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Contestation en Iran: trois nouvelles condamnations à mort

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Les nouvelles condamnations à mort portent à 17 le nombre de personnes condamnées à la peine capitale en lien avec la contestation, selon un décompte établi par l'AFP à partir d'annonces officielles. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

La justice iranienne a annoncé lundi trois nouvelles condamnations à mort liées au mouvement de contestation déclenché en Iran par le décès en détention de Mahsa Amini. Les trois condamnés ont été reconnus coupables de "guerre contre Dieu".

Les trois manifestants condamnés, tout comme les deux hommes exécutés samedi, ont été arrêtés au cours du mouvement de contestation déclenché à la mi-septembre en Iran par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, détenue pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.

Les autorités iraniennes qualifient ces protestations d'"émeutes" et assurent qu'elles sont encouragées par des pays et organisations hostiles à l'Iran. Elles affirment également que des centaines de personnes - dont des membres des forces de sécurité - ont été tuées et disent avoir arrêté des milliers de manifestants.

Selon Mizan Online, l'organe du pouvoir judiciaire, Saleh Mirhashemi, Majid Kazemi et Saïd Yaghoubi, accusés d'être impliqués dans la mort de trois membres des forces de l'ordre lors de manifestations dans la province centrale d'Ispahan le 16 novembre 2022, ont été condamnés à mort en première instance.

Ils ont été reconnus coupables de "moharebeh (guerre contre Dieu en persan)", a précisé l'agence.

Condamnations internationales

Samedi, l'Iran avait annoncé l'exécution de deux hommes reconnus coupables d'avoir tué un paramilitaire lors des manifestations.

Cette double exécution a suscité une forte réprobation dans le monde.

Dénonçant la "répression brutale des courageuses voix iraniennes", le gouvernement canadien a annoncé lundi une nouvelle salve de sanctions contre des organisations et responsables iraniens accusés d'être complices du régime.

"Voler la vie de personnes qui manifestent pacifiquement est odieux", a réagi à Washington le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, condamnant "la répression brutale du gouvernement iranien contre son propre peuple".

De son côté, le chef de la diplomatie britannique, James Cleverly, a annoncé avoir "convoqué" lundi le chargé d'affaires iranien pour condamner "dans les termes les plus fermes les exécutions odieuses dont nous avons été témoins ce week-end", et appelant les autorités à écouter les préoccupations de leur peuple.

Le Quai d'Orsay a annoncé pour sa part qu'il allait convoquer lundi le chargé d'affaires iranien à Paris "pour lui signifier" sa "plus ferme condamnation" des exécutions et de la répression actuelle en Iran.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a annoncé lundi avoir convoqué "de nouveau" l'ambassadeur iranien à Berlin pour protester contre ces exécutions, qui "ne resteront pas sans conséquence".

Un haut diplomate de l'UE, Stefano Sannino, a appelé pour sa part les autorités iraniennes à cesser "immédiatement d'imposer et exécuter des peines de mort contre des manifestants", ajoutant qu'elles devaient "annuler sans délai les récentes condamnations à mort".

Le ministère norvégien des Affaires étrangères a aussi convoqué l'ambassadeur d'Iran à Oslo, disant "condamner fermement" ces actes. Le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas ont également annoncé convoquer les ambassadeurs d'Iran en réaction à la mort par pendaison des deux hommes, âgés de 22 et 39 ans selon des ONG. Une vague de réactions indignées a également suivi.

Le pape François a appelé à l'abolition de la peine capitale en Iran et dans le reste du monde. Une sanction qui ne "fait qu'alimenter la soif de vengeance".

"Trahison"

Les nouvelles condamnations à mort portent à 17 le nombre de personnes condamnées à la peine capitale en lien avec la contestation en Iran, selon un décompte établi par l'AFP à partir d'annonces officielles.

Parmi elles, quatre personnes ont été exécutées et deux ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême. Les autres attendent de nouveaux procès ou peuvent faire appel.

Au moins 109 manifestants actuellement en détention font face à des accusations passibles de la peine de mort, a indiqué lundi le groupe Iran Human Rights (IHR), basé à Oslo.

Dans un tweet, le Haut-commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme a appelé Téhéran à cesser immédiatement "toutes les exécutions".

Selon Amnesty International, l'Iran est le pays qui exécute le plus de condamnés à mort hormis la Chine.

Pour le guide suprême d'Iran Ali Khamenei, "les institutions responsables traitent la trahison avec sérieux et de manière juste".

Détenue à Téhéran depuis fin septembre, la fille de l'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani, a été condamnée à cinq ans d'emprisonnement pour avoir incité des habitants à manifester dans le pays, a annoncé lundi à l'AFP son avocate.

En Iran, les manifestants brandissent comme principal slogan "Femme, vie, liberté" ainsi que d'autres mots d'ordre hostiles au régime.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Easyjet: perte réduite malgré le carburant et le Moyen-Orient

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Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs) (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La compagnie aérienne britannique Easyjet a dit jeudi anticiper une perte avant impôts réduite sur un an pour son premier semestre décalé, profitant d'un week-end de Pâques précoce, et ce malgré un carburant en hausse et l'impact du conflit au Moyen-Orient.

Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs), réduite d'au moins 50 millions de livres sur un an, pour les six mois achevés au 31 mars, a indiqué l'entreprise dans un communiqué, diffusé en amont de la publication de ses résultats le 16 mai.

"La demande de Pâques a été particulièrement forte, dopant (les résultats du) mois de mars en raison du timing précoce" de ce long week-end cette année, a fait valoir la compagnie.

Le titre d'Easyjet était en hausse de 3,16% à 534,60 pence jeudi peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.

En revanche Easyjet a souffert sur la période de "difficultés liées au coût du carburant", avec un coût du kérosène par siège en hausse de 6%, "et du conflit au Moyen-Orient, qui a entraîné un impact direct d'environ 40 millions de livres au premier semestre".

Vols vers Israël repris

Fin novembre, la compagnie "low cost" avait averti qu'elle pâtissait des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, qui a débuté par une attaque sans précédent du mouvement palestinien islamiste le 7 octobre, et qui l'avait conduit à suspendre ses vols pour Israël et la Jordanie.

Après avoir repris ses vols vers Israël le 25 mars, Easyjet les a à nouveau suspendus cette semaine après l'attaque menée par l'Iran contre Israël, cette fois jusqu'au 27 octobre, invoquant une situation "en constante évolution" et "la sécurité de (ses) passagers et de (ses) équipages".

"C'était un programme de vol limité" et "nous avons aussi constaté que nous pouvions réaffecter" la capacité de vol vers d'autres destinations en amont de la saison estivale, a fait valoir Johan Lundgren, directeur général d'Easyjet, lors d'une conférence téléphonique.

"Nous sommes confiants sur notre capacité à mettre en oeuvre un nouveau programme de vol record cet été", alors que "la demande continue d'augmenter" en amont de cette saison clé pour le transporteur, a-t-il ajouté.

EasyJet avait annoncé en novembre avoir renoué avec les bénéfices annuels sur son exercice 2022/2023 grâce à "une performance record" l'été dernier après trois années de pertes dans la foulée de la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouvelles frappes aériennes israéliennes à Gaza

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Des Gazaouis prennent congé de leurs proches et parents tués sous les bombes israéliennes. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Israël a mené de nouvelles frappes aériennes jeudi dans la bande de Gaza où l'armée est en guerre contre le Hamas palestinien. La communauté internationale appréhende la riposte promise des autorités israéliennes à l'attaque inédite de l'Iran le week-end dernier.

L'Union européenne, qui a appelé "toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue", a décidé mercredi d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, visant les producteurs de drones et de missiles, engins utilisés dans la première attaque directe menée par Téhéran, allié du Hamas, sur le sol israélien.

"Cadavres partout"

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza, où l'offensive militaire a fait 33'899 morts en plus de six mois, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des frappes ont notamment eu lieu dans les villes de Gaza, Khan Younès et Rafah (sud), selon la Défense civile du territoire.

"Les corps de huit personnes de la famille Ayyad, dont cinq enfants et deux femmes, ont été découverts après une frappe sur leur ferme dans le quartier d'Al-Salam", à Rafah, selon la même source.

Un photographe de l'AFP a vu des gens se rassembler autour d'un énorme cratère jeudi matin après un bombardement.

"Je me suis réveillée au bruit des filles qui criaient +maman, maman (...) J'ai couru et j'ai trouvé des enfants qui sortaient en courant (...) il y avait des cadavres éparpillés partout", a raconté à l'AFP la Palestinienne Jamalat Ramidan après une frappe à Rafah, où s'entassent un million et demi de personnes déplacées par la guerre.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu maintient par ailleurs son projet d'offensive terrestre contre Rafah, frontalière avec l'Egypte, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'Israël considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

"Messages" iraniens à Washington

L'armée israélienne a dit jeudi avoir frappé des dizaines de "cibles" à travers la bande de Gaza ces dernières 24 heures, dont des "terroristes, des postes d'observation et des structures militaires".

La guerre dans la bande de Gaza a exacerbé les tensions dans la région entre Israël et ses alliés comme les Etats-Unis d'un côté et le Hamas et ses soutiens comme l'Iran ou le Hezbollah iranien de l'autre.

L'Iran a dit avoir lancé son attaque contre Israël en riposte à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël, qui a dit avoir déjoué l'attaque menée avec 350 drones et missiles, dont la quasi-totalité a été interceptée par la défense antiaérienne israélienne avec des pays alliés, répète qu'elle ne restera pas "impunie".

D'après le diffuseur public israélien Kan, M. Netanyahu a décidé de ne pas mettre en oeuvre des plans de frappes de représailles après avoir discuté avec le président américain Joe Biden, qui tente d'éviter une confrontation directe Iran-Israël.

"Il y aura bien une réponse mais elle sera différente de ce qui était initialement prévu", a indiqué un haut responsable à la chaîne sous couvert d'anonymat. Selon la chaîne américaine ABC, le gouvernement israélien a considéré deux fois des frappes contre l'Iran sans passer à l'action.

Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Ami-Abdollahian a déclaré de son côté que son pays avait fait passer plusieurs "messages" aux Etats-Unis pour assurer que l'Iran ne cherchait "pas une expansion des tensions" avec Israël, a indiqué jeudi son ministère.

"Avant qu'il soit trop tard"

Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d'Israël, ont soutenu qu'ils ne participeraient pas à une riposte israélienne.

La Maison Blanche a cependant annoncé mardi de nouvelles sanctions "dans les prochains jours" contre Téhéran, concernant notamment ses programmes de drones et missiles" et les Gardiens de la Révolution.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a également annoncé mercredi que l'UE avait décidé d'imposer de nouvelles sanctions à Téhéran pour envoyer un "message clair" après l'attaque contre Israël.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz a salué cette mesure. "L'Iran doit être stoppé maintenant avant qu'il soit trop tard", a-t-il dit sur X.

Alors que les pourparlers de trêve dans la bande de Gaza piétinent, le Qatar a déclaré mercredi "procéder à une réévaluation globale" de son rôle de médiateur de premier plan dans les tractations.

L'ONU, qui redoute une famine généralisée dans le territoire de 2,4 millions d'habitants, a lancé mercredi un appel aux dons de 2,8 milliards de dollars pour aider les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée.

Benjamin Netanyahu a récusé "les allégations des organisations internationales sur une famine à Gaza" et affirmé qu'Israël faisait "tout son possible sur la question humanitaire".

L'armée israélienne a annoncé dans la foulée l'entrée à Gaza de huit camions transportant de la farine du Programme alimentaire mondial via le port israélien d'Ashdod, nouvelle route pour accroître l'aide à Gaza.

Dans ce contexte, un vote du Conseil de sécurité de l'ONU à l'initiative de l'Algérie, sur la demande des Palestiniens de devenir un Etat membre à part entière des Nations unies, devrait avoir lieu jeudi ou vendredi, ont indiqué plusieurs diplomates.

L'initiative apparait cependant vouée à l'échec, en raison de l'opposition des Etats-Unis qui ont un droit de veto.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

AS Rome: contrat prolongé pour Daniele De Rossi

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Daniele De Rossi: impact positif sur le banc de la Roma (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'AS Rome a confirmé dans ses fonctions son entraîneur Daniele De Rossi (40 ans) au-delà de la saison en cours. Il avait remplacé le Portugais José Mourinho en janvier.

"Après avoir rencontré mercredi après-midi Daniele De Rossi, nous sommes heureux d'annoncer qu'il va continuer à occuper son poste d'entraîneur au-delà de la saison 2023-24", ont indiqué dans un communiqué les propriétaires de la Roma, Dan et Ryan Friedkin. "Depuis qu'il a pris en charge l'équipe, il a eu un impact positif sur le club et a continué à écrire son histoire extraordinaire avec la Roma", ont-ils ajouté.

La durée de son nouveau contrat n'a pas été précisée. De Rossi, ancien joueur emblématique de la Roma où il a quasiment fait toute sa carrière (2001-19), a succédé à José Mourinho en janvier avec un contrat expirant en fin de saison. La Roma était alors 9e de la Serie A. Elle est désormais 5e et bien partie pour se qualifier pour la prochaine Ligue des champions, puisque l'Italie devrait récupérer une cinquième place pour la C1 grâce à son coefficient UEFA de la saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Volumes de ventes en hausse pour Danone

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La cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 des comptes de Danone , a pesé sur le chiffre d'affaires publié (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Danone a confirmé jeudi ses objectifs pour 2024 après un chiffre d'affaires en baisse de 2,5% au premier trimestre sous l'effet de son retrait de Russie et des taux de change. Mais les volumes vendus par le géant français de l'alimentation ont crû.

La maison mère des yaourts Activia, des eaux Evian et des petits pots Blédina a écoulé sur la période pour 6,79 milliards d'euros (6,6 milliards de francs) de produits, ce qui est plus qu'attendu par les analystes de Bloomberg et FactSet, détaille un communiqué.

Le groupe a maintenu son objectif d'une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% pour l'année, assortie d'une "amélioration modérée de la marge opérationnelle courante".

C'est principalement la cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 de ses comptes et pour lesquelles le groupe a obtenu en mars les autorisations russes requises pour les céder à un homme d'affaires lié au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui a pesé sur son chiffre d'affaires publié. L'effet des taux de change a aussi grevé son résultat.

Mais en ne prenant pas en compte ces éléments, le chiffre d'affaires de Danone a augmenté de 4,1%.

A données comparables, il a progressé dans toutes les zones où le groupe est présent, y compris ses trois zones clés Europe/Amérique du Nord/Chine, et dans toutes ses branches d'activité.

"Environnement difficile"

L'activité est portée par l'effet de l'augmentation du prix de ses produits (+2,9%) mais aussi, pour le deuxième trimestre consécutif, par une hausse des volumes (+1,2%).

Le groupe met en avant un "démarrage de l'année solide en Europe et en Amérique du Nord dans un contexte de normalisation des prix" et se félicite également d'un regain des ventes de sa marque de boissons Mizone en Chine

Le directeur général Antoine de Saint-Affrique a salué dans le communiqué "un bon début d'année" dans un "un environnement qui reste difficile".

Il a engagé depuis son arrivée à la tête du groupe en septembre 2021 une rationalisation du portefeuille des marques pour se délester d'activités jugées non essentielles ou moins performantes.

Cela s'est traduit depuis le début de l'année par la finalisation de la vente de Michel & Augustin ainsi que de ses activités de laits et produits laitiers Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis.

Danone prévoit de présenter "le prochain chapitre" de son plan stratégique lors d'une réunion avec les investisseurs en juin à Amsterdam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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