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International

Attaque russe "massive" à Odessa: au moins un mort

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Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l'Ukraine, notamment contre Odessa (archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Une attaque russe "massive" survenue dans la nuit a tué au moins une personne à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, ont rapporté les services d'urgence ukrainiens tôt vendredi. Dix autres ont été blessées, parmi lesquelles deux enfants.

Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, "un immeuble d'appartements dans le centre d'Odessa a été détruit, des appartements ont pris feu, des tours et une trentaine de véhicules ont été endommagés".

Des clichés diffusés par les services d'urgence montrent des secouristes tentant d'éteindre l'incendie d'un bâtiment de trois étages et prenant en charge une dame âgée.

Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l'Ukraine, notamment en endommageant des navires civils dans les ports de la région d'Odessa, tandis que Kiev a intensifié ses attaques contre des cibles militaires et énergétiques dans les régions contrôlées par la Russie.

Bombardiers russes en route

L'armée de l'air ukrainienne a par ailleurs averti peu avant 06h00 (05h00 en Suisse) que six bombardiers russes Tu-95 volaient en direction du sud-est depuis la base d'Olenia, dans le nord-ouest de la Russie. Les Tu-95 sont des bombardiers à long rayon d'action développés sous l'Union soviétique et pouvant emporter des missiles de croisière.

Les forces de Moscou ont abattu dans la nuit de jeudi à vendredi 51 drones ukrainiens, dont 36 dans la seule région de Krasnodar (sud-ouest), a rapporté le ministère russe de la défense sur Telegram. Le gouverneur de ce territoire, Veniamine Kondratiev, a fait part d'une "attaque massive" n'y ayant fait aucune victime.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le chef de l'opposition allemande à son tour en visite en Ukraine

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Le chef de la CDU allemande Friedrich Merz a été reçu par le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à Kiev. (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le chef des conservateurs allemands Friedrich Merz, favori des élections législatives de février, est arrivé lundi à Kiev. Cette visite intervient une semaine après le déplacement en Ukraine du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.

M. Merz, chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), est favorable sous certaines conditions à une livraison de missiles allemands Taurus à Kiev, contrairement à Olaf Scholz qui s'y refuse toujours de crainte d'une escalade avec la Russie. Il a été reçu lundi matin par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"J'ai fait le voyage à Kiev aujourd'hui pour découvrir quelle est la situation en Ukraine et où nous pouvons apporter notre soutien", a-t-il déclaré sur X dans une légende accompagnant une photo de son arrivée par train.

"La guerre en Ukraine doit prendre fin le plus rapidement possible. (Le président russe Vladimir) Poutine n'acceptera de négocier que si l'Ukraine parvient à se défendre", a-t-il aussi écrit.

Il y a une semaine, Olaf Scholz s'était aussi rendu à Kiev. Il avait assuré à Volodymyr Zelensky que la Russie ne pourrait pas "dicter" à l'Ukraine ses conditions pour la paix. Le chef de l'Etat ukrainien a dit avoir de nouveau évoqué avec le chancelier allemand la demande de livraison de missiles Taurus, capables de frapper en profondeur le territoire russe.

Deuxième fournisseur d'aide

Depuis l'invasion russe, l'Allemagne est le deuxième fournisseur d'aide militaire à Kiev, après les Etats-Unis. La guerre en Ukraine s'est déjà imposée comme l'un des thèmes majeurs de la campagne électorale en Allemagne, pour laquelle la CDU fait figure de grande favorite avec autour de 30% des intentions de vote.

Comme Olaf Scholz, Friedrich Merz s'était déjà rendu en Ukraine peu après le début de l'invasion russe en février 2022.

Ces déplacements surviennent à un moment où les forces ukrainiennes reculent sur le front et alors que l'arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche fait craindre un arrêt de l'aide américaine à Kiev.

Volodymyr Zelensky a assuré dimanche vouloir une "paix durable" pour son pays, au lendemain d'un entretien à Paris avec le président élu américain Donald Trump, qui a indiqué de son côté que Kiev devait s'attendre "probablement" à moins d'aide américaine après sa prise de fonction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Chine ouvre la voie à un "assouplissement" monétaire en 2025

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Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires. (archive) (© )

Les dirigeants politiques chinois, dont le président Xi Jinping, ont annoncé lundi vouloir "assouplir" l'année prochaine la politique monétaire du pays, à l'heure où Pékin cherche toujours à enrayer l'essoufflement de la deuxième économie mondiale.

Cette annonce intervient à un mois du retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a menacé d'augmenter les droits de douane américains sur les exportations chinoises au risque de plomber un moteur crucial de la croissance chinoise.

Les 24 membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe-clé de décision de l'organisation au pouvoir en Chine, étaient réunis lundi pour "analyser et étudier" les mesures économiques à venir en 2025, selon l'agence d'Etat Chine nouvelle.

"Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure", ont déclaré lundi les responsables cités.

"L'an prochain, nous devrions (...) mettre en oeuvre une politique budgétaire plus pro-active et un assouplissement approprié de la politique monétaire", ont-ils insisté.

De fait, la deuxième économie mondiale tente toujours d'écarter le spectre d'une déflation, engendrée par une grave crise de l'immobilier et des niveaux de consommation bien en dessous de ceux observés avant la pandémie.

Depuis plusieurs mois, Pékin a multiplié les plans de stimulation de l'économie, y compris une réduction des taux d'intérêts et une hausse du plafond d'endettement des gouvernements locaux.

En octobre, la banque centrale a également annoncé la baisse de deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé de la deuxième économie mondiale.

Lutte anti-corruption

Les membres du Bureau politique ont également appelé lundi à intensifier la lutte anti-corruption dans le pays, avec des mécanismes plus solides pour "renforcer le mécanisme d'enquête et de traitement des pratiques malsaines et de la corruption".

Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires, même si les critiques estiment que cette initiative sert également à éliminer ses rivaux politiques.

La campagne s'est récemment concentrée sur l'armée, avec le limogeage du haut responsable Miao Hua après la mise à pied d'une série de personnalités de haut rang, visées par des enquêtes pour corruption.

Cette réunion du bureau politique se tient quelques jours avant le début de la Conférence centrale sur le travail économique, réunion majeure durant laquelle sont généralement fixés les objectifs de croissance.

La conférence pourrait dévoiler de nouvelles mesures de stimulation de l'économie, y compris en matière de politique monétaire même si les investisseurs et analystes étrangers restent prudents sur leur ampleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'ONU demande d'éviter les représailles et revanches en Syrie

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk veut que les droits humains soient au centre d'un dialogue national en Syrie. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande que les responsabilités pour des violations en Syrie soient établies. Lundi à Genève, il a appelé à éviter toute "représaille" ou "revanche".

Pour les Syriens, "tant de choses restent incertaines", a dit l'Autrichien à la presse. "Il est impératif que toutes les preuves soient conservées méticuleusement pour l'avenir", a-t-il insisté, après des décennies de dictature et une guerre qui a duré 13 ans.

La question de l'appareil de sécurité sera très importante, de même que celle de la recherche des personnes portées disparues, selon le Haut commissaire. Il veut que les droits humains soient au centre d'un dialogue national.

Alors que les hostilités se poursuivent dans le nord-est du pays, il appelle les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et les droits humains. "Toutes les mesures doivent être prises pour garantir la protection des minorités et d'éviter des représailles et des actes de revanche".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Après une trêve Notre-Dame, Macron reprend les consultations

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Emmanuel Macron a bénéficié d'une parenthèse "enchantée" ce week-end avec Notre-Dame. (© KEYSTONE/EPA/THIBAULT CAMUS / POOL)

Après une courte trêve consacrée à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, le président français Emmanuel Macron reprend lundi ses consultations afin de nommer un nouveau Premier ministre. Son camp le presse d'agir vite.

Issu de la droite, l'ancien commissaire européen Michel Barnier, en fonction depuis seulement trois mois, a été contraint jeudi de démissionner de son poste de chef de gouvernement, après le vote de censure à l'Assemblée nationale.

Pour trouver son successeur, M. Macron, qui a bénéficié d'une parenthèse "enchantée" ce week-end avec Notre-Dame, recevra tour à tour des députés indépendants, les écologistes et les communistes lundi matin.

Alors qu'il lui avait fallu 51 jours cet été pour choisir Michel Barnier, M. Macron est cette fois pressé de trancher par son propre camp. A commencer par son allié de toujours, le centriste François Bayrou, préoccupé par "une situation que pas un citoyen français ne peut accepter de voir perdurer ou se complexifier".

Pressenti, parmi d'autres, pour Matignon, le patron du parti MoDem ne revendique pas le poste mais presque: "Si je peux aider à ce qu'on sorte de tout ça, je le ferai", a-t-il lancé dimanche.

"Pas de compromis"

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a plaidé de son côté pour une nomination "dans les prochaines heures".

Son calcul est simple: "additionner" les députés du "socle commun" (droite et centre), des indépendants et du parti socialiste pour obtenir une majorité absolue à l'Assemblée, afin qu'il n'y ait "plus de censure possible".

Et d'appeler à "un programme d'action" commun entre ces groupes politiques, autour notamment de la question des soins, de l'agriculture ou de la décentralisation. Mais en pratique, l'arithmétique se heurte à de multiples "lignes rouges".

Le socialiste Boris Vallaud, l'écologiste Marine Tondelier et le social-démocrate Raphaël Glucksmann ont réfuté lundi l'hypothèse d'une nomination de François Bayrou, rappelant que le centriste n'a "pas gagné les législatives" et incarne la "continuité politique" d'Emmanuel Macron.

Le chef de file des députés du parti de droite Les Républicains (LR, Laurent Wauquiez a rappelé pour sa part ses "conditions": "Ni (le parti de gauche radicale) LFI au gouvernement, ni le programme (de l'alliance de gauche) du Nouveau Front populaire", au point d'affirmer qu'un Premier ministre socialiste est "une hypothèse pas crédible".

Or, c'est précisément ce que réclame le numéro un du parti socialiste, Olivier Faure, venu à l'Elysée vendredi proposer des "concessions réciproques" au président de la République, qui lui a déjà concédé des rendez-vous avec les écologistes et les communistes.

Mais ce début d'ouverture a réveillé l'ire de LFI, qui a refusé l'invitation à l'Elysée et instruit tout le weekend le procès en déloyauté de leurs alliés.

"Il n'y a pas de compromis possible avec la politique économique d'Emmanuel Macron", a affirmé la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, pointant "une volonté claire du pouvoir de fracturer le NFP".

"Loi spéciale"

A l'autre bout de l'échiquier politique, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) reste à l'affût. Pas convié à l'Elysée, son président Jordan Bardella demande déjà "à être reçu avec Marine Le Pen" par le futur Premier ministre "de manière à pouvoir exprimer très clairement (leurs) lignes rouges", qui n'ont "pas varié": pouvoir d'achat, sécurité, immigration et scrutin proportionnel.

Arbitre de la censure du gouvernement Barnier, le parti prévient d'avance: "Vous ne pouvez pas faire comme si on n'était pas là".

La pression de nommer un nouveau chef du gouvernement est aussi liée à la situation financière du pays. Avec un déficit cette année qui devrait dépasser les 6% du PIB, la France affiche la pire performance des Vingt-Sept à l'exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3% autorisé par l'UE.

Alors que le gouvernement démissionnaire s'était fixé l'objectif de réduire le déficit public à 5% du PIB l'an prochain, le projet de budget 2025 n'a pas pu être voté en raison de la censure.

Promise la semaine passée par M. Macron, la "loi spéciale" permettant à l'appareil d'Etat de fonctionner en l'absence de promulgation d'un budget au 1er janvier est "prête", a assuré lundi matin le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin, ajoutant qu'il suffirait de réunir un conseil des ministres pour que le texte soit présenté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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