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Assassinat de Litvinenko: la CEDH vise Moscou, qui contre-attaque

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La Cour européenne des droits de l'homme a jugé mardi la Russie "responsable" de l'assassinat de l'ex-espion en exil Alexandre Litvinenko, empoisonné au Royaume-Uni en 2006 (archives). (© KEYSTONE/AP/ALISTAIR FULLER)

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé mardi la Russie "responsable" de l'assassinat de l'ex-espion en exil Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium-210 au Royaume-Uni en 2006, s'attirant les critiques de Moscou qui a tancé une justice "politique".

Saisie par la veuve de M. Litvinenko, la CEDH s'appuie notamment sur le contenu de l'enquête publique britannique. Celle-ci avait conclu en 2016 que le président russe Vladimir Poutine avait "probablement approuvé" le meurtre.

Dans un communiqué, la Cour, qui siège à Strasbourg, estime qu'il existe "une forte présomption" que les auteurs de l'empoisonnement désignés par l'enquête britannique, Dmitri Kovtoun et Andreï Lougovoï, "aient agi en qualité d'agents de l'État russe".

La CEDH souligne que "si les autorités russes étaient étrangères aux agissements du duo, elles seraient les seules à détenir les informations requises pour le prouver".

Or Moscou n'a pas fourni d'explication alternative "satisfaisante et convaincante", "ni réfuté les conclusions de l'enquête publique britannique".

Ainsi, la Cour "considère que l'assassinat de M. Litvinenko est imputable à la Russie".

"Russophobie"

Les magistrats européens soulignent aussi que les autorités russes n'ont "pas mené d'enquête interne effective" qui aurait permis d'identifier et de juger les responsables du meurtre, et n'ont pas fourni les documents demandés à la Cour.

Ils ont donc jugé la Russie coupable de violations de l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui garantit le droit à la vie, et de l'article 38, qui oblige les Etats à fournir à la CEDH tous les documents nécessaires à l'examen d'une affaire.

La Russie a été condamnée à verser 100.000 euros pour préjudice moral à Marina Litvinenko, la veuve de l'ex-espion, une somme particulièrement élevée au regard de la jurisprudence de la Cour.

"C'est un jour important", a réagi Mme Litvinenko sur SkyNews. "Il est essentiel que la Russie assume ses responsabilités (...), et que nous continuions le combat contre ce régime anti-démocratique".

Moscou n'a pas tardé à critiquer la décision "infondée" des juges. Avec ce jugement, la CEDH "cherche à jouer un rôle politique et contribue à entretenir une atmosphère de russophobie", a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

De son côté, Andreï Lougovoï, désormais député au parlement russe, a dénoncé sur les réseaux sociaux une décision "qui n'a rien à voir avec le droit", estimant que la CEDH se tirait "une balle dans le pied" en termes de réputation.

Thé radioactif

Ancien agent du KGB puis du FSB, Alexandre Litvinenko avait été renvoyé des services de sécurité russes après des révélations sulfureuses, souvent invérifiables: il avait ainsi rendu public l'ordre de sa direction d'assassiner l'homme d'affaires controversé Boris Berezovski, un habitué des salons du Kremlin.

Ayant obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2001, Litvinenko avait continué à dénoncer la corruption et les liens présumés des services de renseignement russes avec le crime organisé.

Il est mort le 23 novembre 2006, quelques jours après avoir partagé un thé avec Dmitri Kovtoun et Andreï Lougovoï dans un hôtel londonien, où d'importantes traces de polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique, avaient ensuite été retrouvées.

Alors qu'il agonisait, il avait pointé du doigt la responsabilité de Vladimir Poutine.

L'assassinat d'Alexandre Litvinenko avait sérieusement refroidi les relations entre Londres et Moscou. Suite à cette affaire, le Royaume-Uni avait restreint les visas pour les responsables russes et expulsé quatre diplomates. En réponse, Moscou avait également expulsé quatre diplomates britanniques et interrompu sa coopération dans la lutte antiterroriste.

En 2018, une autre affaire d'empoisonnement, qui avait failli coûter la vie à l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury, au sud de l'Angleterre, avait de nouveau envenimé les relations diplomatiques entre les deux pays. L'empoisonnement avait fait une victime collatérale et avait provoqué des expulsions réciproques de diplomates sans précédent depuis la fin de la Guerre froide.

Hasard du calendrier, la police britannique a annoncé mardi l'inculpation d'un troisième agent du renseignement russe dans cette affaire, alors que deux autres sont déjà visés par des mandats d'arrêt. Là encore, le Kremlin a toujours démenti toute implication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Italie: nouveau coup à la politique migratoire de Meloni

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Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, Giorgia Meloni mène une politique migratoire stricte pour stopper les dizaines de milliers de migrants qui arrivent chaque année sur les côtes italiennes en provenance d'Afrique du Nord (© KEYSTONE/AP/Roberto Monaldo)

Nouveau coup porté contre la politique migratoire de Giorgia Meloni: un tribunal sicilien a statué lundi que les demandes d'asile en provenance d'Egypte ne pouvaient pas être traitées en procédure accélérée.

En octobre, le gouvernement italien a inclus l'Egypte dans sa liste des pays dits "sûrs" vers lesquels les migrants peuvent être renvoyés dans le cadre d'une procédure accélérée.

Mais lundi, le tribunal de Catane a statué que l'Egypte ne pouvait pas être considérée comme un pays "sûr", citant une décision rendue le mois dernier par la Cour européenne de justice (CJUE) qui estime que le niveau de sécurité dans ces pays doit être "général et constant" pour qu'ils soient considérés comme sûrs.

"Graves violations des droits humains"

Le président du tribunal de Catane, Massimo Escher, a mis en exergue de "graves violations des droits humains" en Egypte, notamment l'utilisation systématique de la torture par la police, des violences contre des défenseurs des droits humains et des journalistes et la discrimination contre les femmes, les minorités religieuses et les personnes LGBT+.

Ces motifs l'ont conduit à refuser de signer un ordre de détention pour un demandeur d'asile égyptien.

L'avocate de ce dernier, Me Rosa Emanuela Lo Faro, a déclaré à l'AFP que le tribunal de Catane avait refusé de signer des ordres de détention pour quatre autres migrants lundi, dont deux originaires du Bangladesh.

Rétention invalidée

La décision de la CJUE a également été citée par un juge de Rome, qui a invalidé mi-octobre la rétention des 12 premiers migrants, originaires du Bangladesh et d'Egypte, dans deux nouveaux centres gérés par l'Italie en Albanie.

L'accord signé fin 2023 entre Rome et Tirana, prévoyant pour la première fois le traitement des demandes d'asile d'un pays européen dans un pays non membre de l'UE, est une mesure phare du gouvernement d'extrême droite de Mme Meloni.

Il a suscité de vives inquiétudes quant au respect des droits des personnes transférées.

En réponse à la décision de la CJUE, le gouvernement a mis à jour sa liste de pays "sûrs", retirant le Cameroun, la Colombie et le Nigeria, mais en conservant 19, dont le Bangladesh, l'Egypte et la Tunisie.

L'Égypte, "destination de vacances

Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, Giorgia Meloni mène une politique migratoire stricte pour stopper les dizaines de milliers de migrants qui arrivent chaque année sur les côtes italiennes en provenance d'Afrique du Nord.

La Ligue, parti anti-immigration du vice-Premier ministre Matteo Salvini, a critiqué la décision du tribunal de Catane, affirmant que l'Égypte était une "destination de vacances de plus en plus populaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël informe l'ONU de l'interdiction de l'Unrwa - désastre à Gaza

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"Actuellement, le peuple palestinien dépend presque entièrement de l'aide venant de l'étranger, surtout de l'Unrwa. L'interrompre revient à tuer tout le peuple palestinien", a dit Abdel Karim Kallab, un habitant de Khan Younès dans le sud de Gaza. (© KEYSTONE/AP/ABDEL KAREEM HANA)

Israël a informé officiellement l'ONU lundi de l'interdiction de l'Unrwa, agence onusienne "colonne vertébrale" de l'aide aux réfugiés dans les Territoires palestiniens occupés. Cela en pleine guerre dans la bande de Gaza plongée dans un désastre humanitaire.

Dans le même temps, l'armée israélienne a mené de nouvelles attaques à Gaza et au Liban, où elle vise respectivement le Hamas et le Hezbollah, deux mouvements islamistes pro-iraniens.

Malgré les coups durs infligés au Hezbollah, ce mouvement continue de tirer des roquettes sur le nord d'Israël, frontalier du sud du Liban. Lundi, il a dit avoir lancé une salve de roquettes sur Safed.

La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas sur le sol israélien. Le lendemain et en soutien au Hamas, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, qui a dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier.

Tentatives vaines

A la veille de la présidentielle aux Etats-Unis, principal allié d'Israël, et malgré les pressions internationales, les tentatives en vue de mettre fin aux hostilités sont restées vaines.

Une semaine après le vote par le Parlement d'une loi interdisant les activités en Israël de l'office de secours de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), les Affaires étrangères "ont notifié l'ONU de l'annulation de l'accord entre Israël et l'Unrwa", selon un communiqué.

Accusations réitérées

L'accord avec Israël remonte à 1967, année du début de l'occupation par ce pays des territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, ainsi que Jérusalem-Est, où l'Unrwa a fourni pendant des décennies une aide essentielle aux réfugiés palestiniens - éducation, santé, services sociaux, aide alimentaire et en espèces.

Israël, depuis longtemps très critique à l'égard de l'Unrwa, a de nouveau accusé "des employés de l'organisation d'avoir participé au massacre du 7 octobre", selon le communiqué israélien: "L'ONU a reçu d'innombrables preuves sur des agents du Hamas employés par l'Unrwa et sur l'utilisation de ses installations à des fins terroristes."

De telles preuves n'ont en réalité jamais été fournies par Israël, selon l'ONU. Seuls des doutes concernant neuf employés de l'Unrwa ont conduit au licenciement de ces personnes.

"Effondrement humanitaire" en vue

"Si la loi est mise en oeuvre, elle risque de provoquer l'effondrement de l'opération humanitaire internationale à Gaza, dont l'Unrwa est la colonne vertébrale", a averti Jonathan Fowler, un porte-parole de l'agence.

La loi, qui a provoqué un tollé international le jour du vote le 28 octobre, doit prendre effet 90 jours après son adoption.

"Tuer tout le peuple palestinien"

"Actuellement, le peuple palestinien dépend presque entièrement de l'aide venant de l'étranger, surtout de l'Unrwa, et l'interrompre revient à tuer tout le peuple palestinien", a dit Abdel Karim Kallab, un habitant de Khan Younès dans le sud de Gaza.

"Nous n'avons que l'Unrwa (pour fournir de l'aide). Les gens vont mourir de faim et ne pourront pas nourrir leurs enfants", s'est exclamée Houria Abou Charkh, une déplacée de Gaza-ville.

Pour le Hamas, la décision d'Israël "est une tentative de dénier aux réfugiés le droit de retourner dans leurs foyers d'où ils ont été expulsés de force par les milices terroristes sionistes il y a plus de sept décennies".

Nouvelles attaques israéliennes

Israël a juré de détruire le Hamas après son attaque du 7 octobre. En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive destructrice à Gaza qui a fait 43'374 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.

Elle bombarde sans cesse le territoire palestinien pauvre et exigu où elle assiège depuis plus d'un an les quelque 2,4 millions d'habitants dont la grande majorité ont été déplacés d'innombrables fois. Lundi, de nouvelles attaques ont visé le territoire, d'après des témoins.

Hôpital pilonné

Le ministère de la Santé de Gaza a fait état de bombardements israéliens sur l'hôpital Kamal Adwan, le seul établissement fonctionnant encore dans le nord de la bande de Gaza.

L'armée "continue à violemment bombarder et détruire l'hôpital, en visant toutes les parties" de l'établissement situé à Beit Lahia, a indiqué le ministère, soulignant qu'il y avait "de nombreux blessés parmi le personnel médical et les patients".

Le directeur de l'hôpital, Houssam Abou Safia, a précisé que plusieurs membres du personnel avaient été blessés et que personne ne pouvait quitter l'établissement. Il a décrit une situation "catastrophique" alors que l'armée n'avait pas averti de ces attaques.

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a pour sa part indiqué que plus de 1300 personnes avaient été tuées depuis le lancement de l'offensive militaire le 6 octobre contre le nord du territoire où "il existe une pénurie sévère de médicaments, d'eau et de nourriture".

Israël continue d'empêcher l'aide

L'aide n'arrive en effet toujours pas. Selon le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, le nombre moyen quotidien de camions autorisés par Israël à entrer dans Gaza est tombé à 30 en octobre: "Cela ne suffit pas pour répondre aux besoins de plus de 2 millions de personnes, dont beaucoup sont affamées et malades et vivent dans des conditions désespérées".

Sur la frontière nord d'Israël, de nouveaux bombardements israéliens ont été menés sur le sud du Liban, où les troupes israéliennes sont également engagées depuis le 30 septembre dans une offensive terrestre.

Au moins deux combattants du Hezbollah libanais ont été tués dans une attaque sur un quartier au sud de Damas, où le mouvement pro-iranien dispose d'une présence importante. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'attaque a visé "une maison dans une ferme du secteur de Sayyeda Zeinab utilisée par des membres du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens".

Près de 2000 morts au Liban

A partir du 23 septembre, Israël a intensifié ses attaques contre le Hezbollah, disant vouloir neutraliser ce mouvement dans les régions frontalières du sud et éloigner ses combattants au nord du fleuve Litani, situé à une trentaine de km de la frontière israélienne. Objectif: le retour des 60'000 habitants dans le nord d'Israël, déplacés par les tirs du Hezbollah.

Au moins 1940 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre au Liban, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Espagne: les secours craignent de découvrir de nouvelles victimes

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Les secouristes craignent de trouver de nouveaux corps dans un parking souterrain de plus de 5000 places à Aldaia, près de Valence. (© KEYSTONE/EPA/KAI FORSTERLING)

Les opérations de recherche ont repris lundi en Espagne, six jours après les terribles inondations qui ont fait au moins 217 morts. Les autorités craignent la découverte de nouvelles victimes, notamment dans le parking d'un centre commercial de la banlieue de Valence.

"Au début, il y avait une morgue mise en place pour environ 100 victimes, mais nous avons rapidement compris que ce ne serait pas suffisant", a expliqué au cours d'une conférence de presse le général Javier Marcos, responsable de l'Unité militaire d'urgence (UME).

"Nous avons prévu une morgue qui peut accueillir aujourd'hui 400 morts", a-t-il poursuivi.

Au lendemain d'une journée chaotique, durant laquelle une foule en colère a accueilli par des insultes et jets de boue la visite du Premier ministre Pedro Sánchez et du roi Felipe VI dans l'une des localités les plus touchées par les inondations, la priorité reste en effet la localisation des disparus.

Lundi matin, l'agence météorologique espagnole (Aemet) a assuré que la situation de "crise météorologique" avait pris fin dans la région de Valence. Elle a en revanche placé en alerte rouge Barcelone et son agglomération, à 350 kilomètres plus au nord.

Pluies torrentielles, vols déroutés

Des pluies torrentielles y ont entraîné des annulations ou de très importants retards pour quelque 70 vols de l'aéroport. Dix-huit autres vols ont aussi dû être déroutés.

La circulation des trains à grande vitesse entre Barcelone et Madrid a également été perturbée.

D'impressionnantes images, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont également montré des véhicules bloqués sur une voie d'autoroute près de la capitale catalane ou des rues inondées dans des localités voisines. L'alerte rouge de l'Aemet a pris fin à 14h00.

Au moins 217 morts

Selon un dernier bilan, au moins 217 personnes ont péri dans les inondations survenues la semaine dernière: 213 dans la seule région de Valence, trois en Castille-la-Manche et une en Andalousie.

Mais le nombre final de victimes pourrait être plus lourd: un nombre non précisé d'habitants manquent encore à l'appel et de nombreux parking souterrains, totalement inondés, n'ont pas encore été totalement inspectés.

"Cela peut être terrible"

Les autorités sont particulièrement préoccupées par la situation du parking souterrain de Bonaire, un vaste centre commercial d'Aldaia, une commune de 31'000 habitants de la banlieue de Valence. D'une capacité de 5700 places, dont près de la moitié en sous-sol, ce dernier est totalement inondé.

"Le centre commercial est dévasté dans sa partie supérieure. Et en bas, c'est une terrible inconnue. Nous ne sommes pas sûrs de ce que nous allons trouver", a déclaré le maire d'Aldaia Guillermo Lujan sur la télévision publique TVE. "Nous voulons être prudents" mais "cela peut être terrible".

Ces derniers jours, les effectifs de l'Unité militaire d'Urgence (UME), qui interviennent lors de catastrophes naturelles, ont installé de nombreuses pompes pour commencer à évacuer l'eau. Des plongeurs ont réussi à pénétrer dans le souterrain, sans repérer de corps pour l'instant.

Dans les localités les plus touchées par les inondations, la colère et la détresse prédominent encore, six jours après la tragédie. De nombreuses rues restent obstruées par des piles de voitures, de boue et de déchets, et des foyers privés de téléphone ou d'électricité.

"Je suis née ici, et j'ai tout perdu", a confié à l'AFP Teresa Gisbert, une habitante de Sedavi, autre localité sinistrée de la banlieue de Valence.

Dans sa maison, une ligne sombre d'un mètre d'eau boue est visible, là où l'eau a pénétré. "Ils nous ont dit 'alerte pluie' mais ils auraient dû nous parler d''inondation'", déplore cette femme de 62 ans.

"Erreur"

Dimanche, ce sentiment d'impuissance s'est transformé en flot de colère lorsque le roi Felipe VI et la reine Letizia se sont rendus avec Pedro Sánchez et le président conservateur de la région de Valence Carlos Mazón à Paiporta, commune considérée comme l'épicentre de la tragédie.

"Assassins! Assassins!", ont hurlé des habitants excédés. Certaines personnes ont jeté de la boue et divers objets sur le cortège, alors que fusaient les insultes à l'encontre du Premier ministre et de M. Mazón, rapidement évacués par les services de sécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Eni encaisse 1 milliard grâce à la vente de ses actifs en Alaska

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L'opération a reçu "l'approbation de toutes les autorités compétentes", permettant à Eni de la finaliser. (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé lundi avoir encaissé 1 milliard de dollars (près de 865 millions de francs) grâce à la cession de 100% de ses champs pétroliers de Nikaitchuq et d'Oooguruk au large de l'Alaska au groupe pétrolier américain Hilcorp.

La transaction est conforme à la stratégie d'Eni qui vise à rationaliser ses activités "upstream" (production et exploration) "en rééquilibrant son portefeuille et en cédant des actifs non stratégiques", indique le groupe dans un communiqué.

L'opération a reçu "l'approbation de toutes les autorités compétentes", permettant à Eni de la finaliser.

Dans le cadre de son plan stratégigue, Eni s'était engagé à céder des actifs pour un montant de 8 milliards d'euros sur la période 2024-27.

Compte tenu des transactions réalisées et des opérations en cours, Eni prévoit désormais d'atteindre cet objectif au courant de l'année 2025, "en moins de deux ans".

Eni avait signé en octobre un accord sur la cession au fonds d'investissement américain KKR d'une participation de 25% dans Enilive, sa filiale spécialisée dans le bioraffinage, pour 2,9 milliards d'euros.

Le groupe italien a vu son bénéfice net plonger de 73% à 522 millions d'euros au troisième trimestre, sous l'effet de la baisse des cours du pétrole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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