Économie
BNP Paribas: bénéfice net 2024 en hausse à 11,7 milliards d'euros
BNP Paribas a publié mardi un bénéfice net en hausse de 4,1% en 2024, à 11,68 milliards d'euros, toujours tiré par les résultats de la banque de financement et d'investissement.
Le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, est également en hausse de 4,1% sur un an, à 48,83 milliards d'euros.
"Le groupe réalise de très bonnes performances au 4ème trimestre 2024 et dépasse ses objectifs 2024 avec une structure financière solide", a indiqué le directeur général Jean-Laurent Bonnafé, cité dans un communiqué.
"J'anticipe une forte accélération portée par la mise en oeuvre des croissances externes avec le projet AXA IM, ainsi que les développements dans le Wealth Management et l'Assurance Vie", a-t-il ajouté.
En 2024, les économies de coûts réalisées ont été en ligne avec la trajectoire annoncée d'un milliard d'euros et elles vont se poursuivre avec 600 millions de synergies supplémentaires prévues pour 2026, selon le communiqué.
Avec un revenu de 17,9 milliards d'euros en 2024, en hausse de 8,4%, la banque de financement et d'investissement (BFI) "est un puissant moteur de croissance", indique BNP Paribas.
Le pôle qui regroupe les banques commerciales (France, Belgique, Italie...) a connu une petite croissance de 2,3% à 16,9 milliards sur l'année, mais les métiers spécialisés tels que le leasing automobile, avec Arval, ou le paiement, avec Nickel et Floa, ont eux vu leurs revenus baisser de 2,6% à 9,7 milliards d'euros.
BNP Paribas a indiqué prévoir un nouveau plan stratégique pour la banque commerciale en France et l'extension de celui de Personal Finance à l'horizon 2028, "avec l'ambition de porter la rentabilité de ces activités au niveau de celle du groupe".
Le revenu des métiers d'investissement, d'assurance et d'épargne, a pour sa part connu une hausse de 4,2%, à 5,8 milliards d'euros, porté par la croissance de l'assurance.
BNP Paribas a confirmé sa politique de distribution de 60% des bénéfices aux actionnaires, dont 50% minimum en dividendes, au titre des exercices 2024, 2025 et 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Pictet: actifs sous gestion records en 2024
Le groupe bancaire privé Pictet a enregistré un bénéfice consolidé en progression et des actifs sous gestion records pour son exercice 2024, selon ses résultats non audités parus mardi.
De janvier à décembre, Pictet affiche un bénéfice consolidé en hausse de 15% à 665 millions de francs, indique un communiqué. Le résultat d'exploitation est resté stable à 3,16 milliards.
Les actifs sous gestion ou en dépôt ont avancé de 14% à 724 milliards. Les apports nets y ont participé à hauteur de 11 milliards, contre 16 milliards un an plus tôt.
"Grâce à d'excellentes performances de gestion et à des effets de marché favorables, les actifs sous gestion ont atteint un niveau sans précédent", souligne l'associé senior Marc Pictet.
Au 31 décembre, le ratio de fonds propres totaux atteignait 24,5%, un taux nettement supérieur au seuil de 12% fixé par l'autorité de surveillance financière, précise l'établissement genevois.
Au chapitre des prévisions, la direction ne donne pas de précisions pour l'heure et publiera son rapport annuel complet fin avril.
"Les clients continuent de valoriser l'expertise qui nous distingue en matière d'investissement et apprécient la stabilité que nous leur offrons, dans le contexte d'un secteur financier en constante évolution et dans un environnement géopolitique incertain", ajoute l'associé senior éponyme.
Le groupe bancaire occupe plus de 5500 personnes dans le monde, dont quelque 3000 en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Initiative Mormont: les députés vaudois valident le contre-projet
Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.
Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.
L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.
Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.
Economie circulaire
La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.
Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.
Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Banque Migros a souffert des baisses de taux l'an dernier
Banque Migros a accusé l'an dernier une érosion d'un dixième de son bénéfice net, à 282,1 millions de francs. La faute notamment aux baisses de taux d'intérêts décidées par la Banque nationale suisse (BNS) en cours d'exercice.
Ceux-ci n'ont été sciemment que partiellement répercuté sur la rémunération des comptes des clients, explique le bras financier du géant orange de la distribution dans un compte-rendu mardi. Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. L'essor des opérations de commissions (+15,1% à 125,10 millions) et de négoce (+18,2% à 73,9 millions n'a pas suffi à combler le manque à gagner, d'autant que le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.
Le produit d'exploitation s'est ainsi affaissé de 2,6% à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.
Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.
Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs, à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
UE et Canada affichent leur fermeté face à Trump, Séoul conciliant
Le Canada et l'UE ont fermement dénoncé mardi l'imposition de droits de douane massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis décidée par Donald Trump. De son côté, Séoul entend se rapprocher de Washington pour protéger ses entreprises.
"Nous travaillerons avec l'administration américaine au cours des prochaines semaines pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane inacceptables", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau à l'occasion du sommet de l'IA à Paris. Il a promis, "si cela s'avère nécessaire", une réponse "ferme et claire".
"Les droits de douane injustifiés imposés à l'UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées", avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une réunion des ministres européens du commerce sur ce sujet est prévue mercredi.
Pas d'exception
Le président américain a signé lundi soir deux décrets portant sur ces droits de douane, utilisant de manière désormais concrète le principal levier de sa politique économique contre ses partenaires commerciaux. Le Canada en est la première victime, étant le principal fournisseur d'acier et d'aluminium des Etats-Unis.
"Aujourd'hui, je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a-t-il dit à la presse, depuis la Maison Blanche.
Donald Trump s'est fait élire fin 2024 en promettant aux Américains un "nouvel âge d'or". Il entend réduire le déficit commercial américain qui s'est creusé de 133 milliards de dollars en 2024 pour atteindre près de 920 milliards de dollars, soit une hausse de 17% sur un an.
Dès le 12 mars
Evoquant des risques pour la "sécurité nationale", le républicain a publié deux décrets indiquant que les nouvelles règles s'appliqueraient "à partir du 12 mars".
Elles toucheront l'acier et l'aluminium d'où qu'ils viennent, y compris de partenaires économiques qui bénéficiaient auparavant d'exemptions sur ces deux produits: Argentine, Australie, Canada, Mexique, UE et Royaume-Uni. Le Brésil, le Japon et la Corée du Sud se voient eux privés de l'exemption dont ils bénéficiaient pour l'acier et ses dérivés.
Apaisement
Contrairement à l'UE et Canada, la Corée du Sud s'est montrée plus conciliante avec M. Trump. Elle entend "protéger les intérêts de (ses) entreprises et réduire les incertitudes en construisant une relation de proximité avec l'administration Trump et en élargissant nos options diplomatiques", a déclaré le chef de l'Etat par intérim, Choi Sang-mok.
Donald Trump agite par ailleurs aussi la menace de droits de douane sur d'autres secteurs clés pour l'économie coréenne (automobile, semiconducteurs, pharmacie) et Séoul, qui fait face aux menaces de la Corée du Nord, est très dépendante de Washington pour sa sécurité, bénéficiant de la protection nucléaire américaine.
La Chine visée par ricochet
Dans son argumentaire, Donald Trump accuse notamment certains des pays auparavant exemptés de servir de plaque tournante pour réexpédier vers les Etats-Unis de l'acier ou de l'aluminium en provenance de Chine. Pékin et Washington se livrent une concurrence féroce pour la prééminence mondiale dans tous les domaines: économique, militaire, technologique, commercial.
"Les producteurs chinois profitent de l'exclusion générale du Mexique des droits de douane pour acheminer l'aluminium chinois vers les Etats-Unis via le Mexique", écrit-il.
Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate Joe Biden.
Lors de la première présidence Trump, les Européens avaient adopté des représailles très ciblées, comme sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson.
Mesures de rétorsion
Par ailleurs, Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu'il annoncerait "mardi ou mercredi" des "droits de douane réciproques", afin d'aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l'étranger.
Jusqu'ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur le grand rival chinois, soumis depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.
Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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