International
Harris ou Trump? L'heure tourne et le duel reste imprévisible
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/11/donald-trump-a-une-nouvelle-fois-accuse-les-democrates-dessayer-a-toute-force-de-voler-lelection-presidentielle-1000x600.jpg&description=Harris ou Trump? L'heure tourne et le duel reste imprévisible', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Aucun sondage ne parvient à départager Kamala Harris et Donald Trump: à deux jours du scrutin, jamais l'issue d'un duel présidentiel aux Etats-Unis n'avait été aussi imprévisible, entre deux candidats que tout oppose.
Et c'est bien parce que l'élection s'annonce très serrée, parce qu'elle se jouera probablement à quelques dizaines de milliers de voix dans l'un ou l'autre des Etats très disputés, que l'ancien président républicain pose déjà les jalons d'une contestation en cas de défaite.
"Ils essaient à toute force de voler" l'élection, a-t-il prétendu dimanche, coiffé de sa traditionnelle casquette rouge, pendant un rassemblement en Caroline du Nord. Il a déjà remis en question la fiabilité du décompte des voix.
Ecart infime
Le monde attend de savoir si l'Amérique va ouvrir pour la première fois les portes de la Maison Blanche à une femme, la vice-présidente démocrate Kamala Harris. Ou si elle va y renvoyer Donald Trump, à l'issue d'une campagne pleine de convulsions.
Plus de 76 millions d'Américains ont déjà voté, de manière anticipée ou par correspondance. Mardi, lorsque les bureaux de vote fermeront, c'est une attente fébrile qui commencera. Nul ne sait s'il faudra des heures ou des jours pour que les médias américains, dont c'est traditionnellement la prérogative, attribuent la victoire à l'un ou l'autre.
Le dernier sondage New York Times/Siena, concentré sur sept Etats cruciaux, donne Kamala Harris en tête dans une majorité d'entre eux (Nevada, Caroline du Nord, Géorgie et Wisconsin), et à égalité avec Donald Trump dans deux autres (Pennsylvanie et Michigan), quand son rival la devancerait en Arizona. Dans tous les cas, l'écart est infime, rendant toute conclusion impossible.
Rhétorique toujours plus violente
La candidate démocrate fait campagne au centre et compte sur la défense du droit à l'avortement pour mobiliser en masse les femmes. Loin de viser les électeurs modérés, Donald Trump déploie lui une rhétorique toujours plus violente.
Dimanche, faisant référence au dispositif de protection déployé autour de lui après deux tentatives d'assassinat, il a dit que pour l'atteindre, "il faudrait tirer au travers" des journalistes, ajoutant: "Cela ne me dérange pas tant que ça."
A l'approche du jour J, les deux rivaux essaient d'occuper le terrain et de saturer l'espace médiatique. Samedi, Kamala Harris s'est livrée à un exercice d'auto-dérision dans l'émission humoristique "Saturday Night Live".
Echange d'insultes
Dimanche, elle retourne dans le Michigan, Etat pivot industriel au bord des Grands lacs, où il lui faut convaincre un électorat de cols-bleus. Elle devrait encore appeler à "tourner la page d'une décennie avec Donald Trump", qui a autant bouleversé la démocratie américaine que les relations internationales. Kamala Harris le dépeint en "fasciste" à l'esprit "vengeur" .
Le tribun populiste, sur lequel les condamnations judiciaires et inculpations semblent glisser, est lui passé aux insultes ouvertes, en disant de sa rivale qu'elle est "bête comme ses pieds". Il se présente en homme providentiel pour des Etats-Unis menacés d'un cataclysme économique et "envahis" par des millions d'immigrés clandestins "meurtriers".
Mode de scrutin complexe
Le mode de scrutin est complexe. La présidence est adjugée au suffrage universel indirect: les Américains votent pour un collège de 538 grands électeurs, répartis entre les 50 Etats, sans que le total des voix à l'échelle nationale ne soit décisif.
Une grande majorité de ces Etats sont déjà considérés comme acquis soit à Kamala Harris, soit à Donald Trump. Voilà pourquoi les efforts des candidats et le suspense se concentrent sur les sept "swing states".
L'ancien président n'a jamais reconnu sa défaite de novembre 2020. Il est poursuivi au pénal pour son rôle dans l'assaut de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie dit avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens
La Russie a indiqué jeudi avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens. Il s'agit de l'une des attaques les plus massives de l'armée ukrainienne en bientôt quatre ans d'offensive russe.
Sur les drones "interceptés et abattus" par la défense antiaérienne russe, 32 se dirigeaient vers Moscou, a précisé le ministère russe de la défense dans un communiqué sur le réseau social Telegram.
En raison des attaques de drones visant la capitale russe, rarement prise pour cible, des restrictions temporaires ont été mises en place dans les quatre aéroports moscovites - Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski -, selon l'agence fédérale du transport aérien Rosaviatsia. Des dizaines de vols y ont été annulés, reportés ou redirigés vers d'autres aéroports, selon les agences de presse russes.
Cette annonce intervient alors l'Ukraine a remis mercredi aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, selon de hauts responsables ukrainiens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Combats Cambodge-Thaïlande: pas de répit avant l'appel de Trump
Les combats frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge faisaient toujours rage jeudi avant un appel attendu du président américain Donald Trump aux dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les hostilités. Les affrontements ont fait au moins 19 morts.
Le ministère thaïlandais de la défense a annoncé un nouveau bilan de neuf soldats tués au total, qui s'ajoutent aux dix victimes civiles, dont un enfant, rapportées par les autorités cambodgiennes.
Plus d'un demi-million de personnes ont été contraintes depuis le début de la semaine de fuir les régions proches de la frontière, où des tirs d'artillerie résonnaient en matinée autour des temples khmers contestés.
Les deux voisins d'Asie du Sud-Est, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire et s'accusent mutuellement de la reprise des affrontements, ne montraient aucun signe d'apaisement alors que Donald Trump a promis de jouer à nouveau les médiateurs.
Le président américain doit s'entretenir dans la journée avec le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son homologue cambodgien Hun Manet pour les convaincre de faire taire leurs armes. "J'ai trouvé qu'ils étaient deux grands dirigeants, deux personnes géniales et j'ai déjà réglé cela une fois", a-t-il rappelé mercredi.
"Nous devons expliquer"
Donald Trump était intervenu aux côtés de la Chine et de la Malaisie - pays assurant la présidence tournante de l'association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) - lorsqu'un premier conflit ouvert avait éclaté en juillet, faisant 43 morts en cinq jours.
Le milliardaire, qui n'a jamais fait mystère de son envie de recevoir un jour le prix Nobel de la paix, avait également cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec les dirigeants thaïlandais et cambodgien.
Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats et ne semble aujourd'hui pas encore ouvert à une trêve.
"Il [Donald Trump] souhaite sincèrement voir la paix, mais nous devons expliquer quels sont les problèmes et pourquoi la situation a évolué ainsi", a dit le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.
"Entre dirigeants, il ne s'agit pas seulement de passer un coup de téléphone. Il y aura un rendez-vous prévu et des sujets précis à aborder", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Shell poursuivi par des survivants d'un typhon aux Philippines
Des survivants du typhon Rai, qui a fait plus de 400 morts en 2021 aux Philippines, ont déposé une plainte à Londres contre le géant britannique des hydrocarbures Shell. Ils l'accusent de n'avoir pas pris ses responsabilités face aux impacts du changement climatique.
Cette plainte constitue "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières", ont indiqué jeudi des ONG, dont Greenpeace, qui soutiennent les plaignants.
La démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier.
Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG.
"Allégation infondée"
Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions" de CO2. "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté.
Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abris.
La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué.
"Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il souligné dans le communiqué des ONG.
L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo
L'opposante vénézuélienne María Corina Machado est réapparue jeudi en public à Oslo pour la première fois depuis près d'un an, après avoir manqué la veille la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix pour ses efforts pour la démocratie dans son pays.
Mme Machado est arrivée jeudi dans la nuit au Grand Hotel, où descendent habituellement les lauréats du Nobe. Elle a salué les quelques dizaines de partisans en liesse qui scandaient "libertad" (liberté, en français) dans la rue, selon des journalistes de l'AFP sur place. Elle prévoit de donner une conférence de presse à Oslo en matinée.
La réapparition de l'opposante a lieu en pleine crise entre le Venezuela et les Etats-Unis, qui ont déployé depuis août une imposante flottille en mer des Caraïbes, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, causant 87 morts. Le président vénézuélien Nicolás Maduro accuse Washington de vouloir le renverser pour s'emparer du pétrole de son pays.
Recherchée au Venezuela
María Corina Machado, bête noire de M. Maduro, est critiquée par certains pour la proximité de ses idées avec celles du président américain Donald Trump, auquel elle a dédié son Nobel, et son soutien au déploiement américain.
L'opposante de 58 ans vit dans la clandestinité au Venezuela depuis août 2024, soit quelques jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer.
Mercredi, c'est sa fille Ana Corina qui a reçu en son nom le prix et a lu pour elle un discours de remerciements. Le comité Nobel a évoqué "un voyage en situation de danger extrême" pour justifier l'absence de la lauréate, avant de confirmer son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi.
La précédente apparition publique de Mme Machado remontait au 9 janvier lors d'une manifestation à Caracas. On ignore comment l'opposante a réussi à quitter le Venezuela, où la justice la recherche pour "conspiration, incitation à la haine et terrorisme", et comment elle compte faire pour éventuellement y retourner.
"Elle risque d'être arrêtée si elle rentre, même si les autorités ont fait preuve de plus de retenue avec elle qu'avec beaucoup d'autres parce qu'une arrestation aurait une portée symbolique très forte", a expliqué Benedicte Bull, spécialiste de l'Amérique latine de l'université d'Oslo.
Elle rentrera "très bientôt [...] Elle veut vivre dans un Venezuela libre et elle n'abandonnera jamais cet objectif", a assuré sa fille, Ana Corina Sosa Machado.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Cambriolage avec violence à Yverdon: trois personnes arrêtées
-
VaudIl y a 18 heures
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 3 jours
Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges
-
LausanneIl y a 2 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
SuisseIl y a 3 jours
Les Suisses changent de moins en moins de logement
-
LausanneIl y a 14 heures
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
VaudIl y a 3 jours
16 véhicules bruyants et non conformes ont été saisis en 2025
-
SuisseIl y a 2 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement


