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Crash aérien en Inde: un survivant sur 242 personnes à bord

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Les pompiers sont intervenus sur le site du crash. (© KEYSTONE/AP/Ajit Solanki)

Un Boeing 787 d'Air India s'est écrasé jeudi à Ahmedabad dans le nord-ouest de l'Inde peu après son décollage à destination de Londres, faisant au moins 265 morts dont une vingtaine dans les bâtiments qu'il a percutés avant de s'embraser.

Il n'y a qu'un survivant connu parmi les 242 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner, fleuron du constructeur américain

Un journaliste de l'AFP à Ahmedabad a vu des personnes récupérer des corps et des pompiers tenter d'éteindre l'épave en flammes après que le Boeing 787-8 Dreamliner a percuté des bâtiments à l'heure du déjeuner, entre l'hôpital public de la ville et le quartier Ghoda Camp.

Un responsable de la police locale, Kanan Desai, a déclaré à la presse que "265 corps ont été amenés à l'hôpital", ce qui signifie que 24 personnes ont été tuées au sol quand l'appareil s'est écrasé sur un centre d'hébergement de personnel médical.

Le Département de la santé de l'Etat du Gujarat, dans le nord-ouest de l'Inde, avait auparavant indiqué qu'un occupant de l'avion avait survécu et avait été hospitalisé.

Siège 11A

Les médias indiens ont largement relayé que le rescapé occupait le siège 11A, après que des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré un homme en t-shirt ensanglanté, boitant mais capable de marcher jusqu'à une ambulance.

Il a présenté une carte d'embarquement au nom de Vishwash Kumar Ramesh, 40 ans, de nationalité britannique.

L'AFP n'a pu confirmer ces informations, mais la BBC s'est entretenue avec son cousin dans la ville de Leicester, Ajay Valgi, qui a rapporté que Ramesh avait contacté sa famille pour l'assurer qu'il allait "bien".

L'agence de presse britannique Press Association a également interrogé son frère, Nayan Kumar Ramesh, 27 ans.

"Il m'a dit: Je n'ai aucune idée de la façon dont je suis sorti de cet avion", a confié son frère à PA.

Quelques heures auparavant, la police locale avait notamment fait état de 41 personnes hospitalisées.

Selon l'aviation civile, le vol 171 d'Air India avait embarqué 230 passagers - 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien - et douze membres d'équipage.

"Notre bureau est situé juste à côté de l'endroit où l'avion s'est écrasé", a témoigné un habitant, qui ne voulait pas donner son nom. "Nous avons vu des personnes sauter du 2e et du 3e étage. L'avion était en feu", a-t-il raconté à l'AFP.

"Nous avons vu environ 15 à 20 corps brûlés dans les débris de l'avion", a pour sa part rapporté à l'AFP le Dr Krishna, intervenu auprès des blessés.

"Tragédie"

"Une moitié de l'appareil s'est écrasée sur une résidence où vivaient des médecins avec leurs familles", a-t-il poursuivi, "le nez de l'avion et la roue avant ont atterri sur la cantine où les étudiants déjeunaient".

L'appareil long-courrier avait décollé à 13h39 locales (10h09 en Suisse) pour l'aéroport de Gatwick, au Royaume-Uni, selon la direction générale de l'aviation civile indienne.

Il a presqu'aussitôt émis un appel de détresse avant de s'écraser "hors du périmètre de l'aéroport", a indiqué la même source.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l'avion qui peine à prendre de l'altitude juste après son décollage, semblant manquer de puissance, avant de descendre progressivement puis de heurter des immeubles et d'exploser en une boule de feu orange.

"La tragédie d'Ahmedabad nous a tous abasourdis et attristés. Cela nous brise le coeur au-delà des mots", a déclaré le Premier ministre indien Narendra Modi sur son compte X.

Le président américain Donald Trump a déploré le "terrible" crash, ajoutant que les Etats-Unis étaient prêts à fournir "immédiatement" toute aide qui serait nécessaire. Il a affirmé que "personne" n'avait "la moindre idée" des causes de l'accident.

Le premier ministre britannique Keir Starmer a pour sa part exprimé ses "pensées" pour les "passagers et leurs familles". Quant au roi Charles III, il s'est dit "extrêmement choqué".

110 millions pour les familles

Un centre d'accueil pour les proches des victimes a été installé à l'aéroport Gatwick de Londres où devait atterrir le vol d'Air India.

Le constructeur Boeing a déclaré être en en contact avec la compagnie et à apporter son soutien.

Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d'un B-787, un long-courrier entré en service en 2011. Le titre Boeing a perdu 5,02% à Wall Street après le crash.

Les bureaux d'enquête britannique et américain ont annoncé qu'ils dépêchaient chacun des équipes pour soutenir leurs homologues indiens du Bureau d'enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB), qui s'est saisi du crash, selon un communiqué gouvernemental.

Le président d'Air India, Natarajan Chandrasekaran, a déclaré qu'une cellule d'urgence avait été mise en place pour soutenir les familles à la recherche d'informations.

Le gouvernement du Gujarat a de son côté appelé les familles de victimes à fournir des échantillons d'ADN pour aider à identifier les corps.

Le groupe Tata, propriétaire d'Air India, a indiqué prévoir 110 millions d'euros pour les proches des victimes, s'engageant par ailleurs à couvrir les frais médicaux des blessés.

"Corps calcinés"

Un témoin, Poonam Patni, a déclaré que trois immeubles avaient été endommagés.

"Lorsque nous sommes arrivés sur place, il y avait des corps éparpillés et les pompiers tentaient d'éteindre le feu", a-t-il rapporté, "beaucoup étaient calcinés".

Une photo diffusée par la police indienne sur X montre l'empennage de l'appareil comme posé sur le toit d'un bâtiment.

Ahmedabad, la principale ville de l'Etat du Gujarat, frontalier du Pakistan, compte environ 8 millions d'habitants.

Son aéroport international, le septième plus fréquenté du pays, est situé au milieu d'un quartier résidentiel densément peuplé. Le trafic y a été suspendu après l'accident.

Cette catastrophe aérienne intervient trois jours avant l'ouverture en France du salon du Bourget, le grand rassemblement bisannuel du secteur de l'aéronautique, près de Paris, où était attendu le nouveau patron du constructeur américain, Kelly Ortberg.

La dernière catastrophe aérienne en Inde remonte à 2010. Un avion d'Air India en provenance de Dubaï s'était écrasé à l'atterrissage à Bangalore (sud), faisant 158 morts.

En 1996, un avion de la Saudi Arabian Airlines était entré en collision en plein vol près de New Delhi avec un appareil de Kazakhstan Airlines, causant la mort de 349 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Sinner réussit son entrée

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Un succès aisé pour Sinner (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Marco)

Jannik Sinner (ATP 2) a réussi son entrée au Masters ATP à Turin. L'Italien, tenant du titre, a battu le Canadien Félix Auger-Aliassime (ATP 8) 7-5 6-1.

Sinner, très solide sur son service, a réussi le break à 6-5 dans la manche initiale. Il a converti sa troisième balle de set contre un adversaire qui a semblé touché physiquement.

Le Canadien a rapidement cédé son service au deuxième set et s'est retrouvé mené 3-0 après avoir perdu cinq jeux consécutifs. Il a fait alors appel au physio et demandé un temps mort médical pour se faire masser le mollet gauche.

Cela n'a pas modifié le scénario d'une rencontre devenue à sens unique. Sinner a réussi un nouveau break pour mener 5-1 avant de conclure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

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Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié une proclamation établissant une semaine de "l'anti-communisme" aux Etats-Unis. Un texte qui attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont surtout une valeur de signal politique. La "semaine de l'anti-communisme" a ainsi eu lieu du 2 au 8 novembre, sur la base d'une proclamation signée le 7 novembre, alors qu'elle était donc presque finie.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, élu maire de New York mardi dernier, le 4 novembre.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump. Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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COP30: Lula reçoit le monde en Amazonie, bataille en vue entre pays

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Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belém en Amazonie brésilienne. Une bataille est déjà en vue entre pays sur l'urgence et les moyens de contenir le réchauffement climatique.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence, sans les Etats-Unis, par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse."

Les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions. "C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?", dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali.

Cette COP, la première en Amazonie, rassemble moins que lors des éditions précédentes, avec 42'000 personnes accréditées. Au premier jour, les délégués présents ont pu entendre la pluie tropicale cogner violemment contre le toit du centre de conventions, et même sentir des gouttes s'infiltrer dans l'enceinte.

Solutions

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il s'est félicité d'une petite avancée: en incluant les toutes dernières feuilles de route climatiques déposées par certains pays, la baisse des émissions d'ici 2035 sera de 12%. Toujours loin du compte mais un peu mieux que les 10% annoncés dernièrement sur une base plus limitée.

"Chaque fraction de degré de réchauffement évitée sauvera des millions de vies et évitera des milliards de dollars en dommages climatiques", a souligné Simon Stiell. Mais il demande que les tractations produisent plus de concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent.

Le temps presse, rappellent les scientifiques. Jim Skea, président du Giec, le groupe de chercheurs qui travaille sur le climat sous l'égide de l'ONU, a jugé "presque inévitable" de dépasser à court terme le seuil de 1,5°C de réchauffement, l'objectif le plus ambitieux fixé par l'accord de Paris en 2015.

"Question de survie"

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent, craignant une nouvelle attaque contre pétrole. La position de l'Arabie saoudite est "toxique", déplore un diplomate occidental.

Un échec à maintenir la limite de 1,5°C "scelle notre perte", a dit à l'AFP Maina Vakafua Talia, ministre du Tuvalu, petit archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux. "Je garde espoir. On doit garder un certain optimisme", a-t-il toutefois dit.

"1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", abonde auprès de l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi.

"Sujet sensible"

D'ici là, la présidence brésilienne organise des consultations entre pays, après de premiers échanges "assez tendus", selon un participant. "Personne ne veut bouger de ses positions", regrette un représentant d'un pays d'Amérique latine.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem.

La sortie du pétrole, du gaz et du charbon fera-t-elle l'objet d'une nouvelle décision négociée et contraignante - après une première étape il y a deux ans à Dubaï - ou, plus probablement, d'engagements volontaires de certains pays?

"On sait que c'est un sujet sensible pour un certain nombre de nos partenaires, que pour certains, c'est plus simple d'en discuter, pas sous un format de négociation, mais sous un format de coalition", reconnaît-on dans la délégation française.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice

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Taylor Fritz a joué avec conviction (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.

Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).

Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.

Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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