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Des manifestants enfoncent la porte du palais présidentiel à Mexico

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Des manifestants ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico mercredi. Certains ont pénétré dans l'édifice (Archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO LLANO)

Plusieurs dizaines de personnes ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico, selon des images de la télévision Milenio. Ils manifestaient contre l'enlèvement et la disparition en 2014 de 43 étudiants de l'école normale d'Ayotzina.

Sur ces images, on voit les manifestants utiliser une camionnette pour enfoncer la porte avant que certains d'entre eux, le visage masqué, ne pénètrent brièvement dans le palais.

Ils sont "parvenus à l'entrée, rien de plus. Ils ne sont pas entrés", a assuré à l'AFP le porte-parole de la présidence, Jesus Ramirez. Les manifestants ont été repoussés avec des gaz lacrymogènes par des militaires en charge de la sécurité du palais, a témoigné à l'AFP un caméraman présent sur les lieux.

"Un groupe d'une quinzaine de jeunes ont tenté d'entrer, mais ils ne sont pas parvenus à passer" les portiques de sécurité car "une ligne de militaires était déjà en place", a raconté à l'AFP Miguel Hernandez, 52 ans, cireur de chaussures installé face à l'entrée du palais.

Pas de réponse par la violence

L'assaut fugace est intervenu au moment où le président Andres Manuel Lopez Obrador évoquait l'affaire des disparus d'Ayotzinapa pendant sa conférence de presse quotidienne. "C'est très clairement un plan de provocation", a commenté le président, alors que la campagne électorale a commencé au Mexique vendredi pour désigner son successeur le 2 juin. "C'est un mouvement contre nous".

"Ils voudraient que nous répondions de manière violente. Nous n'allons pas le faire car nous ne sommes pas des oppresseurs", a-t-il poursuivi. "On va réparer la porte et il n'y a pas de problème".

La candidate du parti au pouvoir Claudia Sheinbaum est la grande favorite de la présidentielle, portée par la popularité du président sortant, qui ne peut pas se représenter après un mandat unique de six ans selon la Constitution.

Etudiants disparus

Des manifestants avaient déjà tenté d'attaquer les portes du Palais national, siège de la présidence depuis 2018. C'est la première fois depuis des années qu'ils atteignent leur but.

Les proches des 43 disparus, accompagnés de leurs avocats, de militants et d'étudiants manifestent régulièrement dans le centre de Mexico, surtout à l'approche de la date anniversaire du drame.

Un campement à leur mémoire est installé sur la principale artère du centre de la capitale, face au Palais national. Le président s'est dit prêt à recevoir les proches des étudiants disparus, mais a finalement envoyé un sous-secrétaire du ministère de l'Intérieur pour échanger avec eux.

Les étudiants d'Ayotzinapa ont disparu dans la nuit du 27 septembre 2014 après s'être rendus à Iguala, dans l'Etat de Guerrero (sud), où ils s'apprêtaient à monter à bord de plusieurs autobus pour se rendre dans la capitale Mexico et participer à une manifestation.

Commission pour la vérité

Selon la version officielle de l'ancien gouvernement (2012-2018), ils ont été enlevés par la police locale, en collusion avec des criminels, et ont été livrés au cartel des Guerreros Unidos qui les aurait assassinés.

Les familles ont rejeté l'enquête du gouvernement d'Enrique Peña Nieto (2012-2018), qui affirmait notamment que les jeunes avaient été confondus avec des membres d'un autre cartel.

Un groupe d'enquêteurs, formé après un accord entre le gouvernement et la Commission interaméricaine des droits de l'Homme, affirme que l'armée a permis l'attaque et le meurtre des étudiants, les a dissimulés et n'a pas fourni d'informations transparentes sur les faits.

Depuis son arrivée au pouvoir, le président Lopez Obrador a créé une commission pour la vérité (Covaj), qui a réalisé une nouvelle enquête. La Covaj a estimé en octobre que l'armée était au courant de l'enlèvement et de la disparition des jeunes, parlant d'un "crime d'Etat".

Mais les proches des victimes accusent son gouvernement de ne pas avoir transmis toutes les informations dont il dispose sur cette affaire qui a traumatisé le pays et même au-delà, comme le symbole des dizaines de milliers de disparus que compte le Mexique.

Depuis plusieurs jours, les étudiants de l'école normale d'Ayotzinapa protestaient dans l'état du Guerrero et à Mexico.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts

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Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu est visé parmi plus de 30 autres responsables israéliens par un mandat pour génocide émis par la Turquie (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La justice turque a émis vendredi des mandats d'arrêt pour "génocide" contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et plusieurs responsables israéliens. Parmi ceux-ci: le ministre de la Défense Israël Katz et le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir.

Un total de 37 suspects sont visés par des mandats d'arrêt, a précisé le parquet général d'Istanbul dans un communiqué, sans toutefois fournir de liste complète.

Parmi eux figurent également le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, indique le parquet d'Istanbul qui dénonce le "génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'Etat israélien à Gaza".

La justice turque cite également le cas de l'"Hôpital de l'amitié turco-palestinienne" de la bande de Gaza - construit par la Turquie -, frappé en mars par l'armée israélienne qui affirme qu'il servait de base à des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux explosions font plus de 50 blessés dans un lycée de Jakarta

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Des membres de l'équipe de déminage de la police indonésienne inspectent la mosquée où des explosions ont eu lieu dans l'enceinte d'un lycée à Jakarta. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Deux explosions vendredi dans un lycée de Jakarta ont fait au moins cinquante blessés, ont annoncé la police et des responsables du gouvernement indonésien, sans fournir d'éléments sur l'origine de ce drame.

Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale (06h15 en Suisse), respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, a précisé Lodewijk Friedrich Paulus, le ministre chargé de coordonner les politiques suivies et la sécurité.

Celui-ci a dans le même temps exhorté ses compatriotes à ne pas tirer de conclusions hâtives sur l'origine de ces explosions, une enquête étant en cours. "Ne concluez pas trop vite qu'il s'agit d'un acte terroriste", a-t-il insisté, cité par l'agence de presse étatique Antara.

Le chef de la police nationale, Listyo Sigit Prabowo, a par la suite révélé qu'il y avait un "suspect", un élève blessé qui subissait une intervention chirurgicale.

Avant la prière

"Concernant le mobile, nous enquêtons actuellement sur diverses pistes", a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.

"La situation a immédiatement dégénéré en chaos à l'école, tout le monde s'est précipité dehors, sur le terrain de sport", a de son côté raconté à l'AFP Muhammad Rizky Muzaffar, l'un des lycéens.

"De nombreux élèves ont été blessés et beaucoup ont été directement emmenés à l'hôpital", a ajouté cet adolescent de seize ans, assurant qu'une explosion s'était produite au moment où les fidèles s'apprêtaient à participer à la prière du vendredi dans la mosquée du lycée.

Environ 54 personnes ont été blessées, dont 33 "reçoivent toujours des soins médicaux", a annoncé Budi Hermanto, le porte-parole de la police de Jakarta.

Confusion

Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'enquêteurs sur les lieux, avec des sacs en plastique contenant divers objets sur des tapis de prière.

Interrogé par l'AFP, Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, a témoigné du fait que la confusion régnait quant aux circonstances dans lesquelles l'une des explosions s'est produite.

"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a-t-il déclaré dans un hôpital de la capitale.

Le chef de la police de Jakarta, Asep Edi Suheri, a fait savoir que les enquêteurs avaient mobilisé une équipe de déminage pour déterminer la cause des déflagrations.

Il a affirmé que les autorités avaient mis en place des permanences dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

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Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan

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Le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU Volker Türk redoute de nouveaux massacres au Soudan (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".

"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.

Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.

Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.

Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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