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International

La justice italienne suspend la procédure visant Carles Puigdemont

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L'Italie a suspendu la procédure contre Carles Puigdemont en attendant une décision européenne sur son immunité. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

Un tribunal italien a suspendu lundi l'examen du mandat d'arrêt européen et la demande d'extradition vers l'Espagne du leader catalan Carles Puigdemont, en attendant une décision de la justice européenne sur son immunité, a annoncé l'un de ses avocats.

Carles Puigdemont a comparu lundi devant des juges de la cour d'appel de Sassari, en Sardaigne, saisis du mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne en vue de son extradition pour répondre de la tentative de sécession de 2017.

M. Puigdemont avait été arrêté le 23 septembre à son arrivée à l'aéroport sarde d'Alghero, la seule ville italienne de culture et de langue catalanes, pour participer à un festival culturel. Il avait été remis en liberté le lendemain, s'engageant à se présenter pour l'audience de lundi.

Celui qui est accusé par Madrid de sédition et de détournement de fonds est arrivé en fin de matinée, acclamé par plusieurs dizaines de militants indépendantistes catalans, sardes et corses qui scandaient "Liberté ! Liberté !".

Trois autres hauts responsables catalans étaient présents pour le soutenir : les eurodéputés Clara Ponsati et Toni Comin, eux aussi réclamés par Madrid, ainsi que Jordi Sanchez, le dirigeant d'une association indépendantiste au moment de la tentative de sécession de 2017, libéré en juin après avoir près de quatre ans passés en prison.

Suspendu

Les trois juges de la cour d'appel de Sassari ont donc décidé de ne rien décider et d'attendre que les pourvois formés par la défense de M. Puigdemont devant la justice européenne aboutissent.

"Le dossier n'est pas classé mais suspendu", a souligné Agostinangelo Marras, l'avocat italien de l'ex-président catalan, à la sortie de l'audience.

Eurodéputé depuis 2019, M. Puigdemont, 58 ans, exige de retrouver son immunité de député européen pour l'opposer à la demande d'extradition de l'Espagne. Une demande en ce sens a été récemment soumise en référé au Tribunal de l'UE qui avait rejeté une précédente requête en juillet.

Le Parlement européen l'avait privé de son immunité le 9 mars par un vote à une large majorité. Cette mesure avait été confirmée le 30 juillet par le Tribunal de l'Union européenne. Mais la décision du Parlement européen fait l'objet d'un recours et le jugement définitif sur le fond n'a pas encore été rendu.

Double discours

Le crime de sédition ne figure pas dans le code pénal italien, ce qui rendrait une éventuelle procédure d'extradition très complexe. Dans les affaires d'extradition, la justice italienne dispose pour se prononcer d'un délai de 60 jours, qui peut toutefois être prolongé plusieurs fois.

L'arrestation en Italie de M. Puigdemont a provoqué des remous, alors qu'une période de détente s'était ouverte entre Madrid et Barcelone, la capitale de la Catalogne, depuis l'élection en mai à la présidence de la région espagnole de Pere Aragonès, du parti séparatiste modéré Gauche républicaine de Catalogne (ERC).

La grâce accordée en juin aux neuf dirigeants séparatistes condamnés à la prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017 avait abouti en septembre à la reprise du dialogue avec Madrid. L'un des plus fervents opposants à ce dialogue est justement Carles Puigdemont, qui était à la tête de la Catalogne au moment de la tentative de sécession de 2017 et s'était enfui en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires.

Malgré l'interdiction de la justice, son gouvernement avait organisé un référendum d'autodétermination le 1er octobre 2017, provoquant l'une des pires crises traversées par l'Espagne depuis la fin de la dictature franquiste en 1975.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Johan Manzambi et Simon Sohm buteurs

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Johan Manzambi buteur pour Freiburg à Nice (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Johan Manzambi et Simon Sohm ont marqué jeudi soir en Coupe d'Europe. Freiburg l'a emporté 3-1 à Nice en Europa League, alors que la Fiorentina a perdu 2-1 à Mayence en Conference League.

Manzambi a initié le retournement de situation lors de la victoire à l'extérieur contre l'OGC Nice. Le Genevois a égalisé à 1-1 à la 29e après une erreur défensive des Français, avant que Vincenzo Grifo et Derry Scherhant ne portent le score à 3-1 avant la pause.

Simon Sohm a inscrit son premier but sous le maillot de la Viola. Le joueur de 24 ans, qui a quitté Parme l'été dernier pour la Toscane, a ouvert le score contre Mayence, où Silvan Widmer a été remplacé à la mi-temps. En deuxième période, les Allemands ont réussi à renverser la situation et à s'imposer 2-1 à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

France: nouvelle étape dans la réhabilitation d'Alfred Dreyfus

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Condamné au bagne, puis réhabilité, le capitaine Alfred Dreyfus (à la défense duquel Emile Zola avait consacré le fameux "J'Accuse") devient général de brigade à titre posthume à la suite d'une décision du parlement français. (© KEYSTONE/AP/LAURENT REBOURS)

La France a élevé jeudi Alfred Dreyfus au rang de général de brigade, une nouvelle étape dans la reconnaissance de ce qu'a subi ce capitaine juif condamné à tort en justice pour trahison en 1894 dans un pays où l'antisémitisme était très ancré.

Le Sénat français a adopté définitivement et à l'unanimité une loi de réhabilitation en ce sens, un texte de "réparation" et de "reconnaissance", malgré des réserves à droite et au centre.

"La Nation française élève, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade", dit ce texte voté à l'unanimité en juin à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement.

Cette loi "permet à la République de reconnaître son erreur, de reconnaître qu'un homme a été humilié", souligne le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.

"L'Affaire Dreyfus" avait déchiré l'opinion française pendant plus d'une décennie sur fond d'antisémitisme et de conspiration politico-militaire.

Accusé à tort d'avoir fourni à l'Allemagne - alors ennemi juré de la France - des renseignements militaires, le capitaine fut condamné le 22 décembre 1894 à la déportation à perpétuité. Entre cette date et sa réhabilitation officielle le 12 juillet 1906, Alfred Dreyfus aura connu deux procès, l'emprisonnement et le bagne sur l'île du Diable en Guyane.

Après sa réhabilitation, Alfred Dreyfus, réintégré comme commandant, demanda à voir sa carrière revalorisée, sans obtenir gain de cause, et quitta l'armée en 1907, avant de servir à nouveau pendant la Première Guerre mondiale.

La loi adoptée jeudi est une nouvelle étape sur un très long chemin de réhabilitation, après l'instauration d'une journée nationale de commémoration pour la reconnaissance de son innocence, chaque 12 juillet, annoncée l'été dernier par Emmanuel Macron.

Crainte d'"instrumentalisation"

Le président français n'a toutefois pas accédé aux appels à transférer les restes de Dreyfus au Panthéon à Paris, monument funéraire où sont inhumés des grands personnages de l'histoire contemporaine.

Malgré le soutien très large qu'elle a rassemblé, la proposition de loi avait suscité des réserves sur certains bancs, dans un contexte de progression des actes antisémites sur le territoire.

Les députés MoDem avaient ainsi craint une "instrumentalisation" de l'affaire à des fins politiques.

Ces objections, très minoritaires, ont été partagées au Sénat dans les rangs des Républicains (droite) et des centristes.

Antisémitisme

Quelque 646 actes antisémites ont été enregistrés en France de janvier à juin 2025, soit 27,5% de moins que sur la même période en 2024 mais ces chiffres sont toujours nettement supérieurs (+112,5%) à ceux enregistrés de janvier à juin 2023, soit avant le 7 octobre.

Le président de la commission des Forces armées, Cédric Perrin, s'est notamment dit "profondément gêné" par "l'opportunité" que ce texte représente pour "certaines formations politiques de s'acheter 'à bon compte' une virginité de façade en matière d'antisémitisme", a-t-il indiqué à l'AFP.

Il n'a pas participé au vote jeudi mais avait annoncé vouloir s'abstenir.

Emmanuel Macron lui-même avait émis quelques doutes face à l'initiative, en juillet, estimant que "la promotion dans les grades militaires" procédait de "circonstances avérées du temps présent", et que seul le président de la République était le "garant de l'application de cette règle". Tout en concédant que le Parlement serait "souverain".

Les descendants d'Alfred Dreyfus ont accueilli de leur côté très positivement cette loi. "C'est une reconnaissance de la valeur du soldat qu'il était, dans la continuité des travaux qui l'ont réhabilité non pas comme victime passive, mais comme héros", a pointé son arrière-petit-fils Michel Dreyfus.

"C'est un hommage vertueux, nécessaire mais probablement pas suffisant", appuie Anne-Cécile Lévy, arrière-petite-fille d'Alfred Dreyfus, qui continue d'espérer "une panthéonisation, en reconnaissance de toutes les valeurs qu'il incarne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Turquie veut contraindre Ferrero à acheter ses noisettes

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L'Autorité turque de la concurrence a annoncé que "Ferrero devra acheter au moins 30'000 tonnes de noisettes en coque entre septembre et décembre 2025" aux producteurs turcs (archives). (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

L'Autorité turque de la concurrence a ordonné jeudi au groupe italien Ferrero, qui produit entre autres la pâte à tartiner Nutella, d'acheter des noisettes turques en dépit de prix en très forte hausse cette année.

Ferrero se fournit traditionnellement en Turquie, premier exportateur mondial de noisettes, mais les prix y ont flambé après un épisode de gel tardif en avril puis un été très sec et anormalement chaud qui ont lourdement pesé sur les récoltes.

Selon des informations de presse, le géant italien envisageait de renoncer à s'approvisionner en Turquie cette année, les aléas climatiques ayant également affecté la qualité des noisettes.

L'Autorité turque a cependant annoncé jeudi dans un communiqué que "Ferrero devra acheter au moins 30'000 tonnes de noisettes en coque entre septembre et décembre 2025" aux producteurs turcs, qui accusent régulièrement le groupe italien de casser les prix.

Dans le cas contraire, des amendes journalières pourront être appliquées, précise-t-elle.

Interrogé par l'AFP, Ferrero n'a pas commenté cette annonce dans l'immédiat.

Selon l'Autorité turque de la concurrence, l'entreprise italienne est normalement soumise à une "obligation annuelle d'achat d'au moins 45'000 tonnes", ramenée à 30'000 tonnes cette année "compte tenu de la baisse des rendements et des problèmes de qualité constatés".

Cette obligation d'achat minimal fait suite à une enquête pour abus de position dominante contre Ferrero en Turquie, qui s'était conclue l'an passé par un accord entre l'Autorité de la concurrence turque et le groupe italien.

Un importateur européen de fruits secs s'exprimant sous couvert d'anonymat a affirmé à l'AFP que Ferrero avait engagé un bras de fer dès le début des récoltes en septembre avec les producteurs turcs, qui assurent d'après lui 95% des exportations vers l'Europe.

Selon cette source, les prix de la noisette blanchie turque ont doublé cette année sur le marché de gros européen, dépassant les 20 euros le kilo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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