International
Corée du Sud: la Cour constitutionnelle destitue le président Yoon
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La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a confirmé vendredi à l'unanimité la destitution du président Yoon Suk Yeol, le chassant définitivement du pouvoir pour sa déclaration désastreuse de la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre.
Dans un arrêt accablant lu en 23 minutes par son président Moon Hyung-bae, la Cour a estimé que les actions de M. Yoon avaient "violé les principes fondamentaux de l'Etat de droit et de la gouvernance démocratique".
M. Yoon "ne s'est pas contenté de déclarer la loi martiale, mais a commis des actes qui ont violé la Constitution et la loi, notamment en mobilisant les forces militaires et policières pour empêcher l'Assemblée nationale d'exercer son autorité", a-t-il poursuivi.
"En définitive, les actes inconstitutionnels et illégaux du défendeur trahissent la confiance du peuple et constituent une violation grave de la loi qui ne peut être tolérée du point de vue de la protection de la Constitution", a ajouté la Cour.
Départ immédiat
"Nous prononçons la décision suivante, avec l'accord unanime de tous les juges: (nous) destituons le président Yoon Suk Yeol", a-t-il dit, confirmant la motion de destitution votée par l'Assemblée nationale le 14 décembre.
Cette décision signifie le départ immédiat du pouvoir de M. Yoon, qui n'était jusqu'à présent que suspendu, et entraînera une élection présidentielle anticipée sous 60 jours.
L'ex-président est par ailleurs sous le coup d'un procès pénal pour "insurrection", un crime passible de la peine de mort.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain
Une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis en 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de Washington, a rapporté lundi dans un communiqué l'institut allemand Kiel. "L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine", écrit-il.
Alors que "les Etats-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis le début janvier", l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période, précise l'institut allemand, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à Kiev depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
"Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine", a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute, cité dans le communiqué.
Au début 2025, les données du Kiel Institute montrent que "la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays", au premier rang desquels figurent "les pays nordiques et le Royaume-Uni".
L'Europe devant
En revanche, "il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois", a commenté M. Trebesch. "Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes". "La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne", a-t-il précisé.
Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été donnés ou alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis sur le long terme, mais pas encore alloués.
Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros (donnés ou alloués) sont de l'aide militaire, 133 milliards de l'aide financière et 21 milliards de l'aide humanitaire. Les premiers donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les Etats-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).
En matière d'aide militaire, l'Europe, Royaume-Uni compris, "dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les Etats-Unis", selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué à l'Ukraine 72 milliards d'euros d'aide militaire depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'UE appelle à éviter le protectionnisme au G7
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé dimanche le G7 à "éviter le protectionnisme" au début d'un sommet au Canada. La réunion est placée sous tension en raison des frictions entre alliés et le conflit entre l'Iran et Israël.
Le sommet, qui se déroule à Kananaskis dans l'écrin du parc national de Banff, dans l'ouest canadien, est le premier depuis que le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d'Amérique a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées.
Le nouveau premier ministre canadien Mark Carney a choisi d'inviter également de nombreux dirigeants d'autres pays: Inde, Ukraine, Mexique, Afrique du Sud, Australie et Corée du Sud seront présents.
Eviter les drames sera une priorité absolue pour tous malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore celle au Moyen-Orient.
Pour cela, les pays du G7 devraient s'abstenir de publier le traditionnel long communiqué final.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Los Angeles: Trump ordonne de nouvelles opérations anti-immigration
Le président américain Donald Trump a ordonné dimanche de nouvelles opérations anti-migrants à Los Angeles et New York, en vue du "plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire". Ces villes sont dirigées selon lui par des démocrates à "l'esprit malade".
"Nous devons redoubler d'efforts pour arrêter et expulser les étrangers illégaux des plus grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où des millions d'étrangers illégaux habitent", a déclaré le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social. "Ces villes, et d'autres, sont le noyau central du pouvoir démocrate", a-t-il ajouté.
M. Trump a fait de l'expulsion des immigrés clandestins une priorité de son deuxième mandat, après avoir promis durant sa campagne de mettre fin à une supposée "invasion" de criminels étrangers. Mais ses efforts pour lutter contre l'immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d'activité.
"Esprit malade"
Des descentes à répétition d'agents de la police fédérale de l'immigration (ICE) à Los Angeles ont déclenché des manifestations parfois ponctuées de violences dans la deuxième ville des Etats-Unis, auxquelles le président a répondu en déployant 4000 gardes nationaux et 700 Marines, un corps d'élite, contre la volonté du gouverneur de Californie et de la maire.
Dans sa longue diatribe sur Truth Social dimanche, le président républicain a affirmé que "chaque jour, les courageux hommes et femmes de l'ICE sont soumis à des actes de violence, au harcèlement et même à des menaces de la part de politiciens démocrates radicaux".
Mais, a-t-il insisté, "rien ne nous empêchera d'exécuter notre mission [...] Les agents de l'ICE ont, par la présente, ordre de faire tout leur possible pour atteindre l'objectif très important de réaliser le plus grand programme d'expulsion massive de l'histoire".
"Les démocrates d'extrême gauche ont l'esprit malade, détestent notre pays et veulent en réalité détruire nos centres-villes et ils y parviennent", a encore lancé le président.
Il a dit avoir ordonné à l'ICE et aux autres corps de maintien de l'ordre de "se concentrer sur nos centres-villes criminogènes et meurtriers". Toute l'administration, a-t-il insisté, a ordre "de mettre toutes les ressources possibles derrière cet effort, et d'inverser la marée de la migration de destruction massive qui a transformé des villes autrefois idylliques en scènes de dystopie du tiers-monde".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Quatrième nuit de bombardements israéliens sur l'Iran
Israël a continué lundi ses frappes à travers l'Iran pour la quatrième nuit consécutive, disant viser des sites de missiles sol-sol. La veille, l'armée israélienne avait bombardé Téhéran, la ville sainte de Machhad et des installations militaires.
Les frappes israéliennes en Iran ont fait au moins 224 morts depuis vendredi et plus d'un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère iranien de la santé. Côté israélien, le bilan des ripostes iraniennes depuis vendredi est de 13 morts et 380 blessés, selon la police et les secours.
Tôt lundi matin, Israël a dit être en train de frapper des sites de missiles sol-sol dans le centre de l'Iran. "Nous agissons contre cette menace depuis notre espace aérien et depuis l'espace aérien iranien", a déclaré sur le réseau social X un porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.
Téhéran a annoncé dimanche la mort du chef du renseignement des gardiens de la révolution, après la mort vendredi des deux plus hauts gradés du pays et de neuf scientifiques du programme nucléaire. Des dizaines de cibles ont été visées dans la capitale, notamment des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.
Appel de Trump
La majorité des commerces sont restés fermés dimanche et les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.
En Israël, les sirènes ont retenti à plusieurs reprises dimanche, et la population a été appelée à descendre dans les abris.
A Jérusalem, des journalistes de l'AFP ont vu passer dimanche soir au moins une dizaine de missiles dans le ciel, avant d'entendre au loin de violentes explosions. Plusieurs zones ont été touchées, selon l'armée.
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a publié des images d'équipes de secours déployées dans la ville côtière d'Haïfa, dans le nord d'Israël, montrant plusieurs voitures en feu et un immeuble d'habitation dont la façade a été arrachée par une explosion.
Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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