International
Des milliers de manifestants contre un rapprochement avec Moscou
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues vendredi à Bratislava et dans d'autres villes de Slovaquie pour manifester leur opposition au rapprochement avec Moscou opéré par le gouvernement en dépit de l'invasion russe de l'Ukraine.
Le Premier ministre slovaque, le nationaliste Robert Fico, un des rares alliés du Kremlin au sein de l'Union européenne, a entrepris de resserrer les liens avec Moscou et a fait cesser toute aide militaire à l'Ukraine depuis son retour au pouvoir en octobre 2023.
Il s'est récemment rendu dans la capitale russe pour y rencontrer le président Vladimir Poutine à la suite de la décision de l'Ukraine de couper le transit du gaz russe par son territoire, qui alimentait l'Europe via la Slovaquie.
"Ici c'est l'Europe!", "Nous avons honte de Fico!", "Nous ne céderons pas la Slovaquie!", scandaient des milliers de manifestants sur la place centrale de Bratislava.
Des médias locaux ont fait état de manifestations dans une dizaine de villes slovaques.
Gaz russe
Robert Fico a déclaré au Parlement vendredi que le président russe Vladimir Poutine lui avait promis du gaz russe pour la Slovaquie.
L'Europe reçoit toujours du gaz russe via le gazoduc Turkstream, ainsi que du gaz liquéfié transporté par mer.
M. Fico a menacé l'Ukraine, après la fermeture du gazoduc traversant son territoire, de couper en retour ses livraisons d'électricité à ce pays en guerre dont les infrastructures énergétiques sont ciblées par les bombardements russe, ainsi que l'aide humanitaire.
Il a également menacé de réduire l'aide apportée aux réfugiés de guerre ukrainiens en territoire slovaque.
Le Premier ministre slovaque a aussi affirmé avoir proposé d'accueillir en Slovaquie, pays membre de l'Otan, des négociations de paix, une initiative dénoncée par Kiev comme faisant le jeu de Moscou, qui a déclaré à plusieurs reprises n'envisager la paix qu'à ses conditions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
France: Bayrou remet la réforme des retraites "en chantier"
Le nouveau 1er ministre français François Bayrou a rouvert mardi le débat sur une réforme contestée des retraites voulue par Emmanuel Macron. Une ouverture à gauche destinée à éviter une censure similaire à celle qui avait fait tomber le précédent gouvernement.
M. Bayrou, soutien de la première heure du président Macron depuis l'élection de ce dernier en 2017, a annoncé à l'Assemblée la "remise en chantier" d'une réforme centrale pour le président français. Cette réforme avait repoussé en 2023 à 64 ans l'âge de la retraite, malgré l'hostilité d'une majorité de l'opinion publique.
"Je choisis de remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref", a déclaré le Premier ministre de 73 ans, ajoutant dans son discours de politique générale qu'il n'y aurait "aucun tabou, pas même l'âge" de départ.
Réforme appliquée si pas d'accord
La réforme contestée s'appliquera toutefois si les partenaires sociaux ne s'accordent pas sur une solution alternative de financement des retraites dans un délai de trois mois.
Cet exercice d'équilibriste devrait permettre à M. Bayrou, nommé Premier ministre mi-décembre sans majorité à l'Assemblée nationale, d'arracher une forme de neutralité à la gauche modérée, sans braquer pour autant ses partisans du centre et de la droite, partisans d'un effort collectif pour assurer un financement pérenne des retraites.
Motion de censure annoncée
Le discours de M. Bayrou ne devait pas être suivi immédiatement mardi par un vote de confiance, mais la gauche radicale du parti La France insoumise (LFI) a prévenu qu'elle déposerait au plus vite une motion de censure qui sera examinée jeudi ou vendredi.
Cette motion de censure pourrait ne pas être votée par la frange plus modérée de la gauche. "Nous sommes peut-être à quelques heures d'un accord possible (avec le gouvernement). Je pense que nous pouvons conclure", avait pronostiqué mardi matin le Premier secrétaire du parti socialiste (PS) Olivier Faure, résumant de longues heures de négociations entre sa formation et le gouvernement.
Sans les voix socialistes, une motion de censure serait a priori rejetée, car le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) a confirmé qu'il ne la voterait pas pour éviter "la politique du pire".
"Retrouver la stabilité"
M. Bayrou a estimé devant l'Assemblée que "l'injonction que le pays nous assigne, c'est de retrouver la stabilité". La France traverse en effet une période d'instabilité politique inédite depuis des décennie.
M. Bayrou doit naviguer sur la scène politique éclatée issue des législatives anticipées organisées après la dissolution surprise de l'Assemblée par le président Emmanuel Macron en juin. L'hémicycle est fracturé en trois blocs (alliance de gauche / macronistes et centristes / extrême droite), dont aucun ne dispose de la majorité absolue.
Faire passer le budget
Représentant historique d'une politique centriste, M. Bayrou a pour premier défi de faire passer un budget pour 2025, sous la pression des oppositions et des marchés financiers.
M. Bayrou a annoncé à ce propos que son gouvernement visait un déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre 6,1% attendus pour 2024. La France a affiché la pire performance des Vingt-Sept à l'exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3% autorisé par les règles de l'UE.
Eviter le sort de Barnier
Le Premier ministre cherche à éviter de subir le même sort que son prédécesseur conservateur Michel Barnier, dont le gouvernement avait été renversé au bout de trois mois par une alliance des députés de gauche et d'extrême droite. M. Barnier avait tenté, en vain, d'obtenir un engagement de "non-censure" de l'extrême droite, là où M. Bayrou mise sur la gauche et particulièrement les socialistes.
La rupture semble à ce propos consommée entre ces derniers et leurs alliés radicaux de LFI, malgré le pacte électoral passé l'été dernier. Face aux critiques de son allié, M. Faure a martelé que le PS était dans "une opposition utile". "Il y a une gauche qui braille et une gauche qui travaille", a-t-il balayé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: l'inflation côté producteurs moins élevée qu'attendu
L'indice des prix de gros aux États-Unis, qui mesure l'inflation côté producteurs, a moins progressé qu'attendu par les analystes en décembre, mois au cours duquel l'évolution des prix des aliments s'est calmée, à l'inverse de ceux de l'énergie.
Sur un mois, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre, selon l'indice des prix à la production PPI publié mardi par le département du Travail.
Ce ralentissement n'était pas attendu par les analystes, qui attendaient plutôt l'indice en hausse de 0,4%, selon le consensus publié par Market Watch.
Les prix de l'alimentation sont restés quasi stables (-0,1%) alors qu'ils avaient bondi de 2,9% le mois précédent à cause notamment des tensions sur l'approvisionnement en oeufs et volailles liées à la grippe aviaire.
Les prix de l'énergie ont à l'inverse grimpé de 3,5% sur un mois, alors qu'ils n'avaient pas bougé en novembre.
Plus largement, sur un an, les prix de gros ont progressé de 3,3%, marquant une nette accélération par rapport à 2023 (+1,1%).
L'indice CPI mesurant l'inflation subie par les consommateurs sera publié mercredi. L'indice PCE privilégié par la banque centrale américaine (Fed), et qu'elle veut ramener à 2%, sera lui publié à la fin du mois.
Face au ralentissement de l'inflation, la Fed a systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.
Mais si l'inflation rebondit, ou cesse de se calmer, les marchés anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Michelle Gisin va se concentrer sur le géant et la vitesse
Michelle Gisin va désormais se concentrer sur le géant et les disciplines de vitesse. L'Obwaldienne disputera ce mardi le 103e et dernier slalom de sa carrière en Coupe du monde.
"Cela a été plus que douze incroyables années en Coupe du monde de slalom, et j'ai tout donné", a déclaré la skieuse dans une vidéo publiée sur le canal Instagram de Swiss-Ski. Michelle Gisin a couru son premier slalom à ce niveau en décembre 2012 à Semmering.
Elle est montée neuf fois sur le podium, avec un seul succès décroché en 2020 à... Semmering! L'hiver dernier, elle a obtenu neuf top 10 en onze courses, finissant quatrième au classement de la spécialité. Mais cette saison, un 19e rang à Killington est son meilleur résultat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le prêt de Noah Okafor à Leipzig échoue après la visite médicale
Noah Okafor (24 ans) ne va pas rejoindre le RB Leipzig. Le prêt par l'AC Milan de l'attaquant international suisse a échoué après la visite médicale, selon les médias allemands.
Okafor était arrivé lundi à Leipzig, qui devait le recruter en prêt avec une option d'achat. Mais les responsables du club ont changé d'avis après la visite médicale, estimant que le joueur n'était pas à 100% et en condition de pouvoir aider l'équipe de manière immédiate.
Le Suisse s'était blessé à un mollet en décembre, mais avait depuis repris l'entraînement avec l'AC Milan. Il est désormais retourné en Italie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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