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Au Soudan en plein chaos, des suspects de crimes contre l'humanité en fuite

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Ceux qui ne peuvent pas quitter Khartoum, ville de plus de cinq millions d'habitants, tentent de survivre privés d'eau et d'électricité, soumis aux pénuries de nourriture et aux coupures téléphoniques et d'internet. (© KEYSTONE/EPA/Indonesian Embassy KBRI Khartoum / HANDOUT)

Un ex-responsable de la dictature au Soudan recherché pour crimes contre l'humanité a annoncé s'être enfui de prison avec d'autres ex-collaborateurs dans ce pays en plein chaos. Un nouvel embrasement est craint au moment où le cessez-le-feu conclu reste fragile.

Mercredi, les affrontements ont continué dans la capitale où des avions de chasse de l'armée ont survolé la banlieue nord, essuyant les tirs des paramilitaires, ont raconté des témoins à l'AFP. La périphérie est de Khartoum a été la cible de frappes aériennes et des affrontements à la mitrailleuse ont eu lieu dans la périphérie sud, où se trouve une maison du dirigeant des paramilitaires, selon d'autres témoins.

Le chef de la mission de l'ONU au Soudan, Volker Perthes, resté dans le pays, s'est dit mercredi "profondément préoccupé par les récentes informations faisant état de violences tribales à El-Geneina", la capitale du Darfour-Ouest, incluant "des attaques contre les civils, des pillages et des distributions d'armes".

Malgré l'annonce d'un cessez-le-feu conclu sous l'égide des Etats-Unis, les combats meurtriers n'ont pas cessé depuis le 15 avril entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo et l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane.

Mercredi, l'armée a annoncé "l'envoi d'un représentant à Juba", la capitale du Sud-Soudan voisin, pour des pourparlers "à l'initiative de l'IGAD", bloc régional est-africain, avec un représentant des paramilitaires. Ils visent, d'après un communiqué des forces armées, à la "prolongation de 72 heures de la trêve" alors que celle en cours, qui a globalement été peu respectée, doit prendre fin jeudi soir. Les FSR de leur côté n'ont pas fait état de ces discussions.

Alliés lors du coup d'Etat d'octobre 2021, les deux généraux Burhane et Daglo se livrent une guerre sans merci qui a fait 512 morts et 4193 blessés, selon un bilan communiqué mercredi par le ministère soudanais de la Santé. Ce putsch a mis fin à la transition démocratique qui a suivi la chute du dictateur Omar el-Béchir, déchu en 2019 sous la pression de la rue et emprisonné après trente ans de pouvoir.

Profitant d'une situation chaotique, un personnage important du régime de Béchir, Ahmed Haroun, a annoncé mardi s'être évadé de la prison de Kober à Khartoum, avec d'autres hauts responsables de la dictature islamo-militaire.

Attaques de civils

"Nous sommes restés en détention à Kober pendant neuf jours (...) et nous avons désormais la responsabilité de notre protection" dans un autre lieu, a affirmé M. Haroun dans une allocution diffusée sur une chaîne de télévision soudanaise. Béchir, qui était lui aussi détenu dans la prison de Kober, a été selon l'armée transféré avant le début des combats dans un hôpital où il se trouvait toujours mercredi "sous la garde de la police judiciaire".

L'ex-dictateur est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'Humanité" au Darfour, dans l'ouest du Soudan, comme M. Haroun. Le bureau du procureur de la CPI a indiqué suivre de près les événements, observant que les informations sur les personnes incarcérées à Kober n'avaient pas été "confirmées de manière indépendante".

Un conflit a éclaté au Darfour en 2003 entre Khartoum et des membres de minorités ethniques non-arabes. Il a fait quelque 300'000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU. Les FSR regroupent des milliers d'anciens miliciens arabes recrutés par Béchir et soupçonnés d'exactions au Darfour.

L'émissaire de l'ONU a déclaré que les belligérants "attaquaient des zones densément peuplées sans se soucier des civils, des hôpitaux, ni même des véhicules transportant les blessés et les malades". L'Union africaine a mis en garde mercredi contre un "risque de déflagration régionale et d'internationalisation du conflit".

Quelque "6000 personnes de différentes nationalités ont traversé" la frontière avec l'Ethiopie, a déclaré un responsable soudanais du poste-frontière de Gallabat (est). Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont déjà arrivées dans les pays frontaliers du Soudan, selon l'ONU qui craint un exode massif et estime qu'au total, 270.000 personnes pourraient fuir au Tchad et au Soudan du Sud.

"Le plus difficile, c'est le bruit des bombardements et des avions de chasse qui survolent notre maison. Cela a terrifié les enfants", témoigne Safa Abu Taher, rapatrié avec sa famille en Jordanie.

"Ramener l'ancien régime"

Un bateau transportant 1687 civils originaires de plus d'une cinquantaine de pays est arrivé mercredi en Arabie saoudite. 245 ressortissants français et étrangers évacués par avion par les autorités françaises ont atterri près de Paris et le gouvernement du Royaume-Uni a annoncé avoir évacué plus de 300 personnes, en majorité britanniques.

Ceux qui ne peuvent pas quitter Khartoum, une ville de plus de cinq millions d'habitants, tentent de survivre privés d'eau et d'électricité, soumis aux pénuries de nourriture et aux coupures téléphoniques et d'internet. Selon le syndicat des médecins, près des trois quarts des hôpitaux sont hors service au Soudan. A Khartoum, plus de 60% des centres médicaux sont fermés, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la santé.

L'OMS a ajouté qu'une "évaluation approfondie des risques" sanitaires était en cours après la prise par l'un des deux camps d'un "laboratoire public" de Khartoum, qui renferme des agents pathogènes de la rougeole, du choléra et de la poliomyélite.

Aux yeux de Dame Rosalind Marsden, ancienne ambassadrice britannique et ex-représentante spéciale de l'Union européenne pour le Soudan, "ce à quoi nous assistons est une lutte de pouvoir entre deux généraux, mais il s'agit également d'une tentative de faire dérailler la transition démocratique du Soudan et de ramener le pays sous le contrôle de l'ancien régime".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TAP: Lisbonne souhaite "un consensus" sur la privatisation

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L'ouverture du capita de TAP Air Portugall suscite l'intérêt des compagnies européennes Air France-KLM, Lufthansa et du groupe IAG (British Airways et Iberia) (archives). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le gouvernement portugais souhaite un "consensus élargi" avec l'opposition autour de la privatisation de la compagnie aérienne TAP Air Portugal qui doit être lancée cette année, a indiqué mercredi le ministre portugais en charge des Transports.

"Il faut un consensus élargi" autour de cette question afin de ne pas se lancer dans "une privatisation qui risquerait d'être ensuite annulée par un autre parti", a déclaré le ministre des Infrastructures Miguel Pinto Luz interrogé dans le cadre d'une commission parlementaire.

Le ministre a rappelé que l'exécutif de la droite modérée au pouvoir depuis les élections de mars dernier ne disposait pas de la majorité absolue au Parlement, si bien qu'il était ouvert à discuter avec l'opposition.

Renationalisée dans l'urgence en 2020 afin de surmonter l'impact de l'épidémie de Covid-19, TAP avait bénéficié d'une injection de 3,2 milliards d'euros de fonds publics en échange d'un plan de restructuration.

Cette ouverture de capital suscite l'intérêt des compagnies européennes Air France-KLM, Lufthansa et du groupe IAG (British Airways et Iberia). Le gouvernement avait récemment fait part de l'intérêt d'une douzaine d'entités au total, dont des entreprises et des fonds d'investissement non-européens.

La position du gouvernement est de "céder 100% de TAP" mais le Parti socialiste ne souhaite privatiser que 49% du capital, alors "nous devons bien évidemment être disponibles pour trouver des solutions", a affirmé M. Pinto Luz.

"Nous voulons un processus transparent et basé sur le dialogue", a ajouté le ministre précisant que le processus de privatisation était actuellement en cours d'évaluation et que le gouvernement prévoit de publier prochainement le décret qui en fixera les modalités.

Les médias portugais rapportent que le gouvernement travaille sur l'option d'une cession de 49% du capital dans le cadre d'un processus de privatisation qui devrait débuter en mars et s'achever au premier semestre 2026.

Interrogé par l'AFP, le ministère des Infrastructures en charge de la privatisation de TAP n'a pas souhaité réagir à cette information.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Après Google, Apple identifie le "golfe d'Amérique" sur ses plans

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Apple privilégie désormais l'appellation "golfe d'Amérique", voulue par le président américain Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Ben Curtis)

Après Google, le géant du numérique Apple a débaptisé le golfe du Mexique pour parler du golfe d'Amérique sur son application de cartographie en ligne Apple plans, au moins pour ses utilisateurs américains. Il utilise ainsi le nom voulu désormais par Donald Trump.

L'application parle bien du "golfe d'Amérique" sur un appareil connecté à internet depuis les Etats-Unis. En revanche, connecté hors des Etats-Unis, il s'appelle toujours "golfe du Mexique", selon son nom utilisé ailleurs dans le monde.

Sollicité par l'AFP à Paris, Apple n'était pas immédiatement disponible pour commenter cette situation. Donald Trump a signé fin janvier un décret ordonnant le changement de nom de cette mer au sud-est des Etats-Unis, sur la mer encadrée par la Floride, la Louisiane, le Texas, le Mexique et Cuba.

Il s'est félicité lundi que Google Maps, le service de cartographie ultra dominant aux Etats-Unis, ait changé le nom du golfe, là aussi pour ses clients américains, maintenant l'appellation golfe du Mexique pour ses clients mexicains.

Contrairement à Apple qui laisse "golfe du Mexique" ailleurs dans le monde, Google utilise les deux noms "Golfe du Mexique (Golfe d'Amérique)", comme c'est le cas pour les lieux contestés, pour les pays tiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement

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Le ministre des affaires étrangères Assad Al-Chaibani a annoncé un nouveau gouvernement pour le 1er mars. (© KEYSTONE/AP/Altaf Qadri)

La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement. C'est ce qu'a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, qui fait partie d'un gouvernement intérimaire mis en place après la chute de Bachar al-Assad.

"Le gouvernement qui sera mis en place le 1er mars représentera autant que possible le peuple syrien et prendra en compte sa diversité", a affirmé M. Chaibani en marge du Sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Deux jours après avoir renversé Bachar al-Assad, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui dirige la nouvelle administration à Damas, a désigné Mohammed al-Bachir à la tête d'un gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires courantes jusqu'au 1er mars.

"Le peuple syrien est un partenaire du changement", a déclaré M. Chaibani, ajoutant que "toutes les réformes et modifications que nous avons mises en place ces deux derniers mois concernant la feuille de route politique ont été (..) issues de consultations avec la diaspora syrienne et la société civile à l'intérieur du pays".

Le mois dernier, Ahmad al-Chareh, le chef de HTS qui a mené l'offensive rebelle ayant renversé le pouvoir d'Assad le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire du pays multiconfessionnel et multiethnique.

Anciennes structures dissoutes

Les nouvelles autorités ont été chargées de former un "conseil législatif intérimaire pour la période de transition", l'ancien parlement ayant été dissous, ainsi que le parti Baas, qui a dirigé la Syrie pendant des décennies.

HTS et d'autres factions ont également été dissoutes, leurs combattants devant être intégrés à la future armée.

M. Chareh avait déclaré que l'organisation d'élections pourrait prendre jusqu'à cinq ans.

Les nouvelles autorités ont promis de tenir une "conférence de dialogue national" impliquant tous les Syriens, mais n'ont pas encore fixé de date.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Kremlin rejette l'idée d'un échange de territoires occupés

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"La Russie n'a jamais discuté et ne discutera jamais d'un échange impliquant son territoire", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (archives). (© KEYSTONE/EPA TASS Host Photo Agency/YEGOR ALEYEV)

Le Kremlin a rejeté mercredi tout échange de territoires occupés avec l'Ukraine. Cela après une nouvelle nuit de bombardements à Kiev et en réponse à une proposition en ce sens du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Face à ces frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne, M. Zelensky a martelé que son homologue russe Vladimir Poutine refusait la paix, en pleines tractations sur de possibles pourparlers.

Le président américain Donald Trump a lui salué mardi la libération par la Russie d'un Américain en échange d'un ressortissant russe, y voyant un geste de "bonne volonté" du Kremlin et un pas en direction de la fin à la guerre en Ukraine.

Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et de blessés en près de trois ans et mercredi, à l'aube, Kiev a subi de nouvelles frappes de missiles et de drones, qui, selon le mairie, ont fait au moins un mort et trois blessés.

"Poutine ne se prépare pas à la paix"

"Poutine ne se prépare pas à la paix. Il continue de tuer des Ukrainiens et de détruire des villes. Seules des mesures fortes et une pression sur la Russie peuvent mettre fin à cette terreur", a fustigé M. Zelensky. "Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de l'unité et du soutien de tous nos partenaires", a-t-il poursuivi.

Dans un communiqué, le ministre russe de la Défense a affirmé avoir frappé "des ateliers" de production de drones de l'armée.

L'incertitude Trump

En difficulté sur le front, l'Ukraine est aussi dans l'incertitude quant à l'avenir du soutien militaire des Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump.

Le septuagénaire dit vouloir mettre fin à la guerre rapidement, mais sans dire comment. Kiev craint d'être forcé à un accord défavorable. Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a commencé à esquisser de possibles concessions.

Il a évoqué mardi "un échange" de territoires, l'Ukraine occupant, depuis août, une petite partie de la région russe de Koursk et la Russie occupant environ 20% du territoire ukrainien. Le Kremlin a rejeté mercredi cette proposition, jurant "d'anéantir" ou "de chasser" les soldats ukrainiens présents en Russie.

Moscou veut une reddition de Kiev

La semaine dernière, abandonnant une position de principe datant de 2022, M. Zelensky s'était dit disposé à négocier avec Vladimir Poutine. Une proposition là aussi balayée par le Kremlin, qui réclame de facto la reddition de l'Ukraine.

Kiev réclame pour sa part des garanties de sécurité, notamment un engagement clair des Etats-Unis, ainsi que le déploiement de 200'000 troupes européennes pour garantir une trêve éventuelle. Vladimir Poutine veut lui que l'Ukraine dépose les armes, cède cinq régions et renonce à rejoindre l'Otan.

Sur le terrain, l'armée du Kremlin continue d'avancer, et ce malgré ses lourdes pertes, face à des forces ukrainiennes en manque de soldats et d'armements.

Libération d'un Américain et d'un Russe

L'administration américaine de Donald Trump reste très vague sur ses intentions s'agissant de l'Ukraine, et cherche à développer sa relation avec Moscou. Le président américain a affirmé avoir parlé à Poutine, ce que le Kremlin n'a ni démenti ni confirmé.

En outre, mardi, un Américain de 63 ans emprisonné en Russie, Marc Fogel a été libéré de prison et renvoyé aux Etats-Unis. Il purgeait 14 ans de prison pour possession de drogue. Washington a libéré en échange un Russe détenu aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le Kremlin, sans préciser son identité.

Cet échange "montre la bonne volonté des Russes" et "signale que nous allons dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre terrible et violente en Ukraine", a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est montré plus prudent. "Il est peu probable que de tels arrangements soient un point de bascule (en vue du règlement du conflit en Ukraine), mais ils peuvent être un élément pour renforcer la confiance qui est actuellement au plus bas" entre Moscou et Washington, a-t-il dit.

Les échanges de prisonniers sont l'un des rares domaines où Russes et Américains parviennent encore à s'entendre. Le plus grand échange depuis des décennies - 24 prisonniers - impliquant également plusieurs pays européens et des opposants russes, a eu lieu en août 2024.

Rencontre Zelensky-Vance prévue

Des contacts diplomatiques doivent en outre avoir lieu entre Kiev et Washington.

M. Zelensky doit rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance, qui a souvent vilipendé l'aide à l'Ukraine, à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, où sont également annoncés l'émissaire spécial américain sur l'Ukraine, Keith Kellogg, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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