International
Multiplication des appels à quitter le Liban, efforts diplomatiques
Les appels aux ressortissants étrangers à quitter le Liban se multiplient dimanche, face aux craintes d'une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, que la communauté internationale tente de prévenir.
Dans l'attente d'une riposte de l'Iran et de ses alliés aux assassinats du chef du Hamas et du chef militaire du Hezbollah libanais, les efforts diplomatiques s'intensifient. Le président français Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II ont notamment appelé dimanche à éviter "à tout prix" une escalade.
Dans la bande de Gaza, où la guerre fait rage depuis bientôt dix mois, la Défense civile a annoncé qu'une frappe israélienne sur deux écoles à Gaza-ville (nord) abritant des déplacés avait fait au moins 30 morts, "principalement femmes et enfants". L'armée israélienne a confirmé avoir frappé ce complexe scolaire, qui abritait selon elle un centre de commandement du Hamas.
L'Iran, le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran. La veille, Israël avait revendiqué une frappe qui a tué le chef militaire du mouvement libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth.
"Châtiment sévère"
Israël n'a pas commenté l'attaque contre Ismaïl Haniyeh, mais a juré de détruire le Hamas après l'attaque sans précédent menée par ce mouvement le 7 octobre sur son sol, qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza. Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a menacé Israël d'un "châtiment sévère", et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah d'une "bataille ouverte sur tous les fronts", le Hamas et les rebelles yéménites Houthis jurant aussi de riposter.
En face, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant a affirmé dimanche que l'armée était "prête à réagir rapidement ou à attaquer". Mais "pour l'instant", la politique de défense intérieure "n'a pas changé", a déclaré à la presse le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, en réponse aux "rumeurs" sur la mise en alerte du pays.
Les Etats-Unis ont musclé leur dispositif militaire sur place avec davantage de navires de guerre et avions de combat. "Simultanément, nous nous efforçons de désamorcer la situation diplomatiquement", a assuré Jon Finer, conseiller adjoint à la sécurité nationale.
"Forte préoccupation"
Alors que le Liban risque d'être en première ligne d'une escalade, la Suède, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Jordanie et l'Arabie saoudite ont appelé leurs ressortissants à quitter le pays. Paris a aussi demandé aux Français résidant en Iran de le "quitter temporairement".
Le Canada a pour sa part appelé samedi ses ressortissants - déja priés depuis fin juin de quitter le Liban à "éviter" de se rendre en Israël. L'ambassade de Grande-Bretagne a annoncé dimanche retirer temporairement les familles de son personnel à Beyrouth.
Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, dont le pays est un partenaire clé de Washington, s'est de son côté entretenu à Téhéran avec son homologue et le président, Massoud Pezeshkian. Réunis en visioconférence, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé leur "forte préoccupation" face à la situation au Moyen-Orient, selon la diplomatie italienne.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a lui souligné dans un entretien téléphonique avec le premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani "l'importance pour toutes les parties de prendre des mesures" d'apaisement, selon son porte-parole.
Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons avec Beyrouth, dont l'allemande Lufthansa jusqu'au 12 août, et Air France ainsi que Transavia jusqu'à mardi inclus. Kuwait Airways va interrompre ses rotations dès lundi, et Qatar Airways a annulé ses vols de nuit vers Beyrouth jusqu'à lundi. Lufthansa a aussi suspendu ses vols vers Tel-Aviv jusqu'au 8 août. A l'aéroport de Beyrouth, l'heure est aux longues files d'attente et à l'incertitude pour les passagers.
Attaque "terroriste" à Tel-Aviv
La guerre à Gaza a entraîné l'ouverture de fronts contre Israël par le Hezbollah et les Houthis qui forment avec le Hamas et des groupes armés irakiens ce que l'Iran appelle "l'axe de la résistance" face à Israël.
Samedi, le Hezbollah a affirmé avoir pour la première fois ciblé la ville de Beit Hillel dans le nord d'Israël avec des dizaines de roquettes et l'armée israélienne a riposté par des frappes dans le sud du Liban, des échanges quasi-quotidiens à la frontière israélo-libanaise depuis le 8 octobre.
Près de Tel-Aviv, dans la banlieue de Holon, une "attaque terroriste" au couteau menée selon la police par un habitant de Cisjordanie occupée a tué une femme de 66 ans et un octogénaire. L'assaillant a été "neutralisé" selon la même source.
Frappes israéliennes meurtrières à Gaza
Dans le même temps, l'armée israélienne poursuit son offensive contre le territoire palestinien de Gaza, ravagé et menacé de famine selon l'ONU. Avant la frappe sur le complexe scolaire de Gaza-ville, la Défense civile et le Croissant-rouge avaient fait état de 16 Palestiniens tués par des bombardements israéliens à Jabalia (nord) et Deir al-Balah (centre).
Le Hamas, qui a pris en 2007 le pouvoir à Gaza, est considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. Son attaque le 7 octobre dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
L'offensive israélienne à Gaza a fait jusqu'à présent 39'583 morts, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne détaille pas le nombre de civils et de combattants morts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Français Thierry Breton quitte la Commission européenne
Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé lundi démissionner de la Commission européenne avec effet immédiat. Il affirme que la présidente Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait à Emmanuel Macron.
Officiellement candidat du président français, il a expliqué que la cheffe de l'exécutif européen, en train de former son équipe pour un nouveau mandat de cinq ans, avait "demandé à la France de retirer (s)on nom".
"Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom - pour des raisons personnelles qu'en aucun cas vous n'avez discutées directement avec moi - et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège" des commissaires, écrit Thierry Breton.
"C'est un autre candidat qui va vous être proposé" par la France, a-t-il ajouté dans une lettre à Mme von der Leyen publiée sur le réseau social X.
Gouvernance "douteuse"
"Au cours des cinq dernières années, je me suis efforcé sans relâche de défendre et de faire progresser le bien commun européen, au-delà des intérêts nationaux et partisans. Ce fut un honneur", souligne l'ancien ministre français.
"Toutefois, à la lumière des derniers développements - qui témoignent une fois de plus d'une gouvernance douteuse - je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège", conclut-il.
Les relations entre la dirigeante allemande et M. Breton étaient notoirement tendues depuis que ce dernier avait pris la tête au printemps d'une fronde au sein de l'exécutif bruxellois pour contester le style de direction de la présidente, jugé peu collectif.
Ethique mise en cause
Le commissaire français avait publiquement mis en cause l'éthique de Mme von der Leyen après la nomination fin janvier d'un émissaire chargé des petites et moyennes entreprises, un poste hautement rémunéré au sein de la Commission.
Le poste avait été attribué à l'eurodéputé allemand du Parti populaire européen (droite) Markus Pieper, quelques semaines avant un congrès à Bucarest début mars au cours duquel le PPE avait apporté son soutien à un second mandat de Mme von der Leyen.
La polémique avait abouti à un vote de défiance du Parlement européen contre Mme von der Leyen, en pleine campagne pour les élections européennes de juin, et finalement au retrait de M. Pieper.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'avenir de TikTok en suspens devant un tribunal américain
TikTok va tenter de convaincre un tribunal fédéral lundi que la loi exigeant la vente de l'application par ses propriétaires chinois, sous peine d'interdiction aux Etats-Unis, est inconstitutionnelle.
Depuis que cette loi a été votée par le Congrès américain en avril, le sort de TikTok dans le pays est devenu un enjeu majeur du débat politique.
Le candidat républicain à la présidence Donald Trump s'oppose à toute interdiction de la très populaire plateforme, après avoir lui-même tenté de l'interdire en 2020, à la fin de son mandat.
Le président Joe Biden, en revanche, a signé la législation qui donne à TikTok jusqu'au mois de janvier pour ne plus être détenue par une société chinoise. Sa vice-présidente Kamala Harris est la candidate démocrate à la Maison Blanche.
ByteDance, la maison mère de TikTok, a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de se séparer de sa précieuse application. Le recours en justice est donc sa seule option pour survivre aux États-Unis.
Une interdiction provoquerait probablement une vive réaction de la part de Pékin et rendrait les relations entre les États-Unis et la Chine encore plus tendues.
Trois juges de la cour d'appel du district de Columbia doivent entendre lundi TikTok, ByteDance et un groupe d'utilisateurs. Ils vont essentiellement soutenir que la loi viole le droit à la liberté d'expression garanti par la Constitution américaine.
Les juges se prononceront sur l'affaire dans les semaines ou les mois à venir. Mais quelle que soit leur décision, elle est susceptible d'être portée devant la Cour suprême des États-Unis.
"Coquille vide"
TikTok affirme que "la Constitution est de notre côté", ajoutant que la loi ferait taire les voix de 170 millions d'Américains.
"Il ne fait aucun doute que la loi entraînera la fermeture de TikTok d'ici le 19 janvier 2025", indique le recours de l'entreprise, "réduisant au silence ceux qui utilisent la plateforme pour communiquer d'une manière qui ne peut être reproduite ailleurs".
TikTok a également fait valoir que même si la cession était possible, l'application "serait toujours réduite à une coquille vide, dépourvue de la technologie innovante qui adapte le contenu à chaque utilisateur".
Le gouvernement américain rétorque que la loi porte sur des questions de sécurité nationale et non sur la liberté d'expression et que ByteDance ne peut se prévaloir des droits protégés par la Constitution.
"Étant donné la vaste portée de TikTok aux États-Unis, la capacité de la Chine à utiliser les fonctionnalités de TikTok pour atteindre son objectif global, qui est de saper les intérêts américains, constitue une menace pour la sécurité nationale d'une profondeur et d'une ampleur immenses", a écrit le ministère américain de la Justice.
Les États-Unis estiment que ByteDance peut se conformer - et se conforme - aux demandes du gouvernement chinois pour obtenir des données sur les utilisateurs américains. Les autorités affirment aussi que le groupe acquiesce à des pressions pour censurer ou promouvoir certains contenus sur la plateforme.
TikTok nie ces accusations.
Vers la Cour suprême
Les décrets de 2020 pour interdire TikTok de l'ancien président Donald Trump ont été bloqués par un juge fédéral, qui avait évoqué des raisons probablement exagérées et une violation potentielle du droit à la liberté d'expression.
Depuis, le milliardaire républicain, très remonté contre Meta (Facebook, Instagram) et les autres grandes plateformes qui l'ont temporairement banni pour incitation à la violence après l'assaut du Capitole en 2021, a changé d'avis.
"Pour tous ceux qui veulent sauver TikTok en Amérique, votez pour Trump", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée la semaine dernière.
La candidate démocrate Kamala Harris est présente sur TikTok et a adopté les réseaux sociaux comme moyen de communication avec les jeunes électeurs.
La nouvelle loi signée par Joe Biden a été conçue pour surmonter les obstacles juridiques mais certains experts pensent que la Cour suprême des États-Unis aura du mal à considérer que les inquiétudes au sujet de la sécurité nationale l'emportent sur la protection de la liberté d'expression.
Une grande partie des arguments du gouvernement sont sous scellés, ce qui "complique les efforts pour les évaluer", a souligné Carl Tobias, professeur de droit de l'université de Richmond.
"Toutefois, la Cour suprême des États-Unis s'est généralement montrée très prudente lorsqu'il s'agit d'accepter les arguments de sécurité nationale lorsque la réglementation (en question) restreint le droit à la liberté d'expression, en particulier en ce qui concerne internet", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
Zakaria dans le onze idéal de L'Equipe
Denis Zakaria connaît pour la première fois de la saison les honneurs du onze idéal du quotidien L'Equipe. Le Genevois a obtenu la note de 8 pour sa prestation de samedi lors de la 4e journée.
Le capitaine de l'ASM a sorti le grand jeu à Auxerre, où son équipe s'est imposée 3-0. Le capitaine s'est fendu d'une passe décisive sur le 2-0, signé Vanderson à la 25e, avant de sceller le score à la 89e pour sa deuxième réussite de la saison.
Zakaria est l'un trois joueurs à avoir obtenu un 8, la meilleure note attribuée dans cette 4e journée, avec son coéquipier Tilo Kehrer et l'attaquant du PSG Ousmane Dembélé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Alex Palou sacré champion d'IndyCar pour la 3e fois
Alex Palou a remporté le championnat Indycar pour la troisième fois, la deuxième consécutive.
Une 11e place a suffi au bonheur de l'Espagne dans l'ultime manche, le Grand Prix de Nashville, remporté dimanche par l'Américain Colton Herta.
Palou comptait avant cette 17e et dernière course plus de 30 points d'avance sur son dauphin au général, l'Australien Will Power, et 50 sur le Néo-Zélandais Scott McLaughlin. S'élançant sur la grille en 15e position, il devait surtout se méfier de Power.
Mais Power s'est arrêté dès le début de la course en raison d'un harnais de sécurité mal serré pour se retrouver à 4 tours du leader, perdant d'entrée quasiment toutes ses chances. Palou a alors décidé d'assurer et a terminé à la 11e place alors que Power a abandonné et que McLaughlin a fini 5e.
A 27 ans, Palou a déjà été champion Indycar en 2021 et en 2023. Il a remporté cette année deux victoires, portant son total à onze depuis se débuts dans cette catégorie en 2020. Le pilote de l'écurie Chip Ganassi Racing a également couru en Europe au début de sa carrière et ne désespère pas de rejoindre un jour la Formule 1.
Un même châssis
Comptant au total 17 épreuves cette année, dont les célèbres 500 Miles d'Indianapolis, le championnat Indycar fait courir des voitures monoplaces partageant un même châssis mais équipées de moteurs différents, des Honda ou des Chevrolet. Les circuits sont tracés sur des circuits permanents, des ovales ou encore en ville.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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