International
Trump-Zelensky vendredi: pour finaliser l'accord sur les minerais

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Volodymyr Zelensky est attendu vendredi à Washington pour finaliser un accord cadre sur l'exploitation de minerais, mais Donald Trump a averti qu'il pouvait "oublier" une adhésion à l'Otan et qu'il incombait à l'Europe d'apporter des garanties de sécurité à l'Ukraine.
Le président américain, tout en bouleversant la relation avec les Européens, a procédé en deux semaines à un revirement total de la position de son pays sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, allant jusqu'à qualifier Volodymyr Zelensky de "dictateur" et reprenant les éléments de langage du Kremlin quant aux causes de l'invasion lancée en février 2022 par Vladimir Poutine.
Le chef de l'Etat ukrainien tente de son côté, comme il le peut, de jouer l'apaisement, tant le soutien de Washington est crucial pour Kiev, alors qu'il recherche une "paix durable" pour son pays dévasté par les combats, les destructions et la mort de dizaines de milliers de soldats et civils.
Ces derniers jours, les discussions - tendues - tournaient sur un accord concernant l'exploitation de minerais ukrainiens par les Etats-Unis, avec une incertitude jusqu'au bout sur une éventuelle rencontre des deux présidents.
"Zelensky vient vendredi, c'est confirmé à présent", a affirmé mercredi Donald Trump, après que le président ukrainien avait évoqué dans la journée ce 28 février comme une "date de travail".
La rencontre devrait permettre la signature d'un accord-cadre sur l'accès des Etats-Unis aux ressources du sous-sol ukrainien exigé par Donald Trump en compensation de l'aide militaire et financière versée depuis trois ans.
Les points d'achoppement - en particulier sur le montant de 500 milliards de dollars évoqué par M. Trump - ont fini par disparaître, a assuré M. Zelensky.
Quid de l'aide américaine?
Pour l'Ukraine, une condition clé est d'obtenir des garanties de sécurité, devant dissuader la Russie de toute nouvelle invasion après un hypothétique cessez-le-feu.
Mais Donald Trump a été tranchant mercredi sur ce point.
"L'Otan, on peut oublier ça", a-t-il d'emblée déclaré, écartant une perspective qui était réclamée de longue date par l'Ukraine.
Quant aux garanties militaires, "nous allons demander à l'Europe de le faire parce que, vous savez, l'Europe est leur voisin immédiat", a lancé Donald Trump, concédant simplement que les Etats-Unis allaient "s'assurer que tout se passe bien".
La France et Royaume-Uni ont proposé de déployer plusieurs dizaines de milliers de soldats en Ukraine pour garantir la paix, mais à condition que les Etats-Unis en assurent la couverture aérienne.
A ce stade le texte de l'accord sur les minerais comporterait une référence à la sécurité de l'Ukraine mais pas de garanties concrètes.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs dit mercredi vouloir demander à son homologue américain s'il comptait vraiment cesser toute assistance à l'Ukraine et si dans ce cas Kiev pourrait au moins "acheter des armes" aux Etats-Unis.
L'Ukraine a pu résister pendant trois ans grâce à la résilience de ses troupes et de sa population, mais aussi et surtout, grâce au soutien militaire et économique occidental.
Mais depuis son appel à Vladimir Poutine le 12 février, Donald Trump a renversé les rapports de forces, s'alignant sur le Kremlin concernant le dossier ukrainien.
Passage par Londres
Russes et Américains ont promis de poursuivre leurs discussions bilatérales et des diplomates des deux pays se retrouveront jeudi à Istanbul, selon Moscou.
Les Européens sont pour le moment relégués au rang de spectateurs, quand ils ne sont pas la cible d'attaques ou de démarches outrageantes.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas "ne rencontrera pas le secrétaire d'Etat en raison de problèmes d'agenda", a ainsi annoncé mercredi un porte-parole à Bruxelles alors que l'ex-première ministre estonienne se trouvait déjà à Washington avec le but annoncé de rencontrer Marco Rubio.
Le président français Emmanuel Macron, qui était à Washington lundi, et le premier ministre britannique Keir Starmer qui y est attendu jeudi, cherchent pour leur part à convaincre Donald Trump qu'un accord global pour "une paix durable" en Ukraine ne pourra être trouvé qu'avec leur participation et celle des autorités ukrainiennes.
Volodymyr Zelensky a indiqué mercredi qu'il envisageait de passer à son retour de Washington - dimanche selon une source britannique - par Londres où "les Européens et moi rencontrerons Keir Starmer".
Journaliste tuée
Sur le terrain, les forces russes, comme tous les jours depuis trois ans, ont bombardé mercredi les villes et les villages d'Ukraine, faisant au moins sept morts, selon les autorités, dont cinq dans la région de Donetsk (est) et une journaliste ukrainienne de l'agence de presse publique Ukrinform, Tetiana Koulyk.
Sa maison dans le district de Boutcha, près de Kiev, a été touchée par un drone russe dans la nuit de mardi à mercredi, d'après Ukrinform. Un autre corps a été trouvé sur place.
L'armée ukrainienne a pour sa part revendiqué une contre-offensive réussie près de Pokrovsk, une ville de l'est de l'Ukraine que les troupes russes tentent de conquérir, et aux abords d'une autoroute clé desservant la grande cité de Dnipro, dans le centre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Décès de Bernard Cassen, altermondialiste et journaliste
Le confondateur de l'association altermondialiste Attac Bernard Cassen, un des architectes du Forum social mondial, est mort jeudi à 87 ans des suites d'une maladie neurologique, a indiqué sa famille à l'AFP.
Le leader de la gauche radicale française, Jean-Luc Mélenchon, a salué en M. Cassen l'"une des hautes figures fondatrices de l'altermondialisme et du 'non de gauche' au traité européen de 2005", soulignant sur X qu'il avait "ramené au combat des dizaines de milliers de consciences".
Par son engagement altermondialiste, Bernard Cassen a été l'un des architectes de la création du Forum social mondial dont la première édition s'est tenue à Porte Alegre au Brésil en 2001, en miroir au Forum économique mondial annuel à Davos qui rassemble de puissants chefs d'entreprises et dirigeants politiques chaque mois de janvier.
"Il a porté une critique frontale du capitalisme financier, à l'heure où les élites se réjouissaient d'une mondialisation heureuse pourtant déjà si violente", a également écrit sur X la députée de gauche radicale Aurélie Trouvé.
Bernard Cassen était président d'honneur d'Attac France, une association qu'il avait cofondée en 1998 et présidée jusqu'en 2002.
Le Monde diplomatique
Il a aussi travaillé au quotidien français Le Monde en tant que journaliste dès 1967 avant de rejoindre Le Monde Diplomatique en 1973 et d'en devenir directeur général de 1996 à 2008.
Ses principaux domaines d'écriture étaient le protectionnisme, l'Europe, la critique antilibérale, et l'Amérique latine.
Il a été l'un des fondateurs de l'université de Vincennes, devenue Paris 8, et a été secrétaire général de la Maison de l'Amérique latine à Paris, une institution qui met en avant les échanges culturels entre la France et les pays latino-américains.
Ses cendres seront dispersées au cimetière parisien du Père Lachaise lors d'une cérémonie ouverte au public, ont indiqué ses proches, sans que la date exacte ne soit connue pour l'heure.
Un hommage à la Maison de l'Amérique latine se tiendra aussi à la rentrée, ont-ils précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Syrie: "bouffée d'oxygène" pour le CICR avec la fin des sanctions
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) estime que la fin des sanctions en Syrie constituera "une bouffée d'oxygène" pour les humanitaires. Depuis six mois et les autorités provisoires, l'organisation a un large accès aux différentes régions du pays.
En raison des sanctions, le CICR et d'autres humanitaires devaient mener des tâches "en substitution de l'Etat", a expliqué jeudi à la presse à Genève le chef de la délégation dans ce pays, Stephan Sakalian. Des médicaments, trois millions de dollars de chlorine ou des vaccins pour le bétail étaient notamment importés.
Désormais, les organisations humanitaires pourront revenir à des activités qui lui sont plus habituelles, estime le chef de délégation. Il faut toutefois habituellement entre un an et demi et deux ans pour que les effets d'une levée des sanctions soient entièrement observés.
La situation humanitaire "n'est pas encore résolue", ajoute M. Sakalian. Environ 90% de la population reste sous le seuil de pauvreté. Autre problème, les ressources électriques n'atteignent que 20% de celles d'avant la guerre qui aura duré plus de 13 ans.
De nombreux restes explosifs de guerre affectent chaque jour la population. En six mois, ils ont fait environ un millier de victimes, dont 600 blessés et 400 tués.
Durant les nombreuses années du conflit, 35'000 proches de disparus, parmi environ 100'000, ont demandé au CICR de les aider à retrouver ces personnes. Ces derniers mois, l'organisation a pu résoudre "quelques cas", dit le chef de délégation. Mais elle va surtout collaborer avec la nouvelle commission nationale sur cette question. Cette assistance n'est toutefois pas encore opérationnelle.
Plus largement, le CICR salue une amélioration de l'accès humanitaire, notamment dans les régions où il pouvait difficilement être actif. Il s'appuie sur environ 700 personnes, dont 100 internationaux, dans ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Allemagne: un train arrêté pour de bon parce que "trop sale"
Des employés de la Deutsche Bahn (DB) ont fait arrêter définitivement un train à grande vitesse, obligeant les passagers à débarquer pour attendre une autre rame. Ils le considéraient comme "trop sale", a reconnu jeudi la compagnie ferroviaire allemande.
Dans un pays où la ponctualité des trains est un sujet éternel de raillerie et de critiques, le quotidien régional Merkur rapporte que l'Intercity-Express (ICE) qui devait relier Munich (sud) à Hambourg (nord), mardi matin, s'est arrêté définitivement en gare de Nuremberg, toujours en Bavière, environ une heure plus tard.
Selon ce dernier, le personnel de bord a expliqué aux passagers vouloir ainsi "envoyer un signal".
"Ce train est trop sale pour continuer. Le train s'arrête donc à Nuremberg", ont-ils dit par haut-parleur.
Incident isolé, selon DB
La DB a présenté ses excuses aux voyageurs concernés, qui ont dû attendre une heure avant de pouvoir monter dans un autre train, a-t-elle précisé à l'AFP.
"Le train a été mis en service par erreur sans avoir été nettoyé", explique aussi l'opérateur allemand, évoquant "un incident isolé".
Un train longue distance doit satisfaire "à des standards élevés. Cela n'a malheureusement pas été le cas durant ce voyage", a ajouté la DB.
En Allemagne, la ponctualité des trains s'est encore aggravée en 2024 pour tomber sous la barre des 90%. Et les fermetures de larges tronçons de lignes pour des travaux de maintenance ou de réparation sont devenues la norme pour les voyageurs.
DB compte sur le plan géant d'investissements adopté par le Parlement pour accélérer sa modernisation.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Corruption en Espagne: Pedro Sánchez ne savait "absolument rien"
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a assuré jeudi qu'il ne savait "absolument rien" du dossier de corruption présumée qui a poussé le numéro 3 du Parti socialiste à démissionner, et demandé pardon aux Espagnols pour cette affaire.
"Aux citoyens (...), aux militants et aux sympathisants du Parti socialiste ouvrier espagnol, je veux demander pardon parce que, jusqu'à ce matin même, j'étais convaincu de l'intégrité de Santo Cerdán", l'ex-secrétaire du PSOE qui a annoncé sa démission, a déclaré Pedro Sanchez, assurant avoir "beaucoup de défauts" mais avoir "toujours (...) travaillé pour une politique propre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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