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International

Biden s'engage à une transition "pacifique et ordonnée" avec Trump

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Joe Biden a insisté sur la nécessité de "faire baisser" les tensions politiques. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Dans une courte allocution au ton solennel, Joe Biden s'est engagé jeudi à assurer une transition "pacifique et ordonnée" avec Donald Trump, son prédécesseur et bientôt successeur à la Maison Blanche, dont le retour est pour lui une terrible humiliation.

J'espère que nous pourrons, peu importe pour qui nous votons, nous considérer comme des concitoyens et pas comme des adversaires. Faire baisser la température" dans un pays à cran, a-t-il dit lors de ce premier discours depuis la victoire éclatante du républicain à l'élection présidentielle.

S'exprimant dans la roseraie de la Maison Blanche, il a tenté de remonter le moral des ministres et conseillers assis face à lui, qui l'ont applaudi et ovationné, avec des mines fermées.

Humiliation

"C'est un moment difficile. Vous souffrez (...) N'oubliez pas tout ce que nous avons accompli. Cela a été une présidence historique", a assuré le chef d'Etat octogénaire, dont le bilan économique et diplomatique pourrait être en bonne partie détricoté par son successeur.

"Nous avons perdu cette bataille, mais l'Amérique dont vous rêvez exige que vous vous releviez", a dit Joe Biden, qui achève cinquante années de vie politique par une humiliation planétaire.

Le président sortant avait laissé sa place de candidat en juillet à sa vice-présidente Kamala Harris. Il est accusé dans son camp d'avoir permis le retour fracassant de Donald Trump, cet ennemi juré qu'il a peint comme un danger pour la démocratie, en s'accrochant trop longtemps à une candidature sans espoir.

Joe Biden a invité le républicain à la Maison Blanche à une date non précisée pour préparer l'arrivée de la prochaine administration, dans laquelle des figures controversées telles que Elon Musk ou Robert F. Kennedy Jr. pourraient jouer des rôles importants.

Trump "impatient"

Le républicain, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020 et qui avait boudé la cérémonie d'investiture de Joe Biden, "attend avec impatience cette rencontre", selon son équipe.

Kamala Harris s'est aussi engagée à l'"aider" pour le transfert du pouvoir.

Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, et qui a passé ces trois derniers mois de campagne à injurier sa rivale, lui a trouvé "de la force, du professionnalisme et de la ténacité", d'après son équipe.

Le magnat de l'immobilier new-yorkais - cible durant la campagne de deux tentatives d'assassinat, inculpé et condamné au pénal et au civil - a 74 jours pour mettre en place son équipe de gouvernement.

Robert F. Kennedy Jr., neveu du président assassiné et ancien candidat indépendant rallié à Donald Trump, pourrait se voir confier des responsabilités en termes de santé publique.

Notoirement critique de la vaccination, il a assuré jeudi sur NBC qu'il "n'enlèverait les vaccins de personne" mais jugé que les Américains devaient pouvoir "décider individuellement". "RFK" a par ailleurs répété ses critiques sur l'addition de fluor dans l'eau potable.

Nul ne sait quel rôle il jouera auprès de Donald Trump. Son premier mandat avait été une valse de ministres et de conseillers successivement tombés en disgrâce.

Une autre figure clé devrait être le milliardaire Elon Musk, qui a fait très activement campagne pour lui. Le président élu pourrait charger l'homme le plus riche du monde de réorganiser profondément l'administration fédérale.

Pleins pouvoirs

Parti dans le chaos en janvier 2021, le tribun a réussi à 78 ans un incroyable retour en convainquant une majorité qu'il comprenait les préoccupations socio-économiques et sécuritaires du quotidien.

Donald Trump a promis aux Américains de s'attaquer à l'inflation et de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Pékin a averti qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington.

Il hérite d'une économie robuste et d'un chômage bas, un environnement qui devrait voir la Banque centrale américaine, la Fed, annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux.

L'imprévisible républicain a aussi promis pendant sa campagne des expulsions massives de migrants et a évoqué une purge de l'administration fédérale, ainsi que des poursuites judiciaires contre ses opposants.

Donald Trump pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne voie pour conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Cela lui donnerait, en comptant la majorité conservatrice qu'il a construite à la Cour suprême, quasiment les pleins pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Lionel Messi "espère revenir" au Camp Nou

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Lionel Messi a foulé la pelouse du nouveau Camp Nou (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

La légende du FC Barcelone Lionel Messi, qui joue actuellement à l'Inter Miami, a dévoilé une visite secrète au nouveau Camp Nou sur Instagram. Il a exprimé son désir de revenir un jour dans ce stade.

"Hier soir, je suis retourné dans un endroit qui me manque profondément. Un endroit où j'ai été immensément heureux, où vous m'avez fait me sentir mille fois comme l'homme le plus heureux du monde", a écrit Messi dans son message accompagné de cinq photos de lui et d'une vidéo.

"J'espère qu'un jour je pourrai revenir, et pas seulement pour faire mes adieux en tant que joueur, comme je n'ai jamais pu le faire...", a ajouté l'attaquant de 38 ans, qui a permis à son équipe de se qualifier pour les demi-finales de la conférence Est de MLS grâce à son doublé samedi contre Nashville (4-0).

Malgré sa volonté affichée de rester au Barça, Messi a quitté en août 2021 en fin de contrat son club formateur, dont les finances ne pouvaient plus assurer son salaire de 60 millions d'euros par saison, pour le Paris Saint-Germain où il a joué jusqu'en 2023.

Le message du champion du monde 2022 avec l'Argentine intervient trois jours après un entraînement ouvert au public de l'équipe catalane au Camp Nou, dont le chantier de rénovation lancé en juin 2023 a accumulé de nombreux retards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Diageo débauche son nouveau patron chez Haleon

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Le prochain patron réalisera un grand écart entre la santé grand public et le monde des alcools. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Diageo, propriétaire de la bière brune Guinness et de la vodka Smirnoff, a annoncé lundi la nomination d'un nouveau directeur général, au moment il cherche à redresser des performances en partie affectées par les droits de douane de Donald Trump.

Dave Lewis, actuellement président du groupe de santé grand public Haleon, deviendra directeur général en janvier, succédant à Debra Crew après sa démission en juillet.

Si aucune raison n'a été fournie à propos du départ de Debra Crew après deux ans à la tête de l'entreprise, Diageo évoluait dans un environnement commercial tendu avant d'annoncer, en mai, qu'il subirait un impact financier en raison de l'offensive tarifaire de Donald Trump.

"Le marché fait face à certains vents contraires, mais il existe aussi d'importantes opportunités", a estimé dans un communiqué M. Lewis, 60 ans, aussi ex-directeur général du géant britannique de la distribution Tesco.

L'action du groupe Diageo, qui possède également le whisky Johnnie Walker, la liqueur Baileys et la tequila Don Julio, a bondi de 7% dans les premiers échanges, prenant la tête de l'indice vedette londonien FTSE 100, en hausse de 0,7 % dans son ensemble.

Dave Lewis "apporte une solide expérience dans les marques grand public, acquise à la tête de Tesco et au cours de plusieurs décennies chez Unilever, même s'il n'a pas d'expérience directe dans le secteur des spiritueux", souligne Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les investisseurs apprécieront sans doute sa forte culture marketing, mais tout éventuel virage stratégique majeur prendra du temps, ce qui maintiendra à court terme l'attention sur la gestion de conditions commerciales difficiles", ajoute-t-il.

Le groupe a publié la semaine dernière un avertissement sur ses résultats, évoquant un affaiblissement de la demande des consommateurs en Chine et aux États-Unis, ce qui a pesé sur son cours, déjà en nette baisse cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Donald Trump gracie Rudy Giuliani et 76 autres personnes

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Rudy Giulani (à gauche) avait joué le rôle de fer de lance de la campagne menée par Donald Trump pour obtenir l'invalidation des résultats de l'élection de novembre 2020 qu'il avait perdue face au démocrate Joe Biden (archives). (© KEYSTONE/AP/CAROLYN KASTER)

Donald Trump a gracié 77 personnes impliquées dans la tentative d'inverser les résultats du scrutin présidentiel de 2020. Parmi elles figure son ancien avocat Rudy Giuliani, selon le haut fonctionnaire chargé d'orchestrer les grâces présidentielles, Ed Martin.

"Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale perpétrée contre le peuple américain après l'élection présidentielle de 2020 et poursuit le processus de réconciliation nationale", affirme un texte daté de vendredi et mis en ligne sur X dans la nuit de dimanche à lundi par Ed Martin.

Rudy Giulani, ancien maire de New York, avait joué le rôle de fer de lance de la campagne menée par Donald Trump, alors président républicain sortant, pour obtenir l'invalidation des résultats de l'élection de novembre 2020 qu'il avait perdue face au démocrate Joe Biden.

Parmi les bénéficiaires de la grâce présidentielle figurent aussi aussi Mark Meadows, ancien chef de cabinet de la Maison Blanche en 2020, et John Eastman, un juriste ayant proposé des stratégies pour empêcher la certification des résultats de l'élection présidentielle perdue par Donald Trump face à Joe Biden.

Parmi les personnes graciées se trouvent également Boris Epshteyn, conseiller de longue date de Donald Trump, et Sidney Powell, une avocate conservatrice qui avait lancé des procédures contre les résultats électoraux dans des Etats-clés.

En plus de son cercle proche, le président a gracié des dizaines de militants républicains impliqués dans la tentative d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020. Il s'agit d'une grâce "complète, totale et inconditionnelle", souligne le texte, qui précise cependant que "la grâce ne s'applique pas au président des Etats-Unis".

Ces grâces sont en grande partie symboliques, aucune des personnes identifiées n'étant accusée de crimes fédéraux, seuls concernés par la grâce présidentielle. Les personnes concernées demeurent susceptibles d'être jugées par les juridictions locales devant lesquelles elles sont poursuivies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nicolas Sarkozy va sortir de prison, après 20 jours de détention

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Nicolas Sarkozy a comparu en visioconférence depuis la prison de la Santé (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La fin d'un "cauchemar": la cour d'appel de Paris a ordonné lundi la remise en liberté de l'ex-président Nicolas Sarkozy. Il était incarcéré depuis vingt jours après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.

Lors de l'examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, qui comparaissait en visioconférence depuis la prison de la Santé. La cour lui a imposé une "interdiction de contact" élargie, notamment avec le garde des Sceaux Gérald Darmanin, et de sortie du territoire national.

Nicolas Sarkozy devrait sortir de prison dans la journée, et attendra libre son procès en appel, qui devrait commencer en mars.

La prison, "c'est dur, c'est très dur"

La cour d'appel de Paris a examiné sa demande de mise en liberté lors d'une audience publique d'une cinquantaine de minutes.

La prison, "c'est dur, c'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu, je dirais même que c'est éreintant", a témoigné Nicolas Sarkozy, qui a suivi le visage fermé les débats en visioconférence, offrant par écran interposé la première image de l'histoire d'un ancien président de la République en prison.

"Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d'une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c'est un cauchemar, supportable", a-t-il poursuivi, vêtu d'une veste bleu foncé, pull et chemise.

"Je me bats pour que la vérité triomphe", a encore dit l'ancien président, 70 ans, qui a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs prononcée le 25 septembre.

Sous les yeux de son épouse Carla Bruni et de deux de ses fils, Pierre et Jean, l'avocat général, Damien Brunet, a demandé que "soit fait droit à la demande de Nicolas Sarkozy" de le libérer sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec témoins et co-prévenus.

"Il est constant que M. Sarkozy présente des garanties de représentation indéniables, tant ses attaches familiales sur le territoire et ses intérêts patrimoniaux sont connus de votre cour", a-t-il observé. "Ces garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau devant votre cour".

Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d'un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s'agit aussi d'une première dans l'Union européenne, où aucun ancien chef d'Etat n'a connu l'emprisonnement.

A l'instar de Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, plusieurs responsables de droite ont dit souhaiter que leur ancien champion sorte de prison.

"Unique moyen"

Le tribunal correctionnel de Paris l'a reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Plus que la condamnation, c'est le mandat de dépôt l'envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la "gravité exceptionnelle" des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par "la haine".

Pour décider de sa libération, les magistrats de la cour d'appel ne se sont cependant pas appuyés sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L'appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l'exécution de peine.

Le maintien en détention n'était possible que s'il était l'"unique moyen" de protéger des preuves, d'empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.

La détention, "une menace" pour Sarkozy

Jean-Michel Darrois, un des avocats de l'ex-président, a assuré la cour que devait être "exclue" de son esprit l'idée qu'il pouvait y "avoir réitération de l'infraction" et qu'il pouvait "y avoir pression sur les témoins".

"C'est la détention qui constitue une menace pour Nicolas Sarkozy, pas le contraire", a souligné de son côté Me Christophe Ingrain, un autre de ses avocats, observant qu'il avait été pour des raisons de sécurité "placé à l'isolement" et qu'il avait bénéficié de la protection de deux agents en détention.

Parmi les condamnés qui ont été écroués après le jugement du 25 septembre, la cour d'appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l'ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l'intermédiaire Alexandre Djouhri en raison du risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l'affaire.

Dans leur cas, le parquet général avait requis le maintien en détention.

Les dates précises du procès en appel, qui n'ont pas encore été officiellement annoncées, devraient être communiquées aux avocats jeudi, ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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