International
Dans l'Iowa, DeSantis se pose en alternative républicaine à Trump
Les idées, mais pas les outrances: le républicain Ron DeSantis a lancé mardi sa campagne pour la présidentielle américaine dans l'Iowa. Il s'est présenté comme la meilleure alternative à Donald Trump en 2024.
"Etre un dirigeant, ce n'est pas faire du divertissement", a affirmé le gouverneur de Floride depuis cet Etat du Midwest. "C'est produire des résultats".
Sans jamais le nommer - au risque de froisser la base d'électeurs de l'ex-président - le républicain de 44 ans a appelé à ce que le pays soit dirigé par quelqu'un "d'énergique", qui puisse gouverner durant "deux mandats". Ce que Donald Trump, déjà président entre 2017 et 2021, ne pourrait pas faire, en vertu de la Constitution américaine.
Le "grand retour de l'Amérique"
Ron DeSantis a choisi de donner le coup d'envoi de sa campagne depuis l'Iowa, ce petit Etat incontournable pour tout prétendant à la fonction suprême aux Etats-Unis. Les électeurs de l'Etat sont les premiers à voter lors des primaires républicaines, ce qui garantit un élan précieux à celui qui l'emporte, en vue d'affronter le candidat démocrate - très probablement l'actuel président Joe Biden.
Le gouverneur de Floride avait donné rendez-vous à ses partisans dans une église évangélique au gigantesque portrait de Jésus Christ - une large bâtisse entourée de concessions automobiles. Un appel du pied à peine voilé à l'électorat religieux, réputé très conservateur, que Donald Trump a su séduire en 2016 et que ce catholique, embarqué dans une croisade contre la "bien-pensance", essaie désormais de conquérir.
Toute la soirée durant, Ron DeSantis a ainsi fait du Trump à sa manière, rejouant plusieurs partitions bien connues du milliardaire. En commençant par appeler au "grand retour de l'Amérique", son slogan de campagne qui évoque évidemment celui de la campagne victorieuse de Donald Trump en 2016: "Rendre à l'Amérique sa grandeur".
Présidentiable
Des notes qui ont résonné auprès de la foule, constituée pour la plupart d'anciens partisans de Donald Trump, soucieux de trouver une alternative potentielle à l'ex-président, récemment inculpé. "Il a trop de casseroles, donc j'aimerais bien voir quelqu'un d'autre à la place", confie Kathy Leinenkugel, épidémiologiste de 67 ans, à l'AFP.
"On ne sait pas ce qui va se passer avec toutes ses affaires donc on veut garder nos options ouvertes", abonde Martha Burch, une retraitée au grand sourire. Chez le conservateur de Floride, cette femme voit quelqu'un de "présidentiable", qui "aime l'Amérique".
Les sondages, qui montrent Donald Trump largement en tête dans un face-à-face avec Ron DeSantis ? "Je ne leur donne aucune crédibilité", balaie son mari Bill. La campagne est encore si longue... plaide-t-il.
Communiqués acides
Cherchant probablement à réduire cet écart dans les enquêtes d'opinion, le gouverneur de Floride s'est longuement épanché sur des thèmes de campagne chers aux fans de l'ancien président.
Il a dénoncé tour à tour une immigration supposément hors de contrôle, des "criminels errant dans les rues" et accusé les médias de propager des "mensonges". Et reçu a chaque fois de copieuses ovations.
S'exprimant devant la presse quelques instants plus tard, Ron DeSantis a finalement attaqué Donald Trump plus frontalement, moquant la litanie de publications sur son réseau, Truth Social, sur la dette comme sur le Covid-19. Et de promettre: "Je vais rendre les coups."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
La maison de ventes aux enchères britannique Christie's a ouvert un nouveau siège régional à Hong Kong vendredi, tablant sur un rebond des ventes en Asie-Pacifique malgré un marché de l'art mondial à la peine.
Après Phillips et Sotheby's, Christie's - détenue par la holding Artémis du milliardaire français François Pinault - est la troisième grande maison de vente aux enchères à s'implanter dans le centre financier chinois pour tenter de séduire les jeunes acheteurs asiatiques.
Francis Belin, président de Christie's Asie-Pacifique, a attribué la baisse actuelle du marché de l'art à des acheteurs "hésitants" et à des "vendeurs un peu prudents", mais dit s'attendre à un rebond.
"Nous sommes tout à fait confiants (...) dans la seconde moitié de cette année, nous verrons une très belle reprise de nos chiffres", a déclaré M. Belin à l'AFP.
Christie's a annoncé des ventes de 2,1 milliards de dollars au premier semestre 2024, en baisse pour la deuxième année consécutive après le pic de 4,1 milliards de dollars atteint en 2022.
Le ralentissement économique de la Chine est vu comme l'un des principaux facteurs du ralentissement du marché de l'art, par rapport aux sommets atteints pendant la pandémie.
Christie's voit néanmoins une "très forte demande" en Asie et l'émergence de jeunes collectionneurs, ce qui a motivé l'ouverture de son siège régional, selon Francis Belin.
Hong Kong reste le "meilleur endroit pour les transactions sur l'art", a-t-il ajouté, relevant que "les capitaux, les marchandises et les personnes y circulent librement".
La maison de vente a investi quatre étages d'un nouveau gratte-ciel, The Henderson, conçu par Zaha Hadid Architects, au coeur du quartier financier de Hong Kong
Avec 4.600 mètres carrés, ce nouvel espace permettra à Christie's d'organiser ses propres événements, au lieu d'utiliser le Centre de congrès et d'expositions de Hong Kong, comme jusqu'à présent.
La première vente prévue la semaine prochaine proposera des oeuvres de Vincent van Gogh, de Claude Monet et du peintre franco-chinois Zao Wou-Ki.
Les maisons de vente aux enchères ne se montrent pas jusqu'à inquiètes des changements politiques à Hong Kong, même si la reprise en main de la ville par Pékin bride les libertés artistiques, selon les analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
France: les créations d'entreprises ralentissent encore
Le nombre de créations d'entreprises en France a baissé en août pour le troisième mois consécutif, mais elle restent "importantes", a indiqué vendredi l'Insee.
Ainsi, 93'184 entreprises de toutes tailles ont été créées le mois dernier, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables, soit un recul de 0,5% par rapport en juillet, après déjà des reculs de 1,6% et 0,7% en juillet et juin.
Les créations d'entreprises classiques ont diminué de nouveau (-1,8% après -3,4% en juillet), et les immatriculations de micro-entrepreneurs sont quasiment stables (+0,1% après -0,6%).
En données brutes, le nombre total d'entreprises créées sur les douze derniers mois (septembre 2023 à août 2024) augmente de 6,8% par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (septembre 2022 à août 2023), et le nombre de celles créées de juin à août augmente de 6,3% par rapport aux mêmes mois de 2023.
Sur les douze derniers mois, les créations d'entreprises sous le régime de la micro-entreprise croissent fortement (+8,7%), celles de sociétés augmentent de 4,4% et celles d'entreprises individuelles classiques de 1,6%.
En données corrigées, les créations ont diminué en août dans des secteurs comme les services aux ménages (-8,3% après -4,0% en juillet), l'information et la communication (-2,8% après -7,2%) et la construction (-5,9% après -1,0%). Elles se replient aussi dans l'industrie manufacturière (-4,9% après +0,8%).
En revanche elles augmentent encore fortement dans les transports et entreposage (+12,3% après +4,4%) et elles rebondissent dans les activités financières et d'assurance (+4,2% après -1,4%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Prêt de 35 milliards pour l'Ukraine, financé par les avoirs russes
L'UE envisage d'accorder un prêt de 35 milliards d'euros à l'Ukraine, financé par les profits exceptionnels dégagés par les avoirs russes gelés en Europe. C'est ce qu'a a annoncé vendredi à Kiev la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Je suis heureuse d'annoncer que la Commission a adopté les propositions qui vont permettre à l'Union européenne de prêter 35 milliards d'euros (33,2 milliards de francs)" à l'Ukraine, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky. "C'est un énorme pas en avant", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
GB: la dette publique britannique à 100% du PIB avant le budget
La dette du secteur public au Royaume-Uni a atteint en août exactement 100% du produit intérieur brut (PIB) un niveau inédit depuis les années 1960, mettant la pression sur le nouveau gouvernement travailliste à quelques semaines de son premier budget.
La dette publique britannique, qui s'élève à 2.546 milliards de livres (un peu plus de 3000 milliards d'euros), avait déjà dépassé 100% du PIB selon des chiffres provisoires publiés l'an dernier mais avait depuis été révisée à la baisse. Le chiffre publié vendredi est lui aussi "une estimation très provisoire", a prévenu l'Office national des statistiques (ONS) dans un communiqué.
La dette publique flirte depuis des mois avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), gonflée notamment par les aides distribuées pendant l'épidémie de Covid et la crise de l'énergie.
Le déficit a quant à lui continué à déraper en août: l'emprunt du secteur public a atteint le mois dernier 13,7 milliards de livres (16,3 milliards d'euros), plus que prévu, selon le rapport mensuel de l'ONS sur les finances publiques, publié vendredi.
Et en cumulé depuis début avril, début de l'année fiscale britannique, le Royaume-Uni a emprunté 6,2 milliards de livres (7,4 milliards d'euros) de plus que les projections de l'organisme public de prévisions budgétaires (OBR).
L'aumentation de la dette met une pression supplémentaire sur le gouvernement travailliste arrivé au pouvoir début juillet après une campagne axée sur la promesse de "discipline budgétaire de fer".
Si l'exécutif blâme 14 années de gouvernements conservateurs pour un "trou noir" de 22 milliards de livres dans les finances publiques, le Premier ministre Keir Starmer a déjà prévenu que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.
Après avoir "hérité d'une économie qui ne fonctionnait pas (...) nous prenons maintenant des décisions difficiles pour (en) réparer les fondations", a réagi vendredi Darren Jones, secrétaire en chef du Trésor britannique, dans un communiqué.
D'autres pays sont confrontés à une envolée de leur dette. En France, elle s'est massivement accrue depuis la crise sanitaire et a grimpé à plus de 110% du PIB à la fin du premier trimestre, un taux seulement dépassé dans l'UE par l'Italie (près de 138% du PIB) et la Grèce (presque 160%).
Si les chiffres publiés vendredi "mettent en évidence le contexte budgétaire difficile" auquel le gouvernement est confronté, ce dernier pourra notamment compter sur "l'amélioration du contexte économique", relève Alex Kerr, analyste chez Capital Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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