Rejoignez-nous

International

Attentat à Bruxelles: l'auteur abattu, l'EI revendique l'attaque

Publié

,

le

Drapeau en berne au Parlement suédois à Stockholm. Les services de renseignement estiment que la Suède est devenue une "cible prioritaire" des islamistes après des profanations du Coran sur son sol. (© KEYSTONE/AP/Henrik Montgomery)

L'homme soupçonné d'avoir tué deux Suédois lors d'un attentat en pleine rue lundi soir à Bruxelles a été mortellement blessé au cours d'une opération de police mardi matin dans un café de la capitale belge. L'attaque a été revendiquée par l'Etat islamique (EI).

Le premier ministre suédois Ulf Kristersson a averti que "jamais dans l'histoire récente" les intérêts suédois n'avaient été aussi menacés. "C'est d'une tristesse inimaginable", a-t-il ajouté à propos de l'attentat terroriste.

Le dirigeant suédois s'exprimait peu après l'annonce à Bruxelles du décès de l'auteur présumé, un Tunisien de 45 ans radicalisé qui était en séjour illégal en Belgique. Selon Ulf Kristersson, il a également passé quelque temps en Suède, mais n'était pas connu de la police.

Abattu dans un café

Le suspect a été abattu dans un café de la commune bruxelloise de Schaerbeek, où la police est intervenue peu après 08h00 sur indication d'un témoin l'ayant reconnu.

"Lors de l'intervention, des coups de feu ont été tirés et le suspect a été abattu", a précisé le parquet fédéral. Les secours ont tenté de le réanimer sur place, puis il a été transféré dans un hôpital où son décès a été constaté à 09h38.

Le double homicide, qualifié de "lâche attentat" par le premier ministre belge Alexander De Croo, a eu lieu non loin du centre-ville de Bruxelles lundi peu après 19h00, quelques heures avant un match de football opposant la Belgique et la Suède.

L'assaillant a abattu avec une arme automatique deux supporters suédois à proximité d'un immeuble avant de s'enfuir en scooter. L'un des deux Suédois tués vivait en Suisse, a indiqué mardi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à l'agence de presse Keystone-ATS. Les autorités ne donnent pas d'autres informations, pour des questions de protection de la personnalité.

Revendication de l'EI

Un troisième Suédois a été blessé, a précisé M. Kristersson, tandis qu'une quatrième personne, un chauffeur de taxi, a dû également être secourue, d'après les autorités belges. Les deux blessés sont hors de danger.

Dès lundi soir, un message vidéo de revendication avait été posté sur les réseaux sociaux par un homme "se présentant comme l'assaillant et se disant inspiré par l'Etat islamique", selon le parquet fédéral, chargé des dossiers de terrorisme.

L'hypothèse d'un "loup solitaire" est la plus probable, a déclaré mardi le procureur fédéral de Belgique. Mais, en soirée, l'attaque a été revendiquée par l'EI.

"Un combattant de l'Etat islamique a mené une attaque contre des ressortissants suédois lundi", a déclaré le groupe terroriste dans un communiqué publié sur Amaq, l'organe de presse de l'organisation. "Cette attaque survient dans le contexte d'opérations menées par l'EI pour cibler des ressortissants des pays de cette coalition".

Le centre national de crise a été activé et la menace terroriste relevée au niveau 4, considérée comme "très grave", - niveau maximal - dans la région de Bruxelles, au stade 3 ("grave") dans le reste de la Belgique.

Conséquence de ce relèvement, inédit à Bruxelles depuis la vague d'attentats djihadistes de 2015-2016, les écoles européennes et certains établissements flamands de la capitale ont gardé portes closes mardi matin.

Enseignant tué en France

"Le terrorisme ne vaincra jamais", a lancé Alexander De Croo lors d'un point de presse matinal, parlant d'une attaque "à l'arme de guerre". L'auteur a été présenté par les médias comme Abdesalem Lassoued. Une minute de silence a été observée par le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg.

L'attentat de Bruxelles est survenu quatre jours après celui d'Arras, en France, au cours duquel un enseignant a été poignardé à mort dans un lycée par un ancien élève radicalisé.

Le match de football Belgique-Suède qui se disputait lundi soir dans le cadre des qualifications pour l'Euro 2024 a été arrêté à la mi-temps sur le score de 1-1. Les 30'000 spectateurs ont dû patienter plusieurs heures sur place par mesure de sécurité. Le stade a été évacué progressivement à partir de 23h45 et les supporters suédois conduits sous escorte à l'aéroport pour regagner leur pays.

La Suède, dont l'image s'était fortement dégradée cet été dans le monde musulman après plusieurs profanations du coran sur son sol, avait décidé le 17 août de relever à quatre sur cinq possibles son niveau d'alerte terroriste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nord-coréens "dans des opérations de combat" contre l'Ukraine

Publié

le

La Russie a dépêché quelque 50'000 soldats, dont des milliers de soldats nord-coréens, afin de reconquérir les zones de la région russe de Koursk encore occupées par l'Ukraine, selon Kiev (archives). (© KEYSTONE/EPA/RUSSIAN DEFENCE MINISTRY PRESS S)

Des troupes nord-coréennes sont "engagées dans des opérations de combat" aux côtés des soldats russes dans la région russe de Koursk, ont confirmé mardi les Etats-Unis, corroborant les accusations de Kiev. La région est en partie occupée par les forces ukrainiennes.

"Je peux confirmer que plus de 10'000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie, la plupart sont arrivés dans la région de Koursk, ou ils ont commencé à s'engager dans des opérations de combat avec les forces russes", a déclaré mardi le porte-parole du département d'Etat américain, Vedant Patel.

Selon Kiev, quelque 50'000 soldats, dont plusieurs milliers de soldats nord-coréens, ont été déployés afin de reconquérir les zones de la région russe de Koursk encore occupées par l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump nomme Musk à la tête d'un ministère de l'"efficacité"

Publié

le

Elon Musk, l'homme le plus riche de la planète, a joué un rôle inédit dans la campagne électoral de Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président américain élu Donald Trump va nommer l'homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d'un ministère nouvellement créé de l'"efficacité gouvernementale". Le patron du réseau social X partagera le poste avec l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy.

"Ensemble, ces deux Américains formidables traceront le chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales", a déclaré le futur président américain dans un communiqué mardi.

Il a assuré que ces deux alliés de sa campagne allaient "envoyer des ondes de choc dans le système".

A la sécurité intérieure, un portefeuille qui comprend notamment les douanes et les gardes-frontières, Donald Trump veut nommer la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem. Cette alliée fidèle du président élu "travaillera de près" avec Tom Homan, qui s'est vu confier le dossier brûlant du contrôle de l'immigration, selon un communiqué de Donald Trump.

Un présentateur TV au Pentagone

Quant à la défense, le président élu a annoncé qu'il comptait nommer comme ministre Pete Hegseth, présentateur sur Fox News, la chaîne préférée des conservateurs aux Etats-Unis. Pete Hegseth un ancien major dans l'armée américaine.

"Avec Pete à la barre, les ennemis [des Etats-Unis d']Amérique sont prévenus: nos forces armées connaîtront à nouveau la grandeur et l'Amérique ne reculera jamais", a déclaré le futur président américain dans un communiqué.

Il a par ailleurs annoncé son intention de nommer l'ancien élu John Ratcliffe à la tête de la CIA. "Ce sera un défenseur intrépide des droits constitutionnels de tous les Américains", a assuré le milliardaire républicain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Pluies torrentielles attendues en Espagne: des écoles fermées

Publié

le

La boue et les déchets obstruent encore de nombreuses rues de la région de Valence, dont celles de Catarroja. (© KEYSTONE/EPA/JORGE ZAPATA)

Les écoles des villes touchées par les inondations dans l'est de l'Espagne seront fermées mercredi, ont déclaré les autorités. La région se prépare à de nouvelles pluies torrentielles.

Le bureau météorologique national Aemet a placé mardi certaines parties de Valence, ainsi que la Catalogne dans le nord-est, l'Andalousie dans le sud et les îles Baléares en alerte orange - le deuxième niveau le plus élevé - pour des pluies fortes ou torrentielles jusqu'à jeudi.

Cette alerte intervient deux semaines après qu'une tempête méditerranéenne exceptionnelle a provoqué les inondations les plus meurtrières que l'Espagne ait connues depuis des décennies. La tempête du 29 octobre a fait 223 morts, dont la plupart dans la région de Valence, selon le dernier bilan officiel.

Avertis par mégaphone

Des dizaines de mairies de la région de Valence, dont celle de Chiva, l'un des sites les plus touchés, ont suspendu les cours et fermé les gymnases publics en raison de la menace de nouvelles pluies torrentielles.

Un véhicule militaire a traversé des villes de Valence en utilisant un mégaphone pour avertir des tempêtes attendues et exhorter les habitants à ne pas faire de "déplacements inutiles", selon des images diffusées par la télévision publique espagnole TVE,

Bien que la quantité de pluie prévue à Valence soit inférieure à celle tombée il y a deux semaines, les autorités locales ont prévenu que les systèmes d'égouts étaient obstrués par la boue et qu'ils pourraient avoir du mal à faire face à des précipitations importantes, ce qui rendrait possibles de nouvelles inondations.

L'indignation suscitée par la mauvaise gestion de la crise avant et après les inondations a déclenché samedi des manifestations de masse, dont la plus importante a rassemblé 130'000 personnes dans la ville de Valence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Frappe dans la banlieue sud de Beyrouth après un ordre d'évacuation

Publié

le

Le bombardement a visé la banlieue sud de Beyrouth (archives). (© KEYSTONE/AP/Bilal Hussein)

Une frappe a visé la banlieue sud de Beyrouth, après un ordre d'évacuation donné par l'armée israélienne à la population. Des images de l'AFPTV ont montré un feu et de la fumée dans cette zone.

L'ordre d'évacuation a été posté sur le réseau social X (ex-Twitter) par le porte-parole de l'armée israélienne Avichay Adrae, précisant aux populations concernées qu'elles se trouvaient près de bâtiments "liés au Hezbollah" que l'armée israélienne a décidé de frapper "avec force très prochainement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X