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International

Une collision de trains en Inde a fait au moins huit morts

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Une collision entre un train de passagers et un convoi de marchandises a fait plusieurs morts lundi dans l'est de l'Inde. Photo prétexte : gare à New Delhi. (© Keystone/AP/TSERING TOPGYAL)

Au moins huit personnes ont été tuées lundi en Inde lorsque le conducteur d'un convoi de marchandises a ignoré un signal et a percuté un train de passagers par l'arrière dans l'État du Bengale occidental (est), ont annoncé la police et les autorités ferroviaires.

Une cinquantaine de personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital, a déclaré Jaya Varma Sinha, présidente du Conseil des chemins de fer indiens, dans un communiqué où il est précisé que le convoi de marchandises "a ignoré le signal et a heurté le train par l'arrière".

Parmi les morts se trouvent le conducteur et son second qui n'ont pas respecté le signal, ainsi qu'un garde-barrière et cinq passagers, a ajouté Mme Sinha.

La présidente du Conseil des chemins de fer indiens a également déclaré que le bilan humain aurait pu être plus lourd car certains des derniers wagons du train, heurtés les plus violemment par le convoi de marchandises, transportaient du matériel et non des passagers.

Des images diffusées par des médias indiens montrent des épaves enchevêtrées de wagons renversés sur le côté, et l'un d'entre eux propulsé vers le ciel, reposant en équilibre précaire sur un autre.

Le bilan pourrait s'alourdir

Un officier de la police locale, Iftikar-Ul-Hassan, a déclaré à l'AFP qu'il avait vu plusieurs personnes gravement blessées extraites des décombres. "Le bilan pourrait encore s'alourdir car quatre personnes ont été admises (à l'hôpital) dans un état grave", a-t-il affirmé.

Le chef de la police du district de Darjeeling, Praween Prakash, a déclaré à l'AFP que les opérations de sauvetage étaient terminées. "Nous travaillons maintenant au déblaiement des débris", a-t-il dit.

Le Premier ministre Narendra Modi a présenté ses condoléances à "ceux qui ont perdu leurs proches", dans un message sur les réseaux sociaux, ajoutant que "les opérations de secours sont en cours".

La ministre en chef de cet Etat situé dans l'est de l'Inde, Mamata Banerjee, a qualifié cet accident de "tragique" dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Plus haut pont ferroviaire du monde

"Des médecins, des ambulances et des équipes de secours ont été dépêchés sur place", a écrit Mme Banerjee sur les réseaux sociaux, en qualifiant l'accident de "tragique", mais sans fournir de bilan.

L'accident s'est produit à Phansidewa, dans le district de Darjeeling, lorsque le train Kanchenjunga Express a été heurté par un train de marchandises. Le ministre des Chemins de fer, Ashwini Vaishnaw, a indiqué que les "blessés sont transférés à l'hôpital".

L'Inde, qui possède l'un des réseaux ferroviaires les plus vastes du monde, a connu un grand nombre d'accidents de train meurtriers dans son histoire.

La sécurité de ce réseau, emprunté chaque jour par des millions de passagers, s'est toutefois améliorée ces dernières années à la faveur d'investissements pour le moderniser en le dotant de gares modernes et de systèmes de signalisation électroniques.

L'accident le plus meurtrier de l'histoire du pays reste celui du 6 juin 1981 quand, dans l'État de Bihar (est), sept wagons d'un train qui traversait un pont étaient tombés dans le fleuve Bagmati, faisant entre 800 et 1000 morts. En juin de l'année dernière, près de 300 personnes ont péri dans une collision entre trois trains dans l'Etat d'Odisha (est).

Dimanche, un train a traversé pour la première fois le pont ferroviaire le plus haut du monde - 359 mètres au-dessus d'une rivière - dans une région himalayenne de l'Inde, a annoncé le ministre des Chemins de fer.

Cette structure métallique, qui enjambe la rivière Chenab, relie des parties du nord de l'État du Jammu-et-Cachemire, territoire à majorité musulmane administré par l'Inde, au reste du pays.

Les travaux sur cette voie ferrée sont en cours depuis près de 30 ans et l'ouverture officielle de cette liaison est prévue dans les prochaines semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Ligue des champions: Yann Sommer et l'Inter face au Barça

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Yann Sommer risque d'être souvent sollicité ce soir (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La deuxième demi-finale aller de la Ligue des champions se joue ce soir dès 21h00 à Barcelone. Le club catalan attend de pied ferme l'Inter Milan et son gardien suisse Yann Sommer.

Leader de la Liga et récent vainqueur de la Coupe du Roi, le Barça traverse une période positive. L'équipe de l'entraîneur allemand Hansi Flick, même privée sur blessure de son buteur vétéran Robert Lewandowski, dispos d'une armada offensive impressionnante, à commencer par Lamine Yamal et Raphinha.

Pour se hisser dans le dernier carré, les Blaugrana ont éliminé le Benfica Lisbonne (1-0/3-1) et Borussia Dortmund (4-0/1-3), finaliste de l'édition précédente. Ils devront néanmoins terriblement se méfier de l'Inter.

L'équipe dirigée par Simone Inzaghi est difficile à manier. Elle dispose d'une défense très solide et trouve toujours des solutions en attaque avec notamment Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Dans la phase à élimination directe, les nerezzurri ont successivement écarté Feyenoord Rotterdam (2-0/2-1) et le Bayern Munich (2-1/2-2).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats-Unis ont frappé plus de 1000 cibles au Yémen en un mois

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Washington affirme avoir tué des centaines de rebelles houthis lors de ses raids aériens sur le Yémen (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

L'armée américaine a frappé depuis la mi-mars plus de 1000 cibles au Yémen, où Washington mène une campagne aérienne contre les rebelles houthis, a annoncé mardi le ministère de la défense. L'armée britannique participe également aux raids.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime en mer Rouge depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël. Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël.

Depuis le 15 mars, "les frappes du CENTCOM [le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, ndlr] ont touché plus de 1000 cibles, tuant des combattants et des dirigeants houthis [...] et dégradant leurs capacités", a affirmé dans un communiqué Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone.

Mercredi matin, l'armée britannique a annoncé, pour la première fois depuis le lancement de cette campagne américaine à la mi-mars, y avoir participé en ciblant "une cible militaire houthie" dans la nuit au sud de la capitale Sanaa.

Prison bombardée

Selon le ministère britannique de la défense, l'opération, menée par des avions de combat britanniques Typhoon, visait "un ensemble de bâtiments, utilisés par les Houthis pour fabriquer des drones du type de ceux utilisés pour attaquer les navires dans la mer Rouge et le golfe d'Aden".

Le Royaume-Uni avait déjà participé aux frappes menées contre les Houthis à partir de début 2024 par les Etats-Unis, proche allié d'Israël.

Dimanche, le CENTCOM avait évoqué plus de 800 cibles atteintes depuis mi-mars et dénombré des centaines de morts parmi les rebelles.

Quelques heures après cette annonce, les Houthis avaient accusé l'armée américaine d'avoir bombardé une prison de Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts et 47 blessés parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Sollicité par l'AFP, le CENTCOM avait indiqué "être au courant des allégations de pertes civiles liées aux frappes américaines au Yémen et prendre ces allégations très au sérieux". "Une évaluation des dégâts ainsi qu'une enquête sur ces affirmations sont actuellement en cours", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente

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L'Inde attribue la responsabilité de l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire au Pakistan voisin (archives). (© KEYSTONE/AP/PRABHJOT GILL)

Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.

"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.

"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.

Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.

S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.

Attaques "inacceptables"

Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".

Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.

Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.

Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.

Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes

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La ville de Kharkiv est régulièrement bombardée par l'armée russe (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.

"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.

Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.

A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.

Frappes de drones en Russie

Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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