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COP27: en grève de la faim, le détenu le plus célèbre d'Egypte a cessé de boire

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Figure centrale de la "révolution" ayant mis fin au règne d'Hosni Moubarak en 2011, Alaa Abdel Fattah a été condamné fin 2021 à cinq ans de prison pour "diffusion de fausses informations". Il a été emprisonné sous tous les présidents d'Egypte depuis plus d'une décennie. (© KEYSTONE/AP/Nariman El-Mofty)

Le détenu politique et militant pro démocratie britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de boire dimanche, a annoncé sa soeur. Le 1er ministre britannique Rishi Sunak a assuré vouloir profiter de la COP27 pour évoquer son cas.

"Il n'y a plus beaucoup de temps, au mieux 72 heures, pour libérer Alaa Abdel Fattah. Si (les autorités égyptiennes) ne le font pas, cette mort sera dans toutes les discussions à la COP27", a prévenu dimanche Agnès Callamard, la secrétaire générale d'Amnesty International, au Caire.

A 500 kilomètres au sud-est de là, l'Egypte accueille de dimanche au 18 novembre des dizaines de milliers de personnes pour la COP27 à Charm el-Cheikh.

"Priorité pour Londres"

Parmi eux, M. Sunak "doit comprendre l'urgence car après la COP27, il sera trop tard", exhorte dimanche dans un communiqué Sanaa Seif, la soeur d'Alaa Abdel Fattah, icône de la "révolution" de 2011 en Egypte et également de nationalité britannique.

Dans une lettre adressée à Sanaa Seif, M. Sunak a affirmé qu'Alaa Abdel Fattah "reste une priorité pour le gouvernement britannique, comme défenseur des droits humains et comme ressortissant britannique".

"La participation du Royaume-Uni à la COP27 est une nouvelle opportunité pour soulever le cas de votre frère auprès des autorités égyptiennes", écrit-il encore. "Nous sommes totalement engagés pour résoudre" cette affaire.

Emprisonné depuis plus d'une décennie

Militant pro démocratie et figure centrale de la "révolution" ayant mis fin au règne d'Hosni Moubarak en 2011, Alaa Abdel Fattah a été condamné fin 2021 à cinq ans de prison pour "diffusion de fausses informations". Il a été emprisonné sous tous les présidents d'Egypte depuis plus d'une décennie.

Bête noire du président actuel Abdel Fattah al-Sissi, il a quasiment cessé de s'alimenter le 2 avril pour protester contre ses conditions de détention, n'ingérant plus qu'un verre de thé et une cuillère de miel par jour.

Depuis mardi, il n'avalait plus aucune calorie, et depuis dimanche il a également "cessé de boire de l'eau", a annoncé Sanaa Seif. "Il est très amaigri. La dernière fois que ma mère l'a vu, il ressemblait à un squelette", déclarait Mme Seif dès mi-octobre.

Participants à la COP espionnés

Les militants des droits humains comme du climat entendent attirer l'attention sur le sort des plus de 60'000 détenus d'opinion d'Egypte lors de la COP27.

La militante écologiste Greta Thunberg leur a exprimé sur Twitter sa solidarité, alors que Human Rights Watch (HRW) a affirmé que les participants à la COP27 seraient étroitement surveillés. "Les autorités ont imposé l'installation de micros et de caméras dans tous les taxis", indique l'ONG.

Quant à l'application qu'elles proposent pour la COP27, "elle demande un accès à la caméra, au micro et à la localisation du téléphone, des données pouvant être communiquées à une tierce partie", ajoute HRW.

Militant indien arrêté

Une semaine avant la COP27, les militants s'étaient insurgés contre l'arrestation le 31 octobre du militant indien du climat Ajit Rajagopal.

Alors qu'il entamait une marche symbolique du Caire à Charm el-Cheikh, il a été appréhendé et brièvement détenu, ainsi que l'avocat venu le défendre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Nombreuses" frappes américaines contre l'EI au Nigeria, dit Trump

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Les bombardements ont eu lieu dans le nord-ouest du Nigeria, selon le président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/EPA FILE / US AIR FORCE FILE/LT. COL. LESLIE PRATT / HANDO)

Les Etats-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé jeudi le président américain Donald Trump. Il a promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.

"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher et, ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth Social. Le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites", a-t-il encore assuré.

Le commandement américain en Afrique a précisé sur le réseau social X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes [...] tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le ministère des affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines.

"Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Nombreux conflits

Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée.

Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.

Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.

Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigérians.

Le pays est confronté à un conflit islamiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.

Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart, s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"La tyrannie prospère" aux Etats-Unis, accuse l'humoriste Kimmel

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Jimmy Kimmel avait vu son émission être suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur Charlie Kirk, un partisan du président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/RICHARD SHOTWELL)

L'humoriste américain Jimmy Kimmel, dont l'émission avait momentanément été suspendue en septembre, a affirmé jeudi que 2025 avait été, "du point de vue du fascisme", une "très bonne année" aux Etats-Unis. Il était l'invité du discours de Noël de Channel 4.

La télévision publique britannique diffuse chaque année depuis 1993 un discours de Noël alternatif à celui du monarque britannique.

Jimmy Kimmel est une vedette des fameux "late night shows" des télévisions américaines. Son émission avait été suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur partisan du président américain Donald Trump, Charlie Kirk.

"Honnêtement, je crois que je n'ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année", a-t-il déclaré dès l'ouverture de son allocution.

"Tout va très vite"

"La tyrannie prospère ici", a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard.

"Le fait qu'un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la Corée du Nord et à Los Angeles, mais pas au Royaume-Uni", a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques: "Tout va très vite".

Mais le président américain, qu'il a baptisé "le roi Donnie VIII", une allusion à Henry VIII, a "perdu", a-t-il assuré, dans une référence au fait que son émission "Jimmy Kimmel Live!" a été prolongée jusqu'au milieu de l'année 2027.

Il a également appelé les Britanniques à ne pas "abandonner" les Américains. "Nous traversons une période difficile en ce moment, mais nous allons nous en sortir", a-t-il ajouté.

Parmi les personnalités ayant déjà adressé le message alternatif de Noël figurent le comédien Stephen Fry, en 2023, et le lanceur d'alerte Edward Snowden, en 2013.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël

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Jalen Brunson (à droite) a été à nouveau le grand artisan de la victoire des New York Knicks face à Cleveland jeudi. (Archives) (© KEYSTONE/AP/John Munson)

Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.

Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.

Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner

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Volodymyr Zelensky continue ses échanges avec les responsables américains. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir discuté au téléphone avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, après avoir révélé la veille les détails du nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons discuté de certains détails importants du travail en cours. Il existe de bonnes idées qui peuvent contribuer à un résultat commun et à une paix durable", a indiqué M. Zelensky sur Facebook.

Il a affirmé avoir eu une "très bonne conversation" avec les émissaires américains et les a remerciés pour "leur approche constructive, leur travail intensif et leurs paroles aimables".

"J'espère que les ententes conclues aujourd'hui à l'occasion de Noël et les idées dont nous avons discuté s'avéreront utiles", a poursuivi M. Zelensky.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine.

Contrairement à la version originale, rédigée par les Américains, de ce document, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et refusé d'en commenter les détails.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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