International
Biden en tournée au Moyen-Orient, où il va rencontrer "MBS"
Le président américain Joe Biden va effectuer un vol historique en juillet en se rendant directement d'Israël en Arabie saoudite. Il compte y rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane ("MBS").
La Maison Blanche a mis un terme mardi à plusieurs semaines de spéculations en annonçant une tournée de M. Biden en Israël, en Cisjordanie et en Arabie saoudite du 13 au 16 juillet.
Ce sera son premier déplacement au Moyen-Orient en tant que président des Etats-Unis. Outre ses rencontres avec les dirigeants israélien, palestinien et saoudien, M. Biden a prévu de participer à un sommet du Conseil de coopération du Golfe (GCC) - forum diplomatique réunissant plusieurs pays arabes de la région - en Arabie saoudite.
Importantes attentes
Les attentes sont grandes sur le fait que M. Biden va chercher à obtenir des Saoudiens une augmentation de leur production de pétrole, afin d'arrêter la spirale haussière des prix des carburants et de l'inflation dans son pays où vont se dérouler les élections de mi-mandat en novembre. Un scrutin à risque pour son parti démocrate.
Quelle qu'en soit l'issue, sa rencontre avec le prince héritier saoudien et dirigeant de facto du royaume surnommé "MBS" va marquer un changement controversé de la diplomatie américaine.
Pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2020, Joe Biden avait en effet affirmé que l'assassinat et le démembrement en 2018 de Jamal Khashoggi - un journaliste saoudien réfugié aux Etats-Unis critique des autorités saoudiennes, notamment dans ses articles pour le Washington Post - avait fait de l'Arabie saoudite un pays "paria".
Les conclusions des agences américaines du renseignement divulguées par l'administration Biden ont identifié le prince héritier comme étant le commanditaire de toute l'opération qui s'est déroulée en Turquie.
"Nous pouvons nous attendre à ce que le président voie le prince héritier" Mohammed ben Salmane lors de sa visite dans le royaume, a indiqué un haut responsable américain à la presse. "La politique américaine nécessitait un recalibrage des relations" après le meurtre de Khashoggi "mais pas une rupture".
Un partenaire stratégique
Il a souligné que l'Arabie saoudite était un partenaire stratégique des Etats-Unis depuis huit décennies et que quelque 80.000 Américains y habitent.
Selon la Maison Blanche, la "sécurité énergétique" sera un thème central de la visite du président sur le sol saoudien mais des responsables américains ont fait valoir que toute sa tournée comprenait des objectifs diplomatiques plus étendus.
La porte-parole de l'exécutif Karine Jean-Pierre a insisté sur le fait que "cette visite dans la région du Moyen-Orient est le point culminant de plusieurs mois de diplomatie", plutôt qu'alimentée par des éléments domestiques de court terme.
M. Biden doit s'entretenir avec une dizaine de dirigeants pendant cette brève mais intense tournée, démontrant "le retour du leadership américain", a relevé un haut responsable américain à la presse.
Rencontre avec Bennett
Ce voyage va s'ouvrir par une rencontre avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett. M. Biden s'est rendu pour la première fois en Israël il y a près de cinquante ans, lorsqu'il était jeune sénateur.
Ils devraient évoquer le soutien des Etats-Unis à l'armée israélienne, en particulier son système de défense aérienne anti-missiles Dôme de Fer, sur fond de tensions exacerbées par l'échec à revitaliser l'accord entre les grandes puissances et Téhéran sur son programme nucléaire.
"En Israël, le président va probablement visiter une zone où ces systèmes de défense sont utilisés et évoquer les dernières innovations entre nos pays utilisant les technologies laser anti-missiles et autres menaces aériennes", a indiqué le haut responsable, sous couvert d'anonymat.
"Il va réaffirmer le ferme engagement envers la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. M. Biden doit également rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, probablement à Bethléem, selon cette source.
Il va réitérer "son engagement durable en faveur d'une solution à deux Etats" pour les Palestiniens et pour les Israéliens et s'efforcer de restaurer les liens avec les autorités palestiniennes qui ont été "presque coupés" sous l'administration précédente de Donald Trump.
Vol historique
C'est en fin de tournée que le voyage doit marquer l'histoire - et faire couler le plus d'encre: le vol direct entre Israël et Djeddah, en Arabie saoudite, sera le premier d'un président américain vers un pays arabe ne reconnaissant pas l'Etat hébreu en partant du sol israélien. Son prédécesseur avait fait le trajet en sens inverse en 2017.
En Arabie saoudite, il doit prendre part à un sommet du GCC qui rassemble les dirigeants de Bahreïn, du Koweït, d'Oman, du Qatar, d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Les dirigeants d'Egypte, d'Irak et de Jordanie devraient également être présents, selon le responsable américain.
Une priorité du chef d'Etat américain sera de maintenir la récente trêve au Yémen, d'endiguer les velléités nucléaires de l'Iran, "de faire progresser les droits humains et d'assurer la sécurité énergétique et alimentaire mondiale", a précisé le responsable.
Egalement au programme: un sommet virtuel avec les autres dirigeants du groupe dit I2-U2, à savoir Israël, l'Inde et les Emirats arabes unis en plus des Etats-Unis.
Ce sommet sera l'occasion de "discussions sur la crise en matière de sécurité alimentaire et sur d'autres domaines de coopération entre régions pour lesquelles les Emirats et Israël constituent d'importants centres d'innovation", a-t-il expliqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Faille de sécurité sur le Yémen: Waltz assume sa "responsabilité"
Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité concernant les frappes américaines au Yémen, a dit mardi assumer sa "responsabilité" après qu'un journaliste s'est retrouvé dans le groupe Signal qu'il avait créé.
"J'assume mon entière responsabilité. J'ai créé ce groupe", a réagi sur Fox News Mike Waltz lors de sa première interview depuis la révélation de ces faits, suggérant qu'il avait pu avoir le numéro du journaliste enregistré sur son téléphone en pensant que c'était celui de quelqu'un d'autre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cisjordanie: Israël libère un réalisateur palestinien arrêté
La police israélienne a libéré mardi le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année. Il avait été arrêté la veille après avoir été selon des militants la cible d'une attaque de colons israéliens en Cisjordanie occupée.
L'armée israélienne avait indiqué plus tôt que trois Palestiniens avaient été appréhendés lundi pour avoir "lancé des pierres" lors d'une "confrontation violente" entre Israéliens et Palestiniens dans le village de Soussia, dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Un porte-parole de la police avait confirmé à l'AFP la détention de Hamdan Ballal, avant l'annonce mardi de la libération des trois Palestiniens.
"Les trois hommes ont été transférés par l'armée à la police israélienne pour enquête sur des soupçons de jets de pierres, de dégâts matériels et de mise en danger de la sécurité", avant d'être libérés sous caution et interdits de contacter les autres personnes impliquées dans les violences, selon un communiqué de la police.
T-shirt taché de sang
Basel Adra, qui a travaillé avec Hamdan Ballal sur "No Other Land", a publié sur X une photo de ce dernier après sa libération, les yeux fermés et le t-shirt taché de sang.
"Hamdan a été libéré et est actuellement soigné dans un hôpital de Hébron. Il a été battu partout sur son corps par des soldats et des colons", a-t-il écrit, en affirmant que "les soldats avaient gardé ses yeux bandés et ses mains menottées toute la nuit".
Basel Adra avait publié une photo sur X lundi soir montrant le moment où, selon lui, Hamdan Ballal a été placé en garde à vue, "blessé et en train de saigner".
"Attaque de colons"
Lundi, Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que M. Ballal avait été battu par un "groupe de colons". "Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal. Alors qu'il était blessé et saignait, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelée et l'ont arrêté."
Des militants du Center for jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, ont affirmé qu'ils avaient été témoins des violences à Soussia.
Violences des colons récurrentes
Jenna, une militante américaine membre de l'ONG qui a refusé de donner son nom pour des raisons de sécurité, a affirmé à l'AFP avoir vu les forces israéliennes emmener Hamdan Ballal et deux autres Palestiniens dans une voiture de police.
Elle a ajouté qu'avant l'arrivée des forces israéliennes, un groupe de "15 à 20 colons" avait attaqué les militants présents sur place ainsi que la maison de M. Ballal à Soussia. "Ce type de violence a lieu régulièrement", selon elle.
Zone militaire
Le village de Soussia est situé près de la région de Massafer Yatta, d'où est originaire Basel Adra et qui a été déclarée zone militaire par Israël.
Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en 2022 à l'armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l'expulsion des habitants des huit villages installés dans cette région.
Déplacement forcé
Tourné à Massafer Yatta, zone du sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé pour Israël depuis 1967, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages du secteur.
Environ trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie aux côtés de près d'un demi-million d'Israéliens habitant dans des colonies, toutes illégales au regard du droit international.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le couple Vance au Groenland malgré les protestations du Danemark
Le vice-président américain JD Vance a annoncé mardi qu'il se rendrait vendredi au Groenland, défiant le Danemark qui s'était auparavant insurgé contre la visite prochaine de responsables américains dans son territoire autonome, ouvertement convoité par Donald Trump.
Etaient déjà prévus les déplacements du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui doit aller cette semaine au Groenland selon le gouvernement groenlandais, et du ministre de l'Energie Chris Wright, d'après la presse américaine.
Ainsi que d'Usha Vance, l'épouse de M. Vance, qui y sera de jeudi à samedi. C'est au tour maintenant du vice-président, qui a pris des positions particulièrement dures en matière de politique étrangère, de se rendre sur place.
"Il y avait tant d'excitation autour de la visite d'Usha au Groenland vendredi que j'ai décidé que je ne voulais pas la laisser s'amuser toute seule et je me joindrai donc à elle", a déclaré le vice-président américain dans une vidéo publiée sur la plateforme X.
Questions de "sécurité"
JD Vance se rendra à la base spatiale de Pituffik, une base de la branche de l'armée américaine dédiée à l'espace, "pour être informé des sujets liés à la sécurité de l'Arctique" et rencontrer les troupes, ont fait savoir ses services.
Il sera accompagné de sa femme, qui n'assistera finalement pas à une course nationale de chiens de traîneau, comme cela avait été initialement annoncé.
L'annonce des premières visites, présentées comme privées, avait déjà déclenché l'ire des responsables politiques danois et groenlandais.
"On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d'un autre pays", a dit la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen à la presse.
"La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c'est une pression à laquelle nous allons résister", a ajouté la Première ministre, soulignant avoir le soutien de ses alliés à travers l'Europe.
Attente d'un nouveau gouvernement
Le Groenland est dans l'attente d'un gouvernement après la tenue d'élections législatives le 11 mars qui ont vu la victoire du centre-droit.
Sur Facebook, le gouvernement sortant a rappelé n'avoir "envoyé aucune invitation pour des visites, qu'elles soient privées ou officielles".
"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition dans l'attente de la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale, et nous avons demandé à tous les pays de respecter ce processus", est-il écrit.
"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois.
Le président Trump, qui ne cesse de répéter son souhait d'annexer le Groenland, a de son côté assuré que la visite répondait à "l'appel" de "nombreuses personnes du Groenland qui aimeraient que quelque chose se passe pour qu'il soit correctement protégé et que l'on s'en occupe correctement".
"Nous sommes des alliés, nous avons un accord de défense sur le Groenland qui remonte à 1951", a rappelé Mme Frederiksen. "Rien n'indique, ni au Danemark ni au Groenland, que nous ne voulons pas coopérer avec les Américains".
Manifestation
Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d'acquérir l'immense île arctique, sa classe politique a souligné qu'elle n'était pas à vendre, mais "ouverte aux affaires".
Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s'est dite massivement opposée à l'idée d'un rattachement à Washington.
"À Sisimiut (où a lieu la course de chiens), ils seront accueillis par une manifestation, que je soutiens. Ils auraient dû y réfléchir à deux fois", a souligné Mme Chemnitz.
Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.
Le gouvernement sortant avait introduit une législation interdisant l'extraction de produits radioactifs. La prospection pétrolière a elle aussi été suspendue. Soutenues par la population, ces deux interdictions ne devraient pas être remises en cause.
Quant au nouveau gouvernement, les analystes ne se risquent pas à prévoir sa formation. Des négociations sont en cours sont la houlette du vainqueur du scrutin, les Démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant des finales de Coupe du monde: beau succès de LGB
Lara Gut-Behrami a conclu en beauté sa saison. La Tessinoise a remporté le géant des finales de Coupe du monde à Sun Valley. Elle a ainsi signé un troisième succès cet hiver.
En tête après la manche initiale, Lara Gut-Behrami (33 ans) n'a pas craqué malgré une piste qui se détériorait en raison de la forte chaleur. Elle a conservé 0''14 d'avance sur Federica Brignone, la plus rapide en finale.
L'Italienne s'est ainsi adjugé le globe de la spécialité, profitant de l'élimination en 1re manche de sa seule rivale, la Néo-Zélandaise Alice Robinson. Brignone a vraiment dominé l'hiver puisqu'elle a aussi remporté le classement général et celui de la descente.
Un 100e podium
Avec ce succès, son troisième de la saison et le 48e de sa carrière, Lara Gut-Behrami est entrée dans un club très fermé: elle est en effet monté sur le podium pour la 100e fois. Côté suisse, seule Vreni Schneider a fait mieux avec... 101 places dans le top 3.
La Tessinoise s'est aussi imposée pour la 10e fois en géant. Elle est la première skieuse à avoir gagné au moins dix fois dans trois disciplines différentes, puisqu'elle compte 13 succès en descente et 24 en super-G.
"De la folie"
"C'est de la folie d'avoir fêté au moins dix victoires dans trois disciplines. Je n'aurais jamais attendu d'avoir une telle carrière", a réagi Lara Gut-Behrami au micro de la SRF. "Au départ de la 2e manche, je savais que tout le monde était fatigué. Il a fallu serrer les dents et lutter jusqu'à l'arrivée. Mais je suis maintenant vraiment exténuée."
Wendy Holdener a pour sa part réussi son meilleur résultat de la saison en géant avec la 7e place. Camille Rast a été éliminée en finale. Le podium de cette course a été complété par la Suédoise Sara Hector, à 0''80 de la grande gagnante.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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