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International

Croissance modeste pour Carlsberg au troisième trimestre

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De juillet à septembre, Carlsberg a vu son chiffre d'affaires s'étoffer de 0,9% sur un an à 20,476 milliards de couronnes (archives) (© KEYSTONE/EPA/ERIK REFNER)

Carlsberg a dégagé un chiffre d'affaires trimestriel en très légère hausse au 3e trimestre. Le brasseur danois, qui détient en Suisse Feldschlösschen, a tiré profit d'augmentations de prix, celles-ci compensant la contraction des ventes.

De juillet à septembre, le groupe, qui, comme l'y autorise la Bourse de Copenhague, ne divulgue ses bénéfices qu'un trimestre sur deux, a enregistré une hausse de 0,9% de son chiffre d'affaires, à 20,476 milliards de couronnes (2,57 milliards de francs), conforme aux attentes des analystes.

"Cela a été un trimestre difficile, en raison d'un environnement de consommation et de conditions météorologiques éprouvants", a estimé le PDG de Carlsberg, Jacob Aarup-Andersen.

Plombés par quelques marchés clés, les volumes de bière ont baissé de 1,3% et n'ont pas été compensés par les bonnes ventes de boissons non-alcoolisées (+5,1%), dont il entend étoffer le catalogue avec l'acquisition du fabricant britannique Britvic annoncée lors du trimestre.

La "très forte croissance de notre portefeuille de produits haut de gamme sur des marchés tels que l'Inde, la Malaisie, les pays nordiques, l'Allemagne, le Kazakhstan, l'Ukraine et les Balkans (...) a été contrebalancée par la baisse du volume des bières premium en Chine, en France et au Royaume-Uni", a relevé le brasseur, fondé à Copenhague en 1847.

Le groupe maintient sa prévision d'une croissance organique de son résultat d'exploitation comprise entre 4 et 6% pour 2024.

A la Bourse de Copenhague, vers 09h20, le titre gagnait 0,45% dans un marché en légère baisse (-0,25%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Fed abaisse ses taux d'un quart de point, à 4,50-4,75%

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La décision a été prise à l'unanimité des 12 membres votants du Comité de politique monétaire de la Fed (archives). (© KEYSTONE/FR159526 AP/JOSE LUIS MAGANA)

La banque centrale américaine, la Fed, a abaissé jeudi son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, le plaçant dans la fourchette de 4,50-4,75%. Une décision prise à l'unanimité, au lendemain de la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Les conditions du marché du travail se détendent", tandis que "l'inflation a fait des progrès dans son retour à l'objectif de 2% (...) mais reste élevée", a commenté le Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion débutée mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine se dit "prêt à reprendre le contact" avec Trump

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Vladimir Poutine a félicité Donald Trump pour son élection à la présidence des Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit jeudi "prêt à reprendre le contact" avec Donald Trump après la victoire du républicain à la présidentielle américaine, pour laquelle il l'a félicité.

"Si quelqu'un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt", a déclaré M. Poutine lors d'un forum, à propos de M. Trump. "Je voudrais profiter de cette occasion pour le féliciter pour son élection à la présidence des Etats-Unis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky rejette l'idée d'un cessez-le-feu avec la Russie

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Le président ukrainien a appelé Américains et Européens à être "forts" et à "valoriser" leurs relations. (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté jeudi l'idée de discuter d'un cessez-le-feu avec la Russie ou de lui faire la moindre "concession". Cela après que Moscou a intimé aux Occidentaux de négocier sous peine de "destruction de la population ukrainienne".

Vladimir Poutine s'est lui dit "prêt à reprendre le contact" avec Donald Trump après la victoire du républicain à la présidentielle américaine, alors que le milliardaire avait assuré lors de la campagne pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures".

"On ne peut pas se contenter de dire '(un cessez-le-feu maintenant) et ensuite nous verrons'. Ce n'est pas viable. Et le pire, c'est que c'est irresponsable", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, évoquant une "rhétorique très dangereuse".

Le président ukrainien avait assuré plus tôt jeudi que faire des "concessions à Poutine" était "inacceptable pour l'Ukraine et suicidaire pour toute l'Europe", reprenant en partie un discours prononcé un peu plus tôt.

Les appels en vue de négociations entre la Russie et l'Ukraine se font plus insistants après plus de deux ans et demi d'une guerre dévastatrice, y compris chez certains alliés de Kiev.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, le dirigeant européen le mieux disposé envers M. Poutine, a répété jeudi son appel à une trêve sur le champ de bataille, pour "donner aux parties belligérantes l'espace et le temps nécessaires pour communiquer et commencer à négocier la paix".

"Pertes" nord-coréennes

Volodymyr Zelensky s'est rendu en Hongrie pour cette réunion avec les dirigeants européens à un moment difficile pour l'Ukraine, qui recule sur le front depuis des mois face à un adversaire mieux armé et plus nombreux.

Il a assuré pour la première fois que les soldats nord-coréens accusés par Kiev et les Occidentaux d'être déployés en Russie pour y épauler les forces de Moscou ont "pris part aux hostilités" et ont subi des "pertes".

Selon lui, 11'000 militaires nord-coréens sont déployés dans la région russe de Koursk, dont les forces ukrainiennes occupent une petite partie depuis une offensive surprise lancée début août.

La Corée du Nord "livre désormais la guerre en Europe", a-t-il déploré, ajoutant: "les soldats nord-coréens tentent de tuer notre peuple sur le sol européen".

L'élection de Donald Trump à la présidence américaine a jeté un froid à Kiev, qui craint un désengagement de son principal fournisseur d'armes et de financements dans les mois à venir.

"J'ai parlé au président Trump (...), ça a été une conversation productive mais, bien sûr, nous ne pouvons pas dire quelles actions spécifiques il va entreprendre", a relevé le chef de l'Etat ukrainien.

Il a ainsi appelé Américains et Européens à être "forts" et à "valoriser" leurs relations. "Ce qui est clair pour moi, c'est qu'il (Trump) veut vraiment mettre fin (à la guerre)", a-t-il dit.

"Destruction de la population"

Sur le terrain, une série de frappes russes a fait quatre morts et 33 blessés dans la ville de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine. Des bombes planantes ont touché un hôpital et des bâtiments d'habitation, selon les autorités locales.

Ces frappes ont eu lieu quelques heures après que le chef du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, a pressé les alliés occidentaux de Kiev d'entamer des négociations avec Moscou s'ils veulent mettre fin aux attaques contre les Ukrainiens.

"La situation sur le théâtre des hostilités n'est pas en faveur du régime de Kiev, l'Occident a le choix : poursuivre son financement (de l'Ukraine) et la destruction de la population ukrainienne ou admettre les réalités existantes et commencer à négocier", a-t-il dit au cours d'une réunion.

Avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, la balle est dans le camp américain, a par ailleurs estimé jeudi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. "On verra s'il y a des propositions" de la nouvelle administration américaine, a-t-il déclaré.

Série d'attaques

Avec la volonté apparente de casser le moral de la population, la Russie bombarde quasi-quotidiennement l'Ukraine.

Jeudi, une frappe sur le village de Mykolaïvka a provoqué la mort de deux personnes et fait cinq blessés, selon le gouverneur de la région orientale de Donetsk, Vadym Filachkine.

La capitale Kiev a elle été visée par des raids de drones sur la quasi-totalité de la première semaine de novembre, a affirmé l'administration militaire.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des débris de tels engins sont tombés sur six quartiers de Kiev, faisant deux blessés légers, d'après cette source.

La Russie réclame notamment que l'Ukraine lui cède cinq régions du pays et qu'elle renonce à son ambition de rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour M. Zelensky, qui insiste sur le retrait pur et simple des troupes russes de la totalité des territoires occupés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Biden s'engage à une transition "pacifique et ordonnée" avec Trump

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Joe Biden a insisté sur la nécessité de "faire baisser" les tensions politiques. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Dans une courte allocution au ton solennel, Joe Biden s'est engagé jeudi à assurer une transition "pacifique et ordonnée" avec Donald Trump, son prédécesseur et bientôt successeur à la Maison Blanche, dont le retour est pour lui une terrible humiliation.

J'espère que nous pourrons, peu importe pour qui nous votons, nous considérer comme des concitoyens et pas comme des adversaires. Faire baisser la température" dans un pays à cran, a-t-il dit lors de ce premier discours depuis la victoire éclatante du républicain à l'élection présidentielle.

S'exprimant dans la roseraie de la Maison Blanche, il a tenté de remonter le moral des ministres et conseillers assis face à lui, qui l'ont applaudi et ovationné, avec des mines fermées.

Humiliation

"C'est un moment difficile. Vous souffrez (...) N'oubliez pas tout ce que nous avons accompli. Cela a été une présidence historique", a assuré le chef d'Etat octogénaire, dont le bilan économique et diplomatique pourrait être en bonne partie détricoté par son successeur.

"Nous avons perdu cette bataille, mais l'Amérique dont vous rêvez exige que vous vous releviez", a dit Joe Biden, qui achève cinquante années de vie politique par une humiliation planétaire.

Le président sortant avait laissé sa place de candidat en juillet à sa vice-présidente Kamala Harris. Il est accusé dans son camp d'avoir permis le retour fracassant de Donald Trump, cet ennemi juré qu'il a peint comme un danger pour la démocratie, en s'accrochant trop longtemps à une candidature sans espoir.

Joe Biden a invité le républicain à la Maison Blanche à une date non précisée pour préparer l'arrivée de la prochaine administration, dans laquelle des figures controversées telles que Elon Musk ou Robert F. Kennedy Jr. pourraient jouer des rôles importants.

Trump "impatient"

Le républicain, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020 et qui avait boudé la cérémonie d'investiture de Joe Biden, "attend avec impatience cette rencontre", selon son équipe.

Kamala Harris s'est aussi engagée à l'"aider" pour le transfert du pouvoir.

Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, et qui a passé ces trois derniers mois de campagne à injurier sa rivale, lui a trouvé "de la force, du professionnalisme et de la ténacité", d'après son équipe.

Le magnat de l'immobilier new-yorkais - cible durant la campagne de deux tentatives d'assassinat, inculpé et condamné au pénal et au civil - a 74 jours pour mettre en place son équipe de gouvernement.

Robert F. Kennedy Jr., neveu du président assassiné et ancien candidat indépendant rallié à Donald Trump, pourrait se voir confier des responsabilités en termes de santé publique.

Notoirement critique de la vaccination, il a assuré jeudi sur NBC qu'il "n'enlèverait les vaccins de personne" mais jugé que les Américains devaient pouvoir "décider individuellement". "RFK" a par ailleurs répété ses critiques sur l'addition de fluor dans l'eau potable.

Nul ne sait quel rôle il jouera auprès de Donald Trump. Son premier mandat avait été une valse de ministres et de conseillers successivement tombés en disgrâce.

Une autre figure clé devrait être le milliardaire Elon Musk, qui a fait très activement campagne pour lui. Le président élu pourrait charger l'homme le plus riche du monde de réorganiser profondément l'administration fédérale.

Pleins pouvoirs

Parti dans le chaos en janvier 2021, le tribun a réussi à 78 ans un incroyable retour en convainquant une majorité qu'il comprenait les préoccupations socio-économiques et sécuritaires du quotidien.

Donald Trump a promis aux Américains de s'attaquer à l'inflation et de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Pékin a averti qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington.

Il hérite d'une économie robuste et d'un chômage bas, un environnement qui devrait voir la Banque centrale américaine, la Fed, annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux.

L'imprévisible républicain a aussi promis pendant sa campagne des expulsions massives de migrants et a évoqué une purge de l'administration fédérale, ainsi que des poursuites judiciaires contre ses opposants.

Donald Trump pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne voie pour conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Cela lui donnerait, en comptant la majorité conservatrice qu'il a construite à la Cour suprême, quasiment les pleins pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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