International
Angela Merkel reconnaît que la Grèce a payé un lourd tribut
La chancelière allemande Angela Merkel a achevé vendredi sa dernière visite officielle à Athènes. Elle a reconnu que les Grecs avaient payé un lourd tribut pendant la crise de la dette.
Au terme de ses seize années à la Chancellerie allemande, Angela Merkel a redit qu'elle avait "conscience des contraintes et des défis auxquels les Grecs avaient été confrontés" pendant la cure d'austérité destinée à consolider la stabilité de l'euro.
Mais la chancelière a aussi noté que l'ajustement aurait été moins brutal si la Grèce et un certain nombre d'autres États de l'Union européenne avaient entrepris des réformes clés en période de prospérité.
"L'une des femmes les plus détestées de Grèce", selon le tabloïd allemand Bild, Angela Merkel avait déjà confié en septembre que "le moment le plus difficile de son mandat a été lorsqu'elle avait tellement demandé à la Grèce".
"Période d'hystérie"
La crise grecque était "une période d'hystérie", selon le journal allemand "Der Spiegel", estimant que "la Grèce a été sauvée, mais pas l'idée européenne".
"Je pense que nous avons tous été très choqués par la fragilité de l'euro face à la spéculation extérieure", a admis Mme Merkel vendredi, au sortir d'une rencontre avec le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis. Pour la chancelière sortante, la relation gréco-allemande "a toujours eu une bonne base" malgré les "moments difficiles".
En 2012, au plus fort de la crise de la dette, la chancelière était accueillie en Grèce par un large rassemblement anti-austérité avec des croix gammées nazies et des caricatures la représentant avec une moustache d'Hitler.
Mesures drastiques
Dès 2010, elle avait réclamé au Premier ministre socialiste d'alors, George Papandréou, des mesures d'austérité pour réduire les déficits publics du pays. Dès lors, elle a été considérée en Grèce comme la "dame de fer" de l'Europe qui demande des efforts inconsidérés aux Grecs.
Avec son ministre des Finances de l'époque, Wolfgang Schäuble, Angela Merkel avait exigé d'Athènes des coupes budgétaires et des hausses d'impôts drastiques en échange de trois plans de sauvetage internationaux de plus de 300 milliards d'euros (318 milliards de francs au taux actuel).
Les retraites ont été diminuées, le salaire minimum réduit à quelque 500 euros, les privatisations lancées à tour de bras, les services publics et notamment les hôpitaux ont subi des coupes claires en effectifs et en équipements.
"Un pays différent"
"La Grèce est un pays différent de celui que vous avez connu lors de la précédente décennie. Ce n'est plus une source de crises et de déficits", a affirmé vendredi M. Mitsotakis, s'adressant à la responsable allemande.
Angela "Merkel était la voix de la raison et de la stabilité à Berlin et à Bruxelles. Parfois injuste, mais décisive aux moments cruciaux", comme en 2015, lorsqu'elle a refusé la sortie de la Grèce de l'Union européenne, a ajouté le Premier ministre.
La présidente grecque Katerina Sakellaropoulou, lors d'une rencontre séparée, a salué l'aide de l'Allemagne pendant la crise migratoire de 2015, lorsque près d'un million de réfugiés avaient débarqué sur les îles grecques, en soulignant que ce moment avait "contribué à la compréhension mutuelle".
Bras de fer avec Tsipras
Avec l'élection du leader de gauche radicale, Alexis Tsipras, en janvier 2015, un véritable bras de fer s'était enclenché.
Le Premier ministre d'alors souhaitait lors de sa campagne électorale "déchirer les mémorandums" et appelait "Merkel à rentrer chez elle". Athènes, menacée d'être exclue de la zone euro, avait fini par céder sous la pression à ses créanciers et s'était résolue à de nouvelles mesures d'austérité.
Dans un article de l'hebdomadaire allemand Die Zeit le mois dernier, Alexis Tsipras a déclaré que "l'honnêteté" avait "renforcé le climat de confiance" entre la chancelière et lui, malgré leurs divergences politiques.
Pendant ses quatre mandats consécutifs, Angela Merkel a côtoyé huit premiers ministres grecs. Elle reste peu appréciée des Grecs. Selon un sondage réalisé dans 16 pays par le Pew Research center, seulement 30% des Grecs disent avoir confiance en elle, contre une moyenne de 77% dans les autres pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.
Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.
La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.
"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une femelle albatros en passe de donner vie à 74 ans
Wisdom, une femelle albatros de plus de 70 ans, a pondu un oeuf sur une île du Pacifique. Elle devrait ainsi devenir l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé à donner vie, selon les services fédéraux américains de protection de la faune.
Le Fish and Wildlife Service a annoncé la nouvelle sur son compte Facebook avec des photos et vidéos de Wisdom aux côtés de son nouveau partenaire. On y voit le couple d'albatros de Laysan roucouler autour de l'oeuf pondu le 27 novembre et qui doit éclore dans quelques semaines.
"Nous sommes optimistes quant à l'éclosion de l'oeuf", a dit le biologiste Jonathan Plissner.
Chaque année, Wisdom revient sur les îles Midway, en plein coeur du Pacifique, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie.
Pendant des décennies, elle a eu le même partenaire, ces grands oiseaux marins étant connus pour leur monogamie.
Mais ce dernier n'a pas été vu depuis des années, et Wisdom s'est tournée vers d'autres albatros.
Elle a été baguée après avoir pondu son premier oeuf, en 1956, alors qu'elle avait au moins cinq ans, l'âge de la maturité sexuelle chez les albatros.
Elle aura donc au moins 74 ans d'ici la fin du mois, mais elle pourrait aussi être bien plus âgée, ce qui fait d'elle l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé.
Le deuxième albatros le plus âgé sur les îles Midway a 45 ans, a souligné le biologiste, ajoutant que Wisdom "est unique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Premier ministre géorgien assure "gagner" face aux manifestants
Des milliers de manifestants géorgiens pro-UE se sont rassemblés vendredi pour la neuvième journée consécutive contre la décision du Premier ministre de suspendre les négociations d'adhésion à l'UE. Ils ont été dispersés au canon à eau par la police.
La police anti-émeute est intervenue devant le bâtiment du parlement, utilisant des canons à eau et procédant à des arrestations alors que la foule se repliait à quelques mètres de la zone, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des milliers de manifestants pro-européens avaient de nouveau défié le Premier ministre qui affirme être en train de "gagner" son bras de fer contre les protestataires accusant le pouvoir de freiner les ambitions européennes de ce pays du Caucase.
Avec l'arrestation de plusieurs figures de partis d'opposition, Irakli Kobakhidzé s'est aussi félicité de voir le ministère de l'Intérieur "neutraliser avec succès les protestataires".
La Géorgie traverse une grave crise politique depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, mais dénoncées comme truquées par ses opposants.
La décision du gouvernement d'Irakli Kobakhidzé - accusé de dérive autoritaire pro-russe par ses détracteurs - de suspendre jusqu'en 2028 la question des pourparlers pour rejoindre l'UE n'a fait qu'aggraver les tensions.
Chaque soir
Des milliers de Géorgiens descendent depuis dans la rue chaque soir pour des manifestations, émaillées de violences opposant les protestataires, équipés de feux d'artifice, et les policiers armés de canon à eau et de gaz lacrymogène.
L'opposition accuse le gouvernement de tenter d'enterrer les ambitions d'intégration à l'UE, bien que cet objectif, soutenu par 80% de la population selon des sondages, soit inscrit dans la Constitution.
Elle accuse aussi les autorités de vouloir tourner le pays vers la Russie et d'essayer d'effrayer la population en invoquant un risque de guerre, comme en Ukraine, alors que 20% de la Géorgie est de facto sous le contrôle de Moscou depuis une invasion russe en 2008.
La foule était moins importante vendredi que les nuits précédentes, mais les protestataires insistent que leur mouvement spontané sans réelles figures de proue ni structure est loin de s'essouffler.
"Nous nous battons pour notre liberté", a déclaré Nana, étudiante en médecine de 18 ans, enveloppée dans un drapeau géorgien. "Nous n'allons pas céder".
D'autres manifestations ont eu lieu devant le siège de la radio publique géorgienne - accusée de servir d'outil de propagande gouvernementale, le ministère de l'Éducation et les bureaux de l'administration du tourisme.
Shalva Alaverdashvili, fondateur de la fédération hôtelière du pays, a déclaré à l'AFP que la suspension "inattendue et inacceptable" des négociations d'adhésion à l'UE a des conséquences graves pour le secteur du tourisme du pays, qui représente 7% du PIB national.
Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Batoumi, deuxième ville du pays, sur la côte de la mer Noire.
Un tribunal de Tbilissi a placé en détention provisoire vendredi soir un jeune militant de 19 ans, Zviad Tsetskhladze, arrêté lors des manifestations pour "avoir organisé, dirigé et participé à des violences en groupe".
"La démocratie en Géorgie n'existe plus. L'État de droit a été écrasé", a-t-il déclaré devant le juge.
"Nos actions sont une forme de résistance visant à préserver l'État de droit, à défendre la démocratie et à protéger les droits de chaque individu".
"Neutralise avec succès"
Cette nouvelle mobilisation intervient alors que M. Kobakhidzé a affirmé vendredi avoir "remporté une bataille importante contre le libéralo-fascisme" en Géorgie, terme qu'il emploie pour qualifier ses opposants.
Le parti au pouvoir "n'a plus le pouvoir ou les ressources pour faire face au peuple", a soutenu vendredi à l'AFP le leader du parti d'opposition Lelo, Mamouka Khazaradzé.
Le 14 décembre, un collège de grands électeurs doit élire le nouveau président du pays, issu du camp du Premier ministre, pour remplacer à partir du 29 décembre la pro-occidentale et très critique du gouvernement Salomé Zourabichvili.
Si le chef de l'Etat a des prérogatives limitées, Mme Zourabichvili, une ancienne diplomate française, s'est cependant imposée comme la voix des manifestants au sein des institutions.
Elle a annoncé qu'elle refusait de quitter ses fonctions tant que le gouvernement n'aurait pas organisé de nouvelles législatives.
Outcha, un médecin de 42 ans qui manifeste depuis une semaine, ne s'inquiète pas dans ce contexte de la baisse de la mobilisation des derniers jours.
"Bien sûr qu'on est tous un peu fatigués", dit-il à l'AFP, préférant ne pas donner son nom de famille par crainte de représailles.
"On a besoin d'un peu de repos et puis on y retournera", poursuit-il.
Dirigeants incarcérés
Quelque 300 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Le médiateur géorgien pour les droits de l'homme, Levan Iosseliani, a de son côté accusé la police de "torture".
Le chef du parti d'opposition Akhali, Nika Gvaramia, a notamment été battu lors de son arrestation devant les caméras de télévision.
Vendredi, il a été condamné à 12 jours de prison.
Le dirigeant du groupe d'opposition Géorgie forte, Alexandre Elisachvili, a été placé en détention provisoire pour deux mois.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont dénoncé cette répression, et Washington a menacé d'adopter de nouvelles sanctions.
Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont condamné "fermement" vendredi soir "l'usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques" en Géorgie et dénoncent "le ciblage de l'opposition et des représentants des médias".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale
Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.
"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.
Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.
L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".
Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".
La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.
Hanouna
En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.
L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.
Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.
L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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