International
La mission lunaire japonaise lancée avec succès
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L'agence spatiale japonaise, la JAXA, a lancé jeudi sa mission lunaire. Cette nouvelle tentative vise à faire entrer le Japon dans le club très fermé des Etats ayant réussi à poser des engins sur la Lune, une prouesse technique que l'Inde a accomplie le mois dernier.
Après trois reports depuis la fin août en raison d'une météorologie défavorable, la fusée H-IIA a décollé jeudi comme prévu à 08h42 (01h42 en Suisse) de la base de lancement de la JAXA à Tanegashima, au bord de l'océan Pacifique.
La fusée transportait notamment un petit module lunaire baptisé SLIM (Smart Lander for Investigating the Moon) et surnommé "Moon Sniper", censé se poser dans quatre à six mois sur la Lune avec une haute précision, à 100 mètres au maximum de sa cible contre plusieurs kilomètres habituellement.
Environ 45 minutes après le décollage, la séparation de SLIM du reste de la fusée s'est déroulée avec succès, ce qui a déclenché une explosion de joie et d'applaudissements dans le centre de contrôle de la JAXA, selon des images en direct diffusées sur YouTube.
Analyses du manteau lunaire
Pour les robots mobiles d'exploration, "parcourir des pentes raides et un terrain accidenté représente encore un niveau de difficulté élevé. C'est pourquoi il est important de réussir à poser [des engins spatiaux, ndlr] avec une haute précision pour permettre une exploration efficace à l'avenir", a expliqué la JAXA sur son site.
En outre, les zones propices à l'exploration des régions polaires de la Lune "se limitent à une surface très réduite", relève encore la JAXA.
En cas d'alunissage réussi, SLIM devra aussi mener à l'aide d'une caméra multispectrale des analyses de la composition de roches censées provenir du manteau lunaire, la structure interne de la Lune encore très mal connue.
XRISM, un satellite astronomique développé conjointement par la JAXA, la NASA américaine et l'agence spatiale européenne pour une mission d'imagerie en rayons X et spectroscopie, avait aussi été embarqué à bord de la fusée H-IIA. Sa séparation du lanceur et sa mise sur orbite peu après le décollage ont aussi fonctionné.
Signe de l'engouement que suscite cette double mission japonaise, le décollage de la fusée a été suivi jeudi en direct par plus de 35'000 personnes sur YouTube.
Chine, Inde, Russie
La course mondiale à l'exploration de la Lune s'intensifie: l'Inde a réussi en août à y poser un engin pour la première fois, avec un robot mobile livrant des images et des données scientifiques de la surface du pôle Sud lunaire. Avant l'Inde, seuls les Etats-Unis, l'Union soviétique et la Chine avaient déjà réussi des alunissages contrôlés.
La Russie vient pour sa part d'échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s'étant écrasée le mois dernier sur le sol lunaire.
Le Japon avait déjà tenté en novembre de poser une mini-sonde sur la Lune, embarquée à bord de la mission américaine Artemis 1. Mais la communication avec cette sonde avait été perdue peu après son éjection dans l'espace, en raison d'une défaillance de ses batteries.
En avril de cette année, une jeune entreprise privée japonaise, ispace, a échoué à faire alunir son module lunaire qui s'est probablement écrasé sur la surface du satellite naturel de la Terre.
La JAXA a, quant à elle, connu plusieurs déboires avec d'autres de ses lanceurs depuis l'an dernier. En octobre dernier, sa fusée de petite taille Epsilon-6 a raté sa mission peu après son décollage, et la grande fusée de nouvelle génération H3 de la JAXA a ensuite connu deux échecs successifs au début 2023.
Ce modèle ambitieux n'a toujours pas réussi une première mission et la date d'une nouvelle tentative n'est pas encore connue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Mort de Ozzy Osbourne, légende du heavy metal
Le Britannique Ozzy Osbourne, légende du heavy metal et leader du groupe Black Sabbath, est mort à l'âge de 76 ans, a annoncé mardi sa famille dans un communiqué.
"C'est avec une tristesse que les mots ne peuvent exprimer que nous devons annoncer que notre cher Ozzy Osbourne est mort ce matin. Il était entouré de sa famille et d'amour", écrivent sa femme Sharon et ses enfants.
Le chanteur, surnommé le "Prince des ténèbres", souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Paret-Peintre s'impose au Mont Ventoux
Le Français Valentin Paret-Peintre s'est imposé au Mont Ventoux lors de la 16e étape du Tour de France.
Malgré un duel à couteaux tirés, le maillot jaune Tadej Pogacar et son dauphin Jonas Vingegaard ne sont pas parvenus à se distancer au sommet du Géant de Provence. Vingegaard a montré un visage combatif dans les 10 derniers kilomètres, en tentant à plusieurs reprises de lâcher Pogacar. Mais celui-ci a répliqué dans les derniers mètres pour reprendre deux secondes à son seul rival. Au général, la marge du Slovène sur le Danois est désormais de 4'15.
Sous le soleil de Provence, les 165 coureurs encore en lice se sont élancés de Montpellier sans le Néerlandais Mathieu Van der Poel, atteint d'une pneumonie. L'étape, longue de 171,5 km, promettait de se décanter bien avant que le Mont Ventoux ne se dresse dans les quinze derniers kilomètres. Le Suisse Marc Hirschi a d'ailleurs fait partie des trois coureurs qui ont lancé les premières banderilles en partant après 10 kilomètres.
Cependant, la bonne échappée s'est formée avec un groupe de contre composé de 30 coureurs, dont quatre membres de l'équipe suisse Tudor. Quatre rescapés se sont présentés en tête au pied du Mont Ventoux, avec près de 7 minutes d'avance sur le peloton, et 90 secondes sur un groupe où se trouvaient Ben Healy et Valentin Paret-Peintre.
Enric Mas a pu croire à la victoire en abandonnant ses compagnons d'échappée à 14 kilomètres du sommet. Mais le Majorquin s'est fait dépasser à 3,5 kilomètres du sommet par Healy et Paret-Peintre. Ces derniers se sont joué la victoire d'étape au sprint, et le Français a pris le meilleur sur l'Irlandais pour signer la première victoire tricolore sur ce Tour de France 2025.
Mercredi, la 17e étape reliera Bollène à Valence pour une étape de plaine qui devrait permettre aux sprinters de sortir du bois. Le Tour mettra ensuite le cap sur les Alpes, où Vingegaard tentera de faire douter Pogacar.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Iran: la canicule provoque pénuries et perturbe l'activité
Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d'eau et d'électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d'eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d'Etat.
Pays aride, l'Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse et les étés y sont souvent chauds, augmentant mécaniquement la consommation d'électricité pour alimenter les climatisations.
Ce phénomène est amplifié cette année par des températures extrêmes: faute de pluies suffisantes, les barrages sont quasi à sec, entraînant coupures d'eau courante mais aussi d'électricité.
Mercredi, administrations et bâtiments publics seront fermés dans au moins 15 des 31 provinces que compte l'Iran, afin d'économiser l'eau et l'électricité. A Téhéran et sa région, les autorités ont décrété mercredi jour férié pour cette même raison.
Lacs des barrages au plus bas
La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a déclaré mardi que le gouvernement pourrait "prolonger" la mesure et mis en garde contre la "situation critique" pour l'approvisionnement en eau à Téhéran.
La société de gestion de l'eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d'"au moins 20%", afin d'atténuer la crise.
"Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle", a-t-elle indiqué évoquant "la pire sécheresse depuis 60 ans" dans la capitale iranienne.
Des habitants ont rapporté mardi des coupures d'eau dans certains quartiers de Téhéran.
"Crise de l'eau"
"Nous n'avons pas d'eau depuis 10 jours", déclare à l'AFP Mme Moïni, une femme au foyer de 52 ans qui n'a pas souhaité donner son nom complet.
"Notre vie s'est effondrée" à cause de la canicule, ajoute Mme Moïni.
"Les gens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations habituelles (...) ils sont contraints de rester davantage à la maison et la productivité au travail baisse", relève pour sa part Mehdi Zandi, un technicien de 42 ans.
L'agence de presse Fars a diffusé des images de sacs d'eau potable prêts à être distribués à la population en cas de nécessité.
La crise de l'eau fait mardi la une de nombreux journaux en Iran. "Barrages à moitié hors-service" titre notamment le quotidien Shargh.
"La crise de l'eau est plus grave que ce dont on parle aujourd'hui", a mis en garde le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à "réfléchir à la consommation excessive" d'eau.
Pannes moteur
L'Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l'année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.
Dans le sud de l'Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.
A Téhéran, des automobilistes ont été contraints de s'arrêter pour refroidir leur moteur par plus de 40°C, a constaté l'AFP.
Les températures extrêmes, qui ont débuté vendredi, devraient s'atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d'Etat.
Les services météo mettent en garde contre l'augmentation en journée des niveaux d'ultraviolets, dangereux pour la santé.
En juillet dernier, le gouvernement avait déjà ordonné la fermeture des banques et des administrations en raison de fortes chaleurs.
La consommation d'électricité avait par ailleurs atteint un niveau record avec plus de 79'000 mégawatts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: 21 enfants morts de malnutrition ou de faim en 72 heures
Un hôpital de la bande de Gaza a indiqué mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien. Israël étend ses opérations meurtrières dans l'enclave sous un flot de condamnations internationales.
Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les 2,4 millions d'habitants de Gaza sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, tandis que les centres de distribution d'aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs.
L'ONU a accusé mardi l'armée israélienne d'avoir tué depuis la fin mai plus de 1000 personnes qui attendaient de l'aide.
Cas de malnutrition "chaque moment"
Selon le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, Mohammed Abou Salmiya, les décès de 21 enfants "morts de malnutrition ou de faim" ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien, l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa à Deir el-Balah et l'hôpital Nasser à Khan Younès.
"A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza", a ajouté le médecin.
A l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l'AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d'être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.
Israël continue de bombarder
La Défense civile a en outre annoncé mardi que des attaques israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.
Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit "une explosion massive" qui a soufflé leur tente en pleine nuit.
"J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient", a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière.
"Nuit de terreur"
Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit "une nuit de terreur" dans ce camp, "des frappes aériennes et des explosions ininterrompues".
La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et ordonné à la population d'évacuer.
L'armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient "identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté" en visant l'origine des tirs.
Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), entre 50'000 et 80'000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.
Situation "moralement inacceptable"
La situation humanitaire à Gaza est "moralement inacceptable", a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. "Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas", a-t-il ajouté.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a alerté sur le risque "extrêmement élevé" de violations graves du droit international après l'extension des opérations israéliennes.
Entrepôt de l'OMS attaqué
L'Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur.
"Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Les médias doivent pouvoir travailler
Après un appel lancé par 25 pays à la fin "immédiate" de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale "puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il s'y passe.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, était interrogé sur la radio France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans "une situation effroyable", selon la direction de l'agence.
Près de 60'000 morts
Au moins 59'106 personnes au total, majoritairement des civils, ont été tuées dans les opérations israéliennes , selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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