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International

Une nouvelle vague de drones frappe Kiev

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Les forces ukrainiennes ont régulièrement bombardé la région russe de Koursk depuis le début de l'invasion russe en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/DANIEL COLE)

La Russie a dit avoir repoussé une attaque ukrainienne contre la région frontalière de Belgorod. Une nouvelle vague de drones a par ailleurs frappé Kiev tôt vendredi, sans faire de victimes, selon son maire Vitali Klitschko.

"Explosions à Kiev, nouvelle vague de drones pendant une alerte aérienne dans tout le pays de 03h23 à 04h23 heure locale, aucune victime n'a été signalée à ce stade", a annoncé Vitali Klitschko sur Telegram.

"Cette nuit, l'ennemi a utilisé 15 missiles de croisière (type à préciser) et 18 drones d'attaque iraniens "Shahed" pour des frappes - toutes ces cibles aériennes ont été détruites par nos défenseurs", a pour sa part déclaré vendredi l'armée ukrainienne dans un communiqué sur Facebook.

"Au cours de la journée écoulée, l'ennemi a lancé 12 frappes de missiles en utilisant dix missiles balistiques et de croisière de type "Iskander" sur Kiev (détruits par nos défenseurs) et deux missiles guidés antiaériens S-300 sur Kharkiv", a-t-elle précisé.

La veille, les autorités russes avaient affirmé que les forces ukrainiennes avaient tenté d'"envahir" la région frontalière de Belgorod et procédé à des frappes nourries qui ont fait une dizaine de blessés.

Incursion

Intensivement bombardée depuis plusieurs jours, la région russe de Belgorod a été le théâtre la semaine dernière d'une spectaculaire incursion d'hommes armés en provenance d'Ukraine, qui a suscité des questions sur la solidité de la défense de la frontière russe.

"Jusqu'à deux compagnies d'infanterie motorisée renforcées par des chars", ont tenté d'"envahir le territoire russe" jeudi vers 03h00 du matin, a déclaré le ministère russe de la Défense, selon lequel "jusqu'à 70" hommes armés ont "pris part à l'attaque".

L'assaut a été précédé par le "bombardement d'installations civiles", puis "trois attaques menées par des groupes terroristes ukrainiens ont été repoussées" par les militaires russes, épaulés par l'aviation qui a effectué 11 frappes et l'artillerie qui en a effectué 79, a-t-il poursuivi.

"Au total, plus de 50 terroristes ukrainiens, quatre véhicules de combat blindés, un véhicule lance-roquettes multiple BM-21 Grad, une camionnette ont été éliminés", a-t-il précisé dans la soirée.

Un groupe se faisant appeler le "Corps des volontaires russes", qui se dit composé de combattants russes soutenant Kiev et qui avait revendiqué un rôle dans l'incursion à Belgorod la semaine dernière, a toutefois assuré jeudi après-midi qu'il livrait des combats sur le territoire russe près de Chebekino. Il était impossible de vérifier ces dires de manière indépendante.

"Frappes ininterrompues"

Le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a de son côté signalé sur Telegram que la chute d'un drone sur la ville même de Belgorod avait fait "deux blessés".

Autre localité prise pour cible selon les autorités russes, celle frontalière de Chebekino, 40'000 habitants, située à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.

Selon M. Gladkov, des "frappes ininterrompues" ukrainiennes l'ont visée, y compris au lance-roquettes multiple Grad, très destructeur, endommageant plusieurs bâtiments et faisant douze blessés.

"Le bâtiment d'un foyer touché par les obus est en flammes, celui de l'administration (locale) a également subi des dégâts", a assuré M. Gladkov, ajoutant que cette ville n'avait plus d'électricité.

Le Kremlin a de son côté dénoncé l'absence de condamnation internationale de ces attaques. "Toujours pas un seul mot qui critiquerait ou condamnerait le régime de Kiev pour cela", a accusé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon M. Gladkov, le village de Novopetrovka, également situé dans la région de Belgorod, a lui aussi été atteint par des frappes dans lesquelles deux enseignants d'une école locale ont été blessés.

Face à cette situation, les habitants des zones bombardées fuient et sont accueillis dans des centres d'accueil provisoires.

"Le plus grand centre d'hébergement provisoire municipal se remplit progressivement, donc tous les arrivants venant de Chebekino sont envoyés de façon organisée vers d'autres centres inoccupés", a déclaré M. Gladkov.

Contre-offensive attendue

La situation dans la région de Belgorod, soumise à ces frappes et à ces affrontements, est la plus grave décrite en Russie depuis février 2022. Et ce à un moment où l'Ukraine dit préparer depuis des mois une contre-offensive d'ampleur.

Mercredi, les autorités russes avaient déjà commencé à évacuer les enfants de zones particulièrement touchées dans cette région.

Moscou a quant à elle subi mardi une attaque de drones sans précédent, qui a fait deux blessés légers et des dégâts mineurs, selon les autorités.

Tôt vendredi, plusieurs drones ukrainiens ont été abattus par la défense aérienne russe près de Koursk, ville située à proximité de la frontière avec l'Ukraine, selon une publication du gouverneur de la région Roman Starovoyt sur Telegram, qui a demandé aux habitants de "rester calmes".

La région de Koursk a été, depuis février 2022, régulièrement bombardée par les forces ukrainiennes..

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Effondrement partiel d'un pont à Dresde, pas de victimes

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Personne ne se trouvait sur ou sous le pont au moment de l'effondrement, vers 03h00 du matin. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN ESSLER)

Un pont s'est partiellement effondré au cours de la nuit à Dresde, dans l'est de l'Allemagne, sans faire de victimes, ont indiqué mercredi les services de secours.

Une section d'environ 100 mètres du pont Carola, qui relie la vieille ville historique de Dresde à d'autres parties de la ville, a plongé dans l'Elbe pour une raison encore inconnue, ont indiqué les pompiers de Dresde.

La zone entière a été bouclée et aucune circulation fluviale n'est autorisée, a déclaré sur X la police de Dresde. Les habitants ont été appelés à rester à l'écart.

"Il y a toujours un grave danger pour la vie et un risque d'effondrement", a déclaré Michael Klahre, porte-parole des pompiers, dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux. Des drones sont en train de survoler le pont afin d'obtenir une image plus claire des dégâts, a-t-il précisé.

Personne ne se trouvait sur ou sous le pont au moment de l'effondrement, vers 03h00 du matin. "Nous sommes extrêmement soulagés que personne n'ait été blessé", a déclaré Barbara Knifka, porte-parole des autorités de la ville de Dresde, au journal Bild.

Les services de secours sont sur place et s'efforcent de limiter les dégâts afin d'éviter que d'autres parties du pont ne s'effondrent, a déclaré à l'AFP le porte-parole des pompiers, Michael Klahre.

La partie du pont qui a plongé dans l'Elbe était dédiée aux lignes de tramway et à la circulation des piétons. Le tronçon utilisé par les véhicules, lui, n'a pas été affecté.

L'effondrement partiel du pont a également endommagé deux conduites de chauffage, provoquant des coupures dans la région.

Le pont Carola est l'un des principaux points de passage de l'Elbe à Dresde. Il a été achevé en 1971 et porte le nom de l'épouse, morte en 1907, du roi Albert de Saxe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

UniCredit acquiert une participation de 9% dans Commerzbank

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UniCredit compte en outre demander l'autorisation de dépasser le cas échéant 9,9% du capital de Commerzbank "si et quand cela sera nécessaire" (archives). (© KEYSTONE/AP NY/ANTONIO CALANNI)

La deuxième banque italienne UniCredit a annoncé mercredi avoir acquis une participation de 9% dans Commerzbank, dont 4,49% dans le cadre d'une procédure accélérée pour le compte de l'Etat allemand.

Le reste de la participation a été acheté sur le marché, a indiqué UniCredit dans un communiqué. UniCredit compte en outre demander l'autorisation de dépasser le cas échéant 9,9% du capital de Commerzbank "si et quand cela sera nécessaire".

A la suite de cette annonce, l'action Commerzbank a fait un bond de plus de 15% dans les premiers échanges à la Bourse de Francfort.

Berlin avait annoncé mardi son intention de vendre une part de 4,5% dans Commerzbank, première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000.

UniCredit assure "soutenir" le conseil d'administration et le conseil de surveillance de Commerzbank et "les progrès qu'ils ont réalisés pour améliorer les performances de la banque".

La banque italienne compte étudier avec Commerzbank "les possibilités de créer de la valeur pour les parties prenantes des deux banques".

L'Etat réduira sa participation au capital de Commerzbank de 16,5% à 12%, avait indiqué mardi la Finanzagentur, l'Agence fédérale des finances.

Celle-ci avait annoncé début septembre la sortie du capital de Commerzbank, sauvée de la faillite lors de la crise financière de 2008-2009 quand l'Etat avait dû engager quelque 18 milliards d'euros pour entrer au capital et apporter des garanties à l'établissement.

"Même après la conclusion de la transaction, la République fédérale d'Allemagne restera le principal actionnaire de la Commerzbank", a souligné la Finanzagentur.

Pour les parts restantes, l'Etat a mis en place "une restriction de vente de 90 jours avec certaines exceptions", poursuit le communiqué.

En parallèle, le PDG de Commerzbank, Manfred Knof, a annoncé mardi son départ de l'entreprise fin 2025, au terme de son contrat actuel.

En poste depuis janvier 2021, il a engagé des plans d'économies et de restructuration, avec la suppression de plusieurs milliers de postes.

Aujourd'hui, Commerzbank "est à nouveau un établissement stable et rentable", se félicitait l'Agence fédérale des finances début septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

France: les enfants de djihadistes rapatriés ne "posent aucune difficulté particulière"

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Pour le procureur antiterroriste Olivier Christen, les enfants de djihadistes rapatriés en France ne sont pas des "bombes à retardement" (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les 364 enfants de djihadistes rapatriés de Syrie ces dernières années "ne posent aujourd'hui aucune difficulté particulière" depuis leur arrivée en France, a souligné mercredi le chef du Parquet national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen.

"Il y a 364 enfants dans 59 départements, qui sont suivis par des juges des enfants, et qui font l'objet d'une coordination par mon parquet afin de s'assurer que la prise en charge est optimale", a indiqué M. Christen à la radio franceinfo.

M. Christen a été interrogé sur la phrase de l'ex-procureur de Paris François Molins, en charge du terrorisme pendant les attentats djihadistes de 2015, qui avait émis en 2018 la crainte que ces enfants ne soient des "bombes à retardement".

Pour le procureur antiterroriste, "ces 364 enfants ne me paraissent pas aujourd'hui du tout répondre à cette expression". "Ils font l'objet d'un suivi appuyé. Il y a des situations très variables, certains enfants sont très très jeunes, d'autres sont des grands adolescents", a-t-il détaillé.

Il a distingué nettement ces enfants des mineurs mis en cause de manière croissante en 2023 et 2024 dans des affaires de terrorisme en France, ces derniers "pour leur ensemble vivant dans leur famille ici et n'ayant jamais quitté le territoire". "On ne parle pas des mêmes personnes", a-t-il insisté.

A l'été 2022, la France avait mis fin à la politique du "cas par cas", qui lui avait valu d'être condamnée par des instances internationales et blâmée par des organismes consultatifs français.

Face à l'hostilité de l'opinion publique, la France avait auparavant opté pour le rapatriement ciblé, à savoir le retour d'enfants orphelins ou de quelques mineurs dont les mères avaient accepté de renoncer à leurs droits parentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Juges élus par le peuple: le Méxique adopte un projet controversé

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Plusieurs centaines de manifestants ont envahi le siège du Sénat mexicain mardi pour s'opposer à la réforme du pouvoir judiciaire, forçant la délocalisation des débats. (© KEYSTONE/AP/Felix Marquez)

Le Sénat mexicain a approuvé mercredi la réforme constitutionnelle après avoir été envahi par des manifestants hostiles. Ce projet controversé fait du pays le premier au monde à désigner tous ses juges par un vote populaire.

Voulue par le président de gauche sortant Andrés Manuel Lopez Obrador, la réforme a été adoptée par 86 voix pour, soit les deux tiers des 127 sénateurs présents à la chambre haute, dominée par le parti au pouvoir Morena et ses alliés, et 41 voix contre de la part des partis d'opposition.

Plusieurs centaines de manifestants avaient envahi le siège du Sénat mexicain mardi pour s'opposer à cette explosive réforme du pouvoir judiciaire, forçant la délocalisation des débats.

"Sénateurs, arrêtez le dictateur", "le pouvoir judiciaire ne tombera pas": tels ont été les slogans scandés par les dizaines de manifestants qui ont pu parvenir jusqu'à l'hémicycle, drapeaux mexicains à la main.

Après avoir franchi les barrières de sécurité, ils ont obligé le président du Sénat Gerardo Fernandez Noroña (majorité présidentielle) à ajourner la session. Fernandez Noroña a peu après annoncé que la session serait délocalisée dans l'ancien siège du Sénat. "Il y aura une réforme du pouvoir judiciaire", a-t-il ajouté.

Les débats ont repris dans la soirée dans la nouvelle enceinte, aux alentours de laquelle se sont également déplacés les protestataires. Les manifestants - des fonctionnaires judiciaires en grève et des étudiants en droit - s'opposent à cette réforme qui fait du Mexique le premier pays au monde à désigner tous ses juges par un "vote populaire", y compris ceux de la Cour suprême.

Tensions avec les Etats-Unis

Cette réforme génère de fortes tensions avec Washington, premier partenaire commercial du pays, et à l'intérieur du Mexique où les manifestations sont quotidiennes depuis plusieurs semaines.

La réforme avait déjà été adoptée la semaine dernière par les députés dans un gymnase, sous des paniers de basketball, après le blocage de la Chambre basse par des manifestants.

Le chef d'Etat mexicain, qui cédera le pouvoir le 1er octobre à Claudia Sheinbaum, issue du même parti, soutient que la justice mexicaine est corrompue et ne sert que les intérêts économiques des élites, alors que plus de 90% des crimes restent impunis au Mexique selon les ONG.

In extremis

Si la réforme est passée sans encombre à la Chambre basse, où les députés de la coalition au pouvoir sont ultra-majoritaires, il manquait une voix au parti présidentiel et ses alliés pour adopter la réforme au Sénat, qu'ils ont fini par obtenir in extremis.

Ses opposants estiment que cette réforme fragilisera l'indépendance des juges et les rendra vulnérables aux pressions du crime organisé.

Les partis d'opposition, le PAN, le PRI et le Mouvement Citoyen ont déclaré qu'ils voteraient contre. "Nous l'avons déjà dit et nous le répétons: nous nous battrons jusqu'au bout pour empêcher cet outrage à la République et à la démocratie", a écrit la sénatrice du Mouvement Citoyen, Alejandra Barrales.

"La démolition du système judiciaire n'est pas la voie à suivre", avait averti la présidente de la Cour suprême Norma Piña, dans une vidéo diffusée dimanche sur les réseaux sociaux.

"Justice au sevice des puissants"

M. Lopez Obrador, qui a souvent critiqué la Haute cour pour avoir freiné plusieurs de ses réformes, a mis en garde Mme Piña contre une éventuelle tentative de blocage, qui constituerait selon lui une "violation flagrante" de la Constitution.

"Ce qui inquiète le plus ceux qui sont contre cette réforme, c'est qu'ils vont perdre leurs privilèges, car le pouvoir judiciaire est au service des puissants (...) et de la criminalité en col blanc", a déclaré mardi le président sortant, dont la popularité avoisine les 70%.

Les Etats-Unis, principaux partenaires commerciaux du Mexique, voient dans la réforme un "risque" pour la démocratie mexicaine et "une menace" pour les relations commerciales bilatérales, alors que le Mexique a supplanté la Chine en tant que premier partenaire commercial de son voisin du Nord.

Selon des experts, les inquiétudes des investisseurs sur cette réforme ont contribué à une forte baisse du peso, qui a atteint la semaine dernière son niveau le plus bas en deux ans par rapport au dollar.

Le gouvernement mexicain a dénoncé une "ingérence" des Etats-Unis dans ses affaires internes et a mis en "pause" fin août ses relations avec l'ambassadeur des Etats-Unis au Mexique, Ken Salazar, qui a plusieurs fois critiqué publiquement la réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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