Économie
Allianz: bénéfice net trimestriel multiplié par quatre
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L'assureur Allianz a fait état vendredi d'un bénéfice net de 2,03 milliards d'euros (quasiment autant en francs) au premier trimestre, multiplié par quatre sur un an, sur fond de hausse des primes dans l'assurance-dommages, et confirmé ses objectifs annuels.
Le groupe munichois avait dû à pareille période l'an passé lester ses comptes d'une importante provision pour régler un contentieux aux États-Unis visant sa gestion d'actifs, soldé in fine par une amende de près de 6 milliards de dollars.
Le bénéfice net à fin mars 2023 reste toutefois légèrement en-deçà des 2,4 milliards d'euros attendus par les analystes sondés par Factset.
Le bénéfice d'exploitation, qui reflète davantage la performance intrinsèque, affiche 3,7 milliards d'euros, en hausse de 24% sur un an.
Le groupe munichois vise toujours en 2023 une rentabilité opérationnelle identique à l'an passé, à 14,2 milliards d'euros, en l'entourant d'un écart de plus ou moins un milliard d'euros.
Le chiffre d'affaires du leader européen devant le français Axa a totalisé 46 milliards d'euros à fin mars, en hausse annuelle de 3,9%, tiré par l'activité dommages qui progresse de 11% en bénéficiant d'une hausse des prix et des volumes.
Cela compense des ventes de primes en recul dans la branche Vie/Santé, principalement en raison de la baisse des volumes, et dans la gestion d'actifs.
Les remboursements liés aux catastrophes naturelles ont été mineurs, à 117 millions d'euros, en reposant principalement sur le tremblement de terre en Turquie et en Syrie début février.
Le ratio combiné affiche par conséquent 91,9%, selon cet indicateur clé qui rapporte le montant des primes encaissées aux remboursements effectués.
Inférieur à 100%, il signifie que la branche est rentable. Allianz compte le ramener à 93% sur l'ensemble de l'année, après 94% en 2022.
Dans la gestion d'actifs, qui se remet de son lourd contentieux, les fonds gérés pour compte de tiers ont augmenté de 30 milliards d'euros sur le trimestre, à 1.668 milliards d'euros, notamment grâce à une collecte nette de fonds proche de 15 milliards par les clients d'AGI et de sa soeur américaine Pimco.
Ces résultats à fin mars "démontrent l'exécution cohérente de notre stratégie et reflètent notre force et nos capacités", commente le patron du groupe Oliver Bäte dans un communiqué.
L'assureur a annoncé mercredi soir le lancement d'un nouveau programme de rachat d'actions d'un volume de 1,5 milliard d'euros, qui devrait débuter fin mai et se terminer au plus tard fin décembre. Les actions rachetées seront supprimées, ce qui va bénéficier au cours de Bourse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les PME de l'industrie suisse ont gardé le moral en mai
Le moral des petites et moyennes entreprises (PME) de l'industrie en Suisse est resté bon en mai, même s'il a légèrement reculé par rapport au mois précédent. L'apaisement du conflit commercial avec les Etats-Unis y est pour beaucoup.
L'indice PMI des PME calculé par la banque Raiffeisen a baissé de 50,9 à 50,5 points en mai, mais reste supérieur au seuil de croissance situé à 50 points, observe la coopérative bancaire saint-galloise dans son relevé mensuel publié lundi. L'apaisement du conflit commercial avec les Etats-Unis semble avoir rassuré les PME industrielles, même si l'incertitude liée à la politique douanière américaine reste forte.
"L'attitude du gouvernement américain indique qu'il tient compte dans une certaine mesure des marchés et n'a pas l'intention d'aller jusqu'à l'extrême", relève la banque Raiffeisen.
Les quelque 200 entreprises interrogées par Raiffeisen font état d'une nouvelle hausse de leur production en mai, même si celle-ci est moins forte que le mois précédent: la composante de l'indice PMI des PME correspondante s'est établie à 51,5 points, contre 53,8 points en avril. Dans le même temps, la part des PME industrielles enregistrant une hausse des nouvelles commandes a augmenté: la composante y relative est passée de 51,6 à 53,2 points en un mois.
Les trois autres composantes de l'indice (emploi, délais de livraison et stocks des marchandises) se situent en revanche sous le seuil de croissance de 50 points. Si la composante des stocks avait encore nettement augmenté en avril, elle a enregistré un net mouvement contraire en mai, chutant de 51,4 à 44,6 points.
La composante emploi a également diminué, mais dans une moindre mesure (de 49,1 à 48,8 points). En revanche, les délais de livraison se sont améliorés en un mois: la composante correspondante a progressé de 46,7 à 49,5 points.
Sérénité face à des taux d'intérêt négatifs
En raison de la force du franc suisse, la Banque nationale suisse (BNS) s'est déclarée prête à assouplir encore la politique monétaire. Elle pourrait annoncer une baisse des taux d'intérêt à 0% lors de sa prochaine réunion le 19 juin. Un passage à des taux négatifs au cours de l'année n'est pas exclu. Le président de la BNS Martin Schlegel s'est montré ouvert à cette idée.
Face à cette éventualité, la plupart des PME de l'industrie suisse se montrent sereines. Un peu plus de 40% des entreprises interrogées par la banque Raiffeisen dans son enquête ne voient ni un impact positif ni un impact négatif sur leur propre entreprise. Seules 12% des PME industrielles s'attendent à des inconvénients, par exemple en raison de coûts potentiels pour le maintien de la liquidité.
S'établissant à environ 33%, la part des entreprises qui s'attendent à des effets positifs d'éventuels taux d'intérêt négatifs est nettement plus élevée. Elles espèrent notamment une baisse des coûts de capital, une reprise des investissements et un taux de change plus stable. Certaines PME rapportent par ailleurs que les baisses de taux d'intérêt de la BNS ont déjà entraîné une embellie sensible de la conjoncture dans le secteur de la construction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La croissance helvétique revue à la hausse au 1er trimestre
Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse s'est enrobé sur les trois premiers mois de l'année de 0,8% en glissement trimestriel et hors évènements sportifs, indique lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).
Un premier pointage mi-mai laissait entrevoir une croissance de 0,7%.
L'économie helvétique continue ainsi d'accélérer sur une pente ascendante, ayant progressé de 0,3% au troisième trimestre 2024 et de 0,6% au quatrième, précise le point de situation périodique. Sur un an, la cadence de croissance a atteint 2,2%.
La performance repose notamment sur le moteur à l'exportation que constitue l'industrie chimique et pharmaceutique, ainsi que sur un rebond de la demande intérieure.
"Les exportations vers les Etats-Unis se sont fortement accrues, ce qui suggère des effets d'anticipation possibles en lien avec la politique commerciale américaine," supputent les économistes fédéraux.
Formulée en mars, les projections de croissance du Seco pour l'année en cours et la suivante s'établissent à respectivement 1,4% et 1,6%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Taux de référence des loyers: pas de changement en juin
Déterminant pour le calcul des loyers en cours de bail, le taux hypothécaire de référence est demeuré inchangé à 1,50% à l'occasion de sa dernière publication par l'Office fédéral du logement (OFL) lundi.
Il avait été raboté de 0,25% début mars, ouvrant alors la porte à des demandes de réduction de loyers par les locataires à compter du mois de juillet.
Un taux d'intérêt de référence est établi depuis septembre 2008 en vue de l'adaptation des loyers dans toute la Suisse sur la base des modifications du taux hypothécaire. Il est fondé sur le taux hypothécaire moyen des banques et est toujours arrondi au quart de pour-cent le plus proche.
Toute hausse d'un quart de point du taux de référence permet au bailleur d'exiger une hausse de loyer de 3,0%, pour autant que celui-ci soit basé sur le taux de référence précédent et non sur une valeur plus ancienne. De même, les locataires peuvent demander un allègement de loyer de 2,91% en cas de baisse d'un quart de point.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BCE vers une huitième baisse des taux face aux menaces de Trump
Tout porte à croire que la Banque centrale européenne (BCE) va réduire jeudi une fois encore ses taux d'intérêt, face aux menaces toujours plus vives de guerre commerciale du président Donald Trump, qui assombrissent un peu plus l'horizon économique en zone euro.
L'ordre économique mondial, basé sur la prédominance des Etats-Unis et du dollar "est en train de se fracturer", a déclaré lundi dernier la présidente de la BCE, Christine Lagarde, faisant référence à la politique protectionniste des Etats-Unis.
Avant même que le président américain ne menace d'augmenter fortement les droits de douanes sur les produits européens, la BCE avait déjà réduit les coûts d'emprunt en raison du ralentissement de l'inflation en Europe.
Désormais, les inquiétudes liées à la morosité économique dans les 20 pays de la zone euro ont progressivement éclipsé les craintes liées à la hausse des prix.
Baisse d'un quart de point?
Les droits de douane imposés par M. Trump ont renforcé le sentiment d'urgence. L'Europe est dans le collimateur du président américain en raison de l'importance de son excédent commercial avec les Etats-Unis, ce qui alimente les craintes d'un coup dur pour les exportateurs du continent.
Prévoyant une baisse lors de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE jeudi, la banque HSBC juge que "les perspectives à court terme de la zone euro se sont détériorées en raison des récentes annonces américaines sur les droits de douane et de l'incertitude qui en découle".
Les analystes s'attendent à une nouvelle baisse d'un quart de point, qui ramènerait le taux de dépôt - qui fait référence pour conduire la politique monétaire à court terme - à 2%.
Mais les experts estiment que la baisse de juin pourrait être la dernière de la série en cours, la BCE étant susceptible de marquer une pause lors de sa réunion suivante en juillet, dans l'attente de voir comment l'économie évolue.
La série de baisses de la BCE contraste avec la politique de la Réserve fédérale américaine, qui a récemment maintenu ses taux au-dessus de 4%, craignant que les taxes de M. Trump ne ravivent l'inflation aux Etats-Unis.
La Banque d'Angleterre suit une politique similaire.
L'inflation ralentit
Pour justifier la nouvelle baisse attendue en zone euro, la BCE pourra s'appuyer sur les dernières données de l'inflation.
Celle-ci est ressortie à 2,2% en avril. Les données pour mai seront connues juste avant la réunion de jeudi et les économistes anticipent une nouvelle baisse qui confirmerait une désinflation progressive vers l'objectif de la BCE: 2%.
Globalement, dans les 20 pays partageant la monnaie unique, l'inflation s'est très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, au plus fort de la flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.
Les tensions salariales, elles aussi, s'atténuent. L'indice mesurant la hausse des salaires négociés, publié par la BCE, a ralenti à 2,38% sur un an au premier trimestre 2025, contre 4,12% fin 2024.
La BCE se réunit dans un contexte tendu: le président américain a menacé le mois dernier d'imposer des droits de douane de 50% sur les importations européennes à partir du 1er juin, avant de reporter la date fatidique au 9 juillet pour engager une négociation.
Sans attendre, il a la semaine dernière annoncé que la surtaxe américaine sur l'acier et l'aluminium passerait à 50%, une nouvelle escalade dans son offensive protectionniste que l'Union européenne a "vivement regrettée" samedi.
La question de la carrière de Mme Lagarde pourrait également être abordée à l'occasion de la réunion de jeudi du conseil des gouverneurs de la BCE.
L'ancien directeur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a déclaré la semaine dernière au quotidien Financial Times qu'il s'était entretenu avec elle au sujet de sa succession à la tête de l'organisation.
La BCE a balayé ces rumeurs, affirmant que la présidente était "déterminée" à aller jusqu'au bout de son mandat à la tête de la BCE, jusqu'en octobre 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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