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Daniel Yule veut lancer ses Mondiaux avec le combiné par équipe

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Daniel Yule espère briller mercredi en compagnie de son pote Justin Murisier (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Mercredi, Daniel Yule fera la paire avec son pote Justin Murisier à l'occasion du combiné par équipe des Mondiaux de Saalbach. Le slalomeur du Val Ferret se réjouit de se lancer sur la piste.

"Les derniers jours à l'entraînement n'étaient pas faciles, mais j'ai souvent le même discours. J'espère que je pourrai me sortir les pouces et trouver quelque chose sur la piste de course ici." Lorsqu'il s'agit de parler avec franchise, Daniel Yule n'est jamais le dernier. Il faut dire que le Valaisan dispute ses sixièmes Mondiaux. Est-ce que la médaille est pour cette fois?

"Mes sixièmes Mondiaux, ça veut dire que j'ai un peu de bouteille et que je sais à quoi m'attendre, lance-t-il devant la presse romande. L'avantage de ces expériences, c'est que je saurai aller chercher ce qui compte."

Avant d'arriver sur site, les Suisses se sont entraînés à Hinterreit sur une piste qui ressemble à celle de Saalbach. Et Daniel Yule, bête de course, a vu ce qui le séparait des meilleurs: "Disons que sur les deux derniers jours, je ne suis pas passé sous les deux secondes de retard par rapport à Loïc (réd: Meillard). Il y a du pain sur la planche pour sortir une perf' en course, je sens que je n'ai pas la même intensité. Après, je ne me laisse plus alarmer par ce genre de choses, mais j'arrive quand même ici avec quelques interrogations."

Travailler les points faibles

Amateur de pentes et de glace, le skieur de La Fouly sait que le terrain de jeu des Mondiaux ne devrait pas matcher ses désirs. "On a eu les finales ici l'an dernier, explique-t-il. En toute franchise, ce n'est pas la piste la plus intéressante de la saison. Il y a toujours une pente moyenne à part la partie finale. Ce n'est donc pas celle qui me convient le mieux, mais on a beaucoup travaillé sur mes points faibles ces dernières années et j'espère que je pourrai être vite partout."

Le Valaisan, qui fêtera ses 32 ans le 18 février, espère que les organisateurs arroseront la piste pour qu'elle durcisse pendant la nuit. Il revient sur les caractéristiques de cette piste: "On ne peut pas lâcher un virage, on doit aller à la limite tout le temps. A Wengen par exemple, on peut se laisser un peu de marge sur un virage parce qu'on va reprendre de la vitesse tout de suite. Ici, il faut être au maximum à toutes les portes parce que la pente ne nous permet pas à créer de la vitesse", explique-t-il.

"Si l'on compare avec des pistes comme Wengen et Kitzbühel, on a un peu l'impression que celle de la course des Mondiaux fait office de bouche-trou. Parce qu'on pense d'abord à la vitesse et qu'on place le slalom sur la fin de la même piste. C'est un peu "Il faut qu'on fasse un slalom, on le plante au bas de la descente+", lâche-t-il.

Le combiné avec Murisier, c'est du sérieux

Avec une 6e place à Wengen comme meilleur résultat de l'hiver, Daniel Yule ne peut pas être ravi de sa saison. Le slalomeur aux sept victoires en Coupe du monde vise plus haut: "Lors de Mondiaux, on sait que ce sont les trois premières places qui comptent, je ne sors plus le champagne pour une 6e place. On veut ce que l'on n'a pas. Certains échangeraient peut-être une médaille mondiale pour un chamois d'or (red: trophée remis aux vainqueurs de Kitzbühel), c'est difficile de juger. J'ai fait une très belle carrière, mais à 32 ans il y encore des choses qui me font rêver."

A commencer par le combiné par équipe où il sera associé à son pote Justin Murisier mercredi. Lors de la rencontre avec les médias lundi, Yule ne savait pas encore avec qui il ferait la paire, mais il espérait pouvoir courir avec le Bagnard: "Ce serait quelque chose de très spécial. On ne va pas se mentir, ce n'est pas la même chose qu'une médaille dans l'une des quatre disciplines traditionnelles, mais cela reste une médaille à jouer", assure-t-il.

"Je prends ce combiné très au sérieux. J'ai toujours apprécié ces événements par équipe, j'ai de bons souvenirs du team event lorsque c'était un slalom. On va pouvoir tester les conditions et je vais y aller à fond. C'est l'avantage de ne faire que du slalom. Après, on pourra repartir à l'entraînement", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Premier tir d'un engin orbital depuis l'Europe continentale reporté

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Des forts vents ont empêché la fusée de décoller. (© KEYSTONE/AP)

Une start-up allemande a reporté sine die lundi le tir de sa fusée Spectrum depuis la base spatiale norvégienne d'Andøya dans l'Arctique. Ce vol était considéré comme une étape importante pour la nouvelle économie spatiale européenne.

Prévu entre 12h30 et 15h30, ce tir devait être le premier lancement vertical d'un véhicule orbital en Europe (hors Russie) mais aussi le premier vol sur le Vieux Continent quasi exclusivement financé par des fonds privés.

La jeune pousse munichoise Isar Aerospace a expliqué dans un communiqué que ce premier vol d'essai de Spectrum était annulé "en raison de vents défavorables" et qu'elle cherchait à trouver une autre fenêtre de tir.

Faisant 28 mètres de haut pour deux mètres de diamètre avec une capacité d'emport d'une tonne, le mini-lanceur Spectrum devait s'envoler à vide, sans nécessairement atteindre une distance orbitale.

Trente secondes de vol espérées

"Chaque seconde de vol est précieuse, car elle nous permet de recueillir des données et de gagner en expérience", expliquait Daniel Metzler, cofondateur et patron d'Isar Aerospace. "Trente secondes de vol seraient déjà un vrai succès", soulignait-il dans un courriel à l'AFP.

L'espace occupe une place importante dans le rapport Draghi, publié l'an dernier, sur la compétitivité de l'Union européenne.

Privée d'accès aux cosmodromes et aux lanceurs russes à cause des graves tensions avec Moscou, l'Europe a connu une mauvaise passe à cause des retards dans le développement de la fusée Ariane 6 et une suspension du lanceur Vega-C après un accident.

Ce n'est que le 6 mars, avec le premier vol commercial d'une Ariane 6 depuis Kourou en Guyane français, qu'elle a retrouvé sa souveraineté spatiale après plusieurs mois sans accès indépendant à l'espace.

Poids lourds US

En outre, par rapport aux Etats-Unis qui compte des poids lourds comme SpaceX d'Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos, la nouvelle économie spatiale ("New Space"), portée par des acteurs privés, en est encore à ses balbutiements sur le continent européen.

Le tir, désormais remis, de Spectrum, "c'est la première tentative réelle et sérieuse en Europe d'avoir un lanceur New Space", juge Maxime Puteaux, conseiller industrie du cabinet spécialisé Novaspace.

Course de vitesse

Outre Isar Aerospace, les allemands Rocket Factory Augsburg (RFA) et HyImpulse, les français Latitude et MaiaSpace (filiale d'Arianegroup) ou encore l'espagnol PLD Space sont engagés dans une course de vitesse pour s'imposer comme des acteurs incontournables dans le secteur européen des micro ou mini-lanceurs.

Parallèlement, des Açores portugaises aux Shetland britanniques en passant par Andøya ou Esrange en Suède voisine, de multiples projets européens de ports spatiaux ont germé, souvent déterminés à tirer les premiers.

Une première tentative de vol orbital depuis l'Europe avait eu lieu début 2023 en Grande-Bretagne, menée par Virgin Orbit du milliardaire Richard Branson. Contrairement à Isar Aerospace, elle utilisait non pas un pas de tir mais un Boeing 747 pour faire décoller une fusée en altitude. Elle s'était traduite par un échec et la société avait mis la clé sous la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le géant chinois BYD a dépassé Tesla en 2024

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La marque chinoise est passé devant l'américian Tesla en termes de recettes l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le géant chinois des véhicules électriques a publié lundi un bénéfice et un chiffre d'affaires record pour 2024, ce dernier dépassant la barre symbolique des 100 milliards de dollars et devançant son rival américain Tesla.

L'entreprise basée à Shenzhen (sud) a ainsi a enregistré un chiffre d'affaires de 777,1 milliards de yuans (107,2 milliards de dollars ou 94,6 milliards de francs) pour l'ensemble de l'année 2024, dépassant les 97,7 milliards de dollars annoncés par Tesla sur la même période, selon des documents boursiers.

Ce chiffre est en hausse de 29% par rapport à 2023 et dépasse les 766 milliards de yuans anticipés par le consensus des analystes de Bloomberg.

Son bénéfice net s'est établi à 40,25 milliards de yuans (5,55 milliards de dollars), en progression de 34% par rapport à 2023.

Le cours de l'action de BYD a également atteint un niveau inédit, après le dévoilement d'une nouvelle technologie de batterie permettant une recharge ultra-rapide, selon le constructeur.

La société a ainsi dévoilé lundi dernier un nouveau système de charge appelé "Super e-Platform", permettant aux voitures de récupérer jusqu'à 470 kilomètres d'autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes. Elles offrent aussi jusqu'à 1000 kW de puissance de pic, contre seulement 500 kW à l'heure actuelle pour les Superchargers de Tesla.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Ouverture du procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles

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L'acteur de 76 ans, le plus connu à avoir été rattrapé par la vague #Metoo en France, n'a pas fait de déclaration et n'a pas eu un regard pour les nombreuses caméras présentes à son arrivée au tribunal vers 13h00. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Le procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur le tournage du film "Les Volets verts" en 2021 s'est ouvert lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris, en présence de l'acteur mondialement connu et des deux plaignantes.

L'audience s'est ouverte vers 13h45 dans une salle comble. Le procès, qui devait initialement se tenir à l'automne, avait été renvoyé pour raisons médicales.

Le prévenu a depuis été déclaré apte à comparaître par un médecin expert qui a demandé des aménagements. Dès l'ouverture du procès, le président du tribunal a donc expliqué que les audiences ne devraient pas excéder six heures avec une collation pour M. Depardieu après trois heures, un accès privé à des toilettes et la possibilité de contrôler sa glycémie.

Seul son avocat, Me Jérémie Assous, s'est exprimé un peu avant l'ouverture des débats, affirmant que "l'ensemble des accusations" visant l'acteur étaient "mensongères". "La vérité est de notre côté", a-t-il assuré à la presse.

"Procédure piétinée"

Devant le tribunal, le conseil de Gérard Depardieu a dénoncé "une procédure pénale piétinée depuis le début par le ministère public", dans une salle surchauffée et coupée en deux camps.

Gérard Depardieu, vêtu d'une chemise et d'une veste noires, s'est assis sur un tabouret face au tribunal. A la demande du président, il s'est avancé tout doucement et en grimaçant à la barre pour décliner son identité.

Plusieurs de ses proches ont pris place sur un banc derrière lui: sa fille Roxane Depardieu, accompagnée de sa mère Karine Silla, et l'acteur Vincent Perez. Citée comme témoin par la défense, la comédienne Fanny Ardant a dû elle quitter la salle.

De l'autre côté de la travée centrale, les deux plaignantes, Amélie, 54 ans, cheveux blonds et pull beige, et Sarah (prénom modifié), 34 ans, cheveux longs bruns et veste bleu marine, sont assises au premier rang.

Elles avaient reçu le soutien en milieu de journée de plusieurs dizaines de personnes, qui ont scandé devant le tribunal judiciaire "Violences sexistes, justice complice", "les victimes on vous croit, les violeurs on vous voit", "Vous en touchez une ? On répond toutes!".

Les plaignantes, décoratrice et assistante réalisatrice sur le film "Les Volets verts" de Jean Becker, accusent Gérard Depardieu d'agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes lors du tournage.

Dans sa plainte déposée en février 2024, Amélie dénonçait des faits remontant à septembre 2021, qui se seraient déroulés pendant le tournage dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement de Paris.

Dans son récit au site d'investigation Mediapart, la décoratrice expliquait que Gérard Depardieu aurait soudainement hurlé, lors d'une conversation, qu'il voulait un "ventilateur", car il ne pouvait "même plus bander" avec cette chaleur, puis il aurait assuré pouvoir "faire jouir les femmes sans les toucher".

"Attrapée avec brutalité"

Une heure plus tard, il l'aurait "attrapée avec brutalité" et l'aurait "bloquée en refermant ses jambes sur (elle) comme un crabe", puis lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à (ses) seins", assure-t-elle. Il lui aurait également tenu des "propos obscènes" tels que "Viens toucher mon gros parasol, je vais te le fourrer dans la chatte".

Assistante réalisatrice sur ce même film, Sarah accuse Gérard Depardieu de lui avoir touché à deux reprises "la poitrine et les fesses" en août 2021, d'après Mediapart.

Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.

La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de l'acteur. Un juge d'instruction doit encore décider de l'issue du dossier.

"Jamais, au grand jamais je n'ai abusé d'une femme", avait assuré l'acteur dans une lettre ouverte publiée dans Le Figaro en octobre 2023.

Deux mois plus tard, Emmanuel Macron avait choqué les associations féministes en saluant un "immense acteur" qui "rend fière la France" et en dénonçant "une chasse à l'homme" après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Complément d'Enquête" sur la chaîne France 2 au cours duquel l'acteur multipliait les propos misogynes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: la croissance de l'activité économique accélère en mars

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Le colossal plan de relance allemand a ravivé l'optimisme des entrepreneurs de la locomotive économique européenne. (archive) (© KEYSTONE/DPA/HENDRIK SCHMIDT)

L'activité économique du secteur privé dans la zone euro a progressé en mars, pour le troisième mois consécutif, et sa croissance s'est légèrement accélérée grâce au redressement de l'industrie, selon l'indice PMI Flash publié lundi par S&P Global.

L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'élève à 50,4, contre 50,2 en février, un niveau toujours proche de la stagnation qui se situe néanmoins au plus haut depuis sept mois.

Un chiffre au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.

Pour le seul secteur de l'industrie, l'indice PMI renoue avec la croissance pour la première fois depuis mars 2023. L'indicateur sectoriel s'est redressé à 50,7 dans les 20 pays partageant la monnaie unique, après 48,9 en février.

"La volonté de l'Europe d'investir massivement dans la défense et les infrastructures permet d'espérer une reprise plus soutenue dans les mois à venir", a commenté Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global, qui met en avant le "budget exceptionnel et historique" qui vient d'être approuvé en Allemagne.

La performance de la première économie européenne contraste d'ailleurs avec celle de la France. L'Allemagne affiche en mars un indice PMI à 50,9, toujours en zone de croissance et au plus haut depuis dix mois, tandis que l'activité du secteur privé français est restée en recul avec un PMI à 47.

"Tant en termes de production manufacturière que d'activité de services, les performances de l'Allemagne ont surpassé en mars celles de son principal partenaire commercial européen. Toutefois, si l'on tient compte des performances de ces deux pays pour les deux dernières années, l'industrie française ne s'est contractée que d'environ 1% depuis le début de l'année 2023, tandis que l'industrie allemande a chuté d'environ 8%", relève M. de la Rubia.

"L'Allemagne dispose donc d'un grand potentiel de rattrapage pour les mois à venir", selon cet expert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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