International
Débarquement: Macron entame les commémorations, Biden en France
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Le président américain Joe Biden a entamé mercredi une visite en France, où il participera aux commémorations du Débarquement allié du 6 juin 1944 lancées par son homologue français Emmanuel Macron. Il mènera ensuite une une visite d'Etat samedi à Paris.
Attendu à sa descente d'avion à Paris par le Premier ministre français Gabriel Attal, M. Biden rejoindra jeudi les plages normandes (nord-ouest) pour le 80e anniversaire du D-Day, où il retrouvera le roi Charles III, le chancelier allemand Olaf Scholz, le chef de l'Etat italien Sergio Mattarella mais aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il effectuera ensuite sa première visite d'Etat en France.
M. Biden doit s'exprimer lors des cérémonies officielles sur les plages de Utah et Omaha Beach où "73'000 Américains courageux" débarquèrent pour "ouvrir la voie à la libération de la France et de l'Europe", a précisé la Maison Blanche.
En marge de ce programme, il aura l'occasion de s'entretenir avec son homologue ukrainien pour voir "comment nous pouvons continuer à approfondir notre soutien", a-t-elle ajouté. D'autres discussions entre les deux hommes sont prévues lors du sommet du G7 en Italie, du 13 au 15 juin.
Vétérans américains
Dès lundi, une cinquantaine de vétérans américains, dont certains ont participé au 6 juin 1944, ont atterri à l'aéroport de Deauville, en Normandie, pour assister aux festivités. "Bienvenue en France aux héros", a écrit mardi sur X M. Macron.
Symbole fort, la Russie, invitée il y a dix ans et ancienne alliée des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre l'Allemagne nazie, a été formellement exclue des cérémonies en raison de son invasion de l'Ukraine.
La présidence française n'a pas caché sa volonté d'afficher l'unité des Occidentaux au moment où un conflit d'envergure frappe à nouveau l'Europe. M. Macron doit en particulier clarifier ses intentions sur l'éventuel envoi d'instructeurs militaires en Ukraine.
"Défendre la liberté"
Le 7 juin, Joe Biden doit prononcer un discours à la Pointe du Hoc, toujours en Normandie, "sur l'importance de défendre la liberté et la démocratie", selon la Maison Blanche. Un message qu'il entend intensifier en vue du nouveau scrutin présidentiel de novembre.
Reçu samedi à Paris au plus haut niveau protocolaire, M. Biden sera accueilli à l'Arc de Triomphe, avant des entretiens et un banquet à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
"Alors que 80 ans après la Libération de l'Europe la guerre est de retour sur le continent, les deux présidents évoqueront le soutien sans faille et dans la durée à apporter à l'Ukraine", a précisé la présidence française.
"Cette coordination étroite sur les crises internationales aura vocation à préparer les prochaines échéances internationales, notamment le sommet du G7", mi-juin en Italie, "et le sommet de l'Otan", en juillet à Washington, a ajouté cette source.
"Honorer toutes les mémoires"
Emmanuel Macron doit lancer mercredi à Plumelec (Bretagne, ouest) les célébrations du Débarquement avec de premiers hommages aux maquisards bretons, aux premiers parachutistes de la France libre et aux nombreuses victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale.
"Nous allons continuer à honorer toutes les mémoires de ceux qui ont contribué à notre libération: ceux qui se sont levés pour combattre le nazisme, ceux qui se sont battus sur tous les fronts, ceux qui ont souffert et ceux qui ont pris tous les risques pour apaiser les souffrances", écrit le président Macron dans le dossier de presse de ce rendez-vous diplomatique hors normes.
"Capitale des ruines"
Il se rendra dans l'après-midi à Saint-Lô, en Normandie, pour un discours sur les victimes civiles des bombardements alliés. "Capitale des ruines", selon l'expression du dramaturge irlandais Samuel Beckett, la ville avait été détruite à 90% dans la nuit du 6 au 7 juin. Au total, ces bombardements alliés ont fait de 50'000 à 70'000 victimes civiles, dont 10'000 pour la seule Normandie.
Mercredi soir enfin, toujours en Normandie, Emmanuel Macron rendra hommage aux détenus de la prison de Caen, principalement des résistants, fusillés par les Allemands lors du Débarquement.
Alors qu'approchent les élections européennes de dimanche qui s'annoncent mauvaises pour son camp, le président français a décidé de prolonger cette année les commémorations sur trois jours, de mercredi à vendredi.
En pleine campagne pour sa réélection, Joe Biden espère de son côté profiter de cette visite en France pour se démarquer de son rival Donald Trump, empêtré dans ses déboires judiciaires.
Après une visite jeudi au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, en Normandie, où il rencontrera des vétérans, il doit déposer dimanche une gerbe au cimetière américain du Bois Belleau (Aisne), en hommage aux soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale.
En 2018, Donald Trump avait renoncé à s'y rendre, officiellement à cause du mauvais temps.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sénateur expulsé d'une conférence de presse d'une ministre de Trump
Un sénateur américain de l'opposition démocrate a été expulsé de force jeudi d'une conférence de presse d'une ministre de Donald Trump à Los Angeles, alors qu'il tentait de l'interrompre, a constaté un photographe de l'AFP.
"Je suis le sénateur Alex Padilla. J'ai des questions pour la ministre" de la Sécurité intérieure Kristi Noem, a-t-il lancé, avant d'être poussé hors de la pièce par deux hommes puis brièvement menotté.
Kristi Noem prenait la parole pour défendre les arrestations massives d'immigrés en situation irrégulière, à l'origine d'un mouvement de protestation à Los Angeles et dans de nombreuses villes des Etats-Unis.
Le sénateur de Californie "a été écarté par la force par des agents fédéraux, forcé au sol et menotté", ont déclaré les services d'Alex Padilla dans un communiqué, ajoutant qu'il "n'est pas à cet instant détenu".
Du "théâtre politique"
"Le sénateur Padilla a choisi de faire du théâtre politique irrespectueux et a interrompu une conférence de presse en direct sans se présenter", a déclaré sur X Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.
M. Padilla "s'est vu dire de reculer et n'a pas suivi les ordres répétés des agents", a-t-elle ajouté, assurant que la police "pensait qu'il était un attaquant et a agi en conséquence".
Le sénateur et la ministre ont ensuite échangé pendant un quart d'heure, a ajouté Tricia McLaughlin.
Les images de l'interpellation du sénateur, un poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, ont immédiatement provoqué l'indignation des démocrates, en pleines tensions autour de l'intervention de Donald Trump contre les manifestations à Los Angeles.
Cela "a des relents de totalitarisme", a tancé le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer, demandant, depuis l'hémicycle de Washington, "une enquête complète" sur l'incident.
"C'est choquant, dictatorial et honteux", a déclaré Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie, qui s'affirme comme figure centrale de l'opposition à Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Sri Lanka compte sept millions de singes selon un recensement
Le Sri Lanka compte plus de sept millions de singes, selon un recensement inédit de la faune sauvage, ont annoncé jeudi les autorités, quelques jours après une polémique à son sujet.
Le directeur général de l'Institut de recherche et de formation agrarienne (ARTI), A. L. Sandika, a affirmé que ces données correspondaient à une étude menée "il y a quelques années", sans donner plus de détails.
"Au départ, nous avons rencontré des problèmes avec les données sur les singes. Nous avons dû les vérifier à nouveau pour arriver à ce résultat final," a déclaré jeudi M. Sandika à la presse à Colombo.
Le ministre adjoint de l'Environnement, Anton Jayakodi avait affirmé la semaine dernière que le recensement effectué le 15 mars dernier, le premier de ce type, avait donné lieu à des chiffres qui semblaient irréalistes nécessitant d'être revus.
Les autorités laissaient entendre que les exploitants agricoles, en colère contre ces animaux qu'ils accusent de détruire leurs récoltes, avaient gonflé les chiffres pour exagérer le problème.
Près de 40'000 fonctionnaires avaient été mobilisés dans toute l'île pour compter les sangliers sauvages, les paons, les singes et les loris -un petit mammifère primate - à proximité des fermes et des maisons pendant cinq minutes.
Et les éléphants, alors
La mesure visait à élaborer un plan national pour gérer les animaux sauvages nuisibles.
Les divagations de la faune sauvage et leur impact suscitent régulièrement la polémique au Sri Lanka.
Un député de l'opposition, Nalin Bandara, a ainsi qualifié le récent recensement de "gâchis complet", regrettant que les nuisibles nocturnes ou les éléphants en soient exclus.
Selon les estimations officielles, près d'un tiers des récoltes du pays sont mangées ou détruites par la faune sauvage, dont les éléphants, protégés par la loi et considérés comme sacrés au Sri Lanka.
Les éléphants font partie du peloton de tête des espèces animales destructrices et sont à l'origine de nombreux conflits avec les humains.
De 2015 à 2024, un total de 1195 personnes et 3484 éléphants ont été tués dans tout le pays lors de ces incidents, selon des statistiques publiées en février.
Ils n'ont pas été inclus dans le recensement de mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Décès de Bernard Cassen, altermondialiste et journaliste
Le confondateur de l'association altermondialiste Attac Bernard Cassen, un des architectes du Forum social mondial, est mort jeudi à 87 ans des suites d'une maladie neurologique, a indiqué sa famille à l'AFP.
Le leader de la gauche radicale française, Jean-Luc Mélenchon, a salué en M. Cassen l'"une des hautes figures fondatrices de l'altermondialisme et du 'non de gauche' au traité européen de 2005", soulignant sur X qu'il avait "ramené au combat des dizaines de milliers de consciences".
Par son engagement altermondialiste, Bernard Cassen a été l'un des architectes de la création du Forum social mondial dont la première édition s'est tenue à Porte Alegre au Brésil en 2001, en miroir au Forum économique mondial annuel à Davos qui rassemble de puissants chefs d'entreprises et dirigeants politiques chaque mois de janvier.
"Il a porté une critique frontale du capitalisme financier, à l'heure où les élites se réjouissaient d'une mondialisation heureuse pourtant déjà si violente", a également écrit sur X la députée de gauche radicale Aurélie Trouvé.
Bernard Cassen était président d'honneur d'Attac France, une association qu'il avait cofondée en 1998 et présidée jusqu'en 2002.
Le Monde diplomatique
Il a aussi travaillé au quotidien français Le Monde en tant que journaliste dès 1967 avant de rejoindre Le Monde Diplomatique en 1973 et d'en devenir directeur général de 1996 à 2008.
Ses principaux domaines d'écriture étaient le protectionnisme, l'Europe, la critique antilibérale, et l'Amérique latine.
Il a été l'un des fondateurs de l'université de Vincennes, devenue Paris 8, et a été secrétaire général de la Maison de l'Amérique latine à Paris, une institution qui met en avant les échanges culturels entre la France et les pays latino-américains.
Ses cendres seront dispersées au cimetière parisien du Père Lachaise lors d'une cérémonie ouverte au public, ont indiqué ses proches, sans que la date exacte ne soit connue pour l'heure.
Un hommage à la Maison de l'Amérique latine se tiendra aussi à la rentrée, ont-ils précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Syrie: "bouffée d'oxygène" pour le CICR avec la fin des sanctions
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) estime que la fin des sanctions en Syrie constituera "une bouffée d'oxygène" pour les humanitaires. Depuis six mois et les autorités provisoires, l'organisation a un large accès aux différentes régions du pays.
En raison des sanctions, le CICR et d'autres humanitaires devaient mener des tâches "en substitution de l'Etat", a expliqué jeudi à la presse à Genève le chef de la délégation dans ce pays, Stephan Sakalian. Des médicaments, trois millions de dollars de chlorine ou des vaccins pour le bétail étaient notamment importés.
Désormais, les organisations humanitaires pourront revenir à des activités qui lui sont plus habituelles, estime le chef de délégation. Il faut toutefois habituellement entre un an et demi et deux ans pour que les effets d'une levée des sanctions soient entièrement observés.
La situation humanitaire "n'est pas encore résolue", ajoute M. Sakalian. Environ 90% de la population reste sous le seuil de pauvreté. Autre problème, les ressources électriques n'atteignent que 20% de celles d'avant la guerre qui aura duré plus de 13 ans.
De nombreux restes explosifs de guerre affectent chaque jour la population. En six mois, ils ont fait environ un millier de victimes, dont 600 blessés et 400 tués.
Durant les nombreuses années du conflit, 35'000 proches de disparus, parmi environ 100'000, ont demandé au CICR de les aider à retrouver ces personnes. Ces derniers mois, l'organisation a pu résoudre "quelques cas", dit le chef de délégation. Mais elle va surtout collaborer avec la nouvelle commission nationale sur cette question. Cette assistance n'est toutefois pas encore opérationnelle.
Plus largement, le CICR salue une amélioration de l'accès humanitaire, notamment dans les régions où il pouvait difficilement être actif. Il s'appuie sur environ 700 personnes, dont 100 internationaux, dans ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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