans la tourmente et contraint à se retirer de la vie publique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël étend son opération à Gaza, tirs de roquettes du Hamas
L'armée israélienne a annoncé jeudi qu'elle étendait son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, après des tirs de roquettes du Hamas sur Tel-Aviv en riposte au nombre croissant de civils tués depuis la reprise des opérations militaires israéliennes.
Après deux mois d'une trêve fragile, Israël a lancé mardi des bombardements massifs sur le territoire palestinien, suivis mercredi de nouvelles opérations terrestres, afin de faire pression sur le mouvement islamiste pour qu'il libère ses derniers otages.
Selon la Défense civile de Gaza, au moins 504 personnes parmi lesquelles plus de 190 mineurs ont été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes.
Jeudi, l'armée a annoncé avoir mené "des opérations terrestres dans la zone de Chaboura à Rafah", à la pointe sud du territoire palestinien, ajoutant poursuivre aussi ses opérations "dans le nord et le centre" de Gaza.
Quelques heures plus tôt, la branche armée du Hamas avait affirmé avoir visé Tel-Aviv, la grande ville du centre d'Israël, avec des roquettes en riposte aux "massacres de civils", commis selon elle par Israël à Gaza.
L'armée de l'air israélienne a indiqué avoir intercepté un projectile et ajouté que deux autres étaient tombés sur des zones inhabitées.
Dans la soirée, les sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti à Jérusalem. L'armée a indiqué qu'elles avaient été déclenchées à cause d'"un projectile tiré du Yémen", un pays en grande partie contrôlé par les rebelles houthis, alliés du Hamas.
"Un déchaînement sans fin"
Après des semaines d'impasse, Israël a mené mardi les frappes de loin les plus meurtrières sur Gaza depuis le début de la trêve avec le Hamas le 19 janvier.
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), le Suisse Philippe Lazzarini, a déploré jeudi "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines" pour la population, assiégée et frappée par une crise humanitaire majeure.
"Nous sommes assiégés, confrontés à la mort et à la souffrance. Nous sommes épuisés. Chaque jour, nous passons d'un endroit à un autre, d'une tente à une autre, d'une maison à une autre", a raconté à l'AFP Maysaa Abou Nasr, une femme dont la maison familiale a été détruite par un bombardement à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.
"Nous voulons un cessez-le-feu!", a lancé Mohammed Hussein, un homme venu se recueillir sur les dépouilles de ses proches tués, à l'Hôpital indonésien, dans le nord du territoire. "Nous sommes un peuple palestinien sans défense", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a reçu jeudi le "plein soutien" du président américain Donald Trump, avait averti que ces frappes n'étaient "que le début" et que la pression militaire était "indispensable" pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.
Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Jeudi matin, l'armée a interdit toute circulation sur la route Salaheddine, le principal axe routier courant du nord au sud de la bande de Gaza.
Pour fuir le nord, des centaines de Palestiniens ont alors emprunté la route Al-Rashid, qui longe la côte, vers le sud, certains à pied, d'autres en charrettes, chargés de quelques affaires.
Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a affirmé jeudi que l'armée "contrôlait désormais le centre et le sud de Gaza" et créait une zone tampon "entre le nord et le sud".
Impasse
Selon un responsable du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, l'armée a fermé mercredi le carrefour des Martyrs, appelé Netzarim par les Israéliens, principal verrou entre la ville de Gaza et le sud du territoire, situé sur la route Salaheddine, et y a déployé des chars.
L'armée a également annoncé avoir tué ces derniers jours dans une frappe le chef de la sécurité intérieure du Hamas à Gaza.
La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, parmi lesquels huit morts, et la libération d'environ 1800 détenus palestiniens.
Depuis, les négociations menées par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, sont au point mort.
Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des derniers otages.
Israël souhaite de son côté une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation" de Gaza et le départ du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.
Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l'entrée de l'aide humanitaire et coupé l'électricité dans le territoire, où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens, tout en n'excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cède pas.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 49'617 morts, majoritairement des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tesla doit rappeler plus de 46'000 Cybertruck
Le constructeur américain Tesla, spécialiste des véhicules électriques, procède au rappel de plus de 46'000 pickup Cybertruck dont des panneaux de carrosserie risquent de tomber à cause d'une défaillance de la colle utilisée.
"Le renfort, un habillage extérieur composé de panneaux d'acier inoxydable, peut se décoller et se détacher du véhicule", explique jeudi l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA), précisant que le groupe du milliardaire Elon Musk allait remplacer gratuitement les équipements défectueux.
Les 46'096 concernés par ce rappel ont été fabriqués entre novembre 2023 - lorsque la production commerciale du Cybertruck à la silhouette futuriste a commencé - et le 27 février 2025. Le constructeur a été alerté d'un problème potentiel le 7 janvier.
Après enquête, il a conclu que l'adhésif utilisé pour fixer cette carapace d'acier inoxydable était susceptible d'être fragilisé par des éléments environnementaux extérieurs.
Il va être remplacé par un adhésif moins sensible, renforcé par un colombage soudé sur la partie interne des panneaux d'acier et riveté à la structure du véhicule.
Si des panneaux se détachent pendant que le véhicule circule, "cela peut représenter un danger sur la route pour les automobilistes se trouvant derrière et accroître le risque de blessures ou d'accident", relève la NHTSA.
Un panneau partiellement détaché peut également produire un bruit détectable dans l'habitacle, poursuit-elle.
Au 14 mars, Tesla avait reçu 151 demandes de couverture de garantie liées à ce problème, mais n'avait connaissance d'aucun accident, décès ou blessures causés par ce décollement.
Le nouveau procédé doit être intégré à la chaîne d'assemblage autour du 21 mars, et tous les véhicules produits mais non encore livrés vont être réajustés avant d'être remis à leurs propriétaires, ajoute la NHTSA.
Le véhicule a déjà fait l'objet de plusieurs rappels.
L'un d'entre eux, en juin 2024, concernait l'habillage de la benne de transport de marchandises, mal fixée, qui risquait de se détacher. En novembre 2024, avait été signalé un défaut d'une pièce mécanique pouvant causer une perte de puissance pour les roues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'ONU dit la levée des sanctions américaines indispensable en Syrie
L'ONU estime un réel rétablissement de la Syrie impossible sans la levée des sanctions américaines. Elle affirme que l'investigation sur les attaques dans l'ouest du pays, un prochain gouvernement provisoire et la nomination d'une Assemblée du peuple seront importants.
"La meilleure solution est de mettre un terme aux besoins humanitaires et d'avoir un environnement favorable pour l'emploi, la production de revenus, le retour des industriels" et l'investissement étranger, a dit jeudi à Genève l'émissaire adjointe de l'ONU Najat Rochdi. "Rien de tout cela n'est entièrement possible à moins que les Etats-Unis ne lèvent leurs sanctions", a-t-elle affirmé aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
Les décisions de la Suisse et d'autres pays européens de renoncer à certaines des leurs peuvent ouvrir des possibilités, selon elle. Mais elles ne permettront pas un "réel rétablissement" du pays.
L'ONU salue également la récente déclaration constitutionnelle syrienne. Environ la moitié de ses suggestions ont été prises en considération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le maire d'Istanbul en appelle à la "nation" après son arrestation
Une foule de manifestants a afflué jeudi devant le siège de la municipalité d'Istanbul pour le deuxième soir d'affilée en soutien au maire d'opposition, Ekrem Imamoglu, qui a appelé la nation et les juges à réagir au lendemain de son arrestation.
"J'en appelle aux membres du pouvoir judiciaire (...) Vous devez agir et vous occuper de cette poignée de collègues qui ternissent notre système judiciaire", a écrit l'édile, poursuivi pour "corruption" et "terrorisme", dans un message posté sur X par ses avocats.
"Vous ne pouvez pas et ne devez pas vous taire", a insisté le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan.
Dans l'après-midi, des manifestants, majoritairement étudiants des universités de la ville, ont convergé vers l'hôtel de ville d'Istanbul où le parti du maire, le CHP, a invité à un nouveau rassemblement en soirée.
"Nous défendrons nos droits jusqu'au bout. Ce n'est pas une manifestation d'un jour", a affirmé à l'AFP Basak Cöhce, 24 ans, étudiante à l'université de Galatasaray.
"Les jeunes comme moi ne vont pas rester silencieux", a abondé Yavuz, 19 ans, de l'université technique d'Istanbul.
Le maire de la plus grande ville et capitale économique de la Turquie devait être intronisé dimanche candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d'opposition, à la présidentielle de 2028.
Dès mardi, l'annulation de son diplôme universitaire entravait la possibilité de briguer la présidence.
"Unis contre ce mal"
"En tant que nation, nous devons rester unis contre ce mal", a écrit sur X le maire d'Istanbul, dont le parti dénonce un "coup d'Etat".
La place Taksim et le parc adjacent de Gezi, lieux emblématiques de la contestation au coeur d'Istanbul, restaient barricadés jeudi pour prévenir tout rassemblement, par ailleurs interdits jusqu'à dimanche par le gouverneur de la métropole.
Les arrêts de métro et de bus de la place Taksim, d'ordinaire très fréquentés, ne sont également plus desservis.
De même, l'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp demeure restreint à Istanbul, a constaté l'AFP.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.
Outre M. Imamoglu, plus de 80 personnes ont été interpellées en même temps que lui mercredi, et une vingtaine d'autres sont recherchées.
Parmi elles, six personnes sont elles aussi accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.
Selon les médias locaux, les interrogatoires des gardés à vue n'ont commencé que jeudi matin.
Cette nouvelle vague d'arrestations touchant l'opposition a enfoncé la livre turque: elle s'échangeait jeudi soir au-delà de 38 livres pour un dollar et de 41 livres pour un euro, des niveaux jamais atteints jusqu'à mercredi.
La Banque centrale turque a indiqué dans un communiqué qu'elle puiserait le cas échéant dans ses réserves de change pour empêcher toute chute de la monnaie nationale, comme elle l'a fait mercredi selon des économistes.
"Tu n'es pas seul"
Le président du CHP, Özgür Özel, s'exprimera à nouveau jeudi soir devant le siège de la municipalité d'Istanbul, où il a appelé à un grand rassemblement à 20h30 (18h30 suisses).
Mercredi soir, malgré le froid, des milliers de personnes ont répondu à son appel en scandant, entre autres, "Imamoglu, tu n'es pas seul!".
En ravissant Istanbul en 2019, après vingt-ans années de domination de Recep Tayyip Erdogan et de son camp sur la ville, Ekrem Imamoglu est devenu l'homme à abattre.
L'édile, réélu triomphalement en 2024, est vu comme le principal rival du président Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.
Les maires de plusieurs capitales et grandes villes européennes, ainsi que les ministères français et allemand des Affaires étrangères ont condamné son interpellation, mettant en garde contre ses conséquences sur la démocratie turque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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